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Le Maroc, un hub mondial de l’industrie automobile, selon le Financial Times

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  • Le Maroc, un hub mondial de l’industrie automobile, selon le Financial Times

    Le Royaume a su se placer comme étant une plaque tournante de la fabrication d’automobiles», écrit le Financial Times dans un article consacré à l'essor de l'industrie automobile nationale, publié ce mardi.



    Le quotidien économique britannique de référence rappelle qu’en 2018, le Maroc a dépassé l'Afrique du Sud en tête des pays africains exportateurs de voitures. En 2019, les exportations automobiles du Maroc ont atteint environ 10 milliards de dollars et, bien qu'elles aient chuté en 2020 après une crise de l'offre et de la demande liée à la pandémie, elles se sont redressées cette année. Près de 80% des quelque 400.000 voitures produites au Maroc sont vendues en Europe, notamment en France, en Espagne, en Allemagne et en Italie, souligne la publication.



    D’autres marchés sont également intéressés par la production automobile marocaine, notamment la Turquie, le Moyen-Orient et certains pays africains, le marché continental étant désormais plus accessible grâce à la mise en œuvre de la Zlecaf, la zone de libre-échange continentale africaine.



    «Tout comme vous avez vu l'industrie automobile s'installer en Europe de l'Est, la prochaine étape logique est l'Afrique du Nord », déclare David Cowan, économiste en chef pour l'Afrique chez Citibank, cité dans l’article

    Aujourd’hui, souligne le FT, l'industrie automobile marocaine emploie directement 220.000 personnes, dont la plupart travaillent pour environ 250 fournisseurs et équipementiers. La présence d'entreprises telles que Valeo, Varroc Lighting Systems, Yazaki et Sumitomo, montre que le Maroc a réussi à assurer une intégration en amont de l'industrie.



    Marc Nassif, directeur général de Renault au Maroc, le plus grand constructeur automobile du pays, affirme que la société française s'approvisionne en pièces, des sièges aux essieux, auprès de fournisseurs locaux. Il estime qu'environ un tiers des entreprises sont marocaines, tandis que le reste sont des fournisseurs étrangers basés dans le pays. Les produits locaux représentent 60% du produit final.



    Une politique industrielle cohérente

    Analysant les facteurs de succès de l’industrie automobile marocaine, le Financial Times met en avant les efforts déployés par les pouvoirs publics. «La façon dont le Maroc est passé d'un constructeur automobile insignifiant il y a quelques décennies à un challenger comme la Pologne, la République tchèque et même l'Italie est une histoire d'intervention de l'Etat», écrit la publication



    Joe Studwell, expert en politique industrielle à la fois en Asie et en Afrique, considère la croissance de l'industrie automobile marocaine comme un exemple de ce que «les gouvernements peuvent faire lorsqu'ils sont sérieux».



    «L'Etat est extrêmement exigeant mais aussi extrêmement favorable», déclare Marc Nassif, qui soutient que les allègements fiscaux et les incitations à l'investissement ne sont pas les principales raisons du succès.



    En plus d'une bonne infrastructure, le patron de Renault Maroc met en avant la cohérence de la politique publique. Les fabricants, souligne-t-il, peuvent s'adresser à un «guichet unique» au ministère de l'Industrie, et contourner ainsi les contraintes bureaucratiques.



    En termes d'exportations, les fabricants bénéficient également d'une série d'accords de libre-échange avec l'Europe, les Etats-Unis, la Turquie, les Emirats arabes unis et ailleurs. Le personnel recruté localement est formé dans les instituts techniques marocains, autre signe d'une volonté de faire monter la chaîne de valeur.



    La géographie aide aussi. «Si vous êtes à Tanger, vous êtes juste en face de l'Espagne, mais vous avez une structure de coûts totalement différente», souligne Marc Nassif

    ,

    Pour le Financial Times, l'industrie automobile marocaine va continuer à se développer. En 2019, rappelle la publication, Peugeot a ouvert une usine de 600 millions de dollars à Kénitra, au nord de Rabat, qui a commencé à produire la Peugeot 208 et aura une capacité de 200.000 véhicules d'ici la fin de l'année.



    BYD, un constructeur chinois de véhicules électriques, a signé un protocole d'accord avec le gouvernement pour ouvrir une usine à Kénitra qui pourrait marquer une nouvelle étape technologique. Hyundai, le constructeur automobile coréen, qui a récemment quitté l'Algérie, pourrait désormais envisager de s'implanter au Maroc, indique le quotidien.



    Le Maroc gagnerait cependant à redoubler d’efforts en matière d'approvisionnement local en composants de grande valeur, y compris les batteries. «Comment développer une industrie de composants automobiles qui alimente la production? C'est le prochain défi du Maroc et ce sera pour moi la clé de voûte de ce projet», conclut David Cowan.


    Le 360

  • #2
    C'est un mensonge, du pur khorti ............... ce n'est pas possible que le Maroc fasse tout ça alors que l'ex futur voisin de l'est est à l'agonie.

    Appelez-moi de suite le rédac chef du Wall Street Journal et qu'il nous ponde un bon article pour dire que c'est nous le N°1 ............. du brassage de l'air
    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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    • #3
      Le Maroc doit remonter la barre encore plus faut, il faut commencer à rever d'une Gigafactory Tesla à Dakhla, alimentée par de l'énergie verte.

      Sachant les problèmes médiatiques dont souffre Tesla quant au carbone émis durant la production de ses modèles, ce serait une excellente opportunité pour le Maroc de se positionner.

      Une usine Tesla au Maroc rentrerait au pays 10 fois ce que font rentrer Renault et Peugeot...
      Dernière modification par ayoub7, 12 octobre 2021, 20h47.

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      • #4
        Le Maroc a réalisé un joli travail grâce à une vision stratégique pour construire une vraie Industrie automobile, maintenant il faut capitaliser sur cette réussite et passer au développement de l'ingénierie comme celui de l'ex Peugeot de Kénitra et lui donner de l'importance et faire la même chose avec Renault pour acquérir plus d'expérience afin d'intervenir plus dans le processus de fabrication

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        • #5
          les exportations automobiles du Maroc ont atteint environ 10 milliards de dollars
          C’est dix fois plus que toutes les exportations algériennes hors hydrocarbure Réunis


          ,
          Dernière modification par Hassan2, 12 octobre 2021, 19h35.
          "La mathématique est la reine des Sciences, mais la théorie des nombres est la reine des sciences mathématiques."

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          • #6
            Forum Algérie est devenu le HUB des 3iyachas et des mkhaznias.

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            • #7
              Le COVID a ralenti un peu l’activité du secteur dans le monde entier

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              • #8
                Le Maroc n'est qu'une zone franche au service des usines automobiles françaises et des équipementiers étrangers les ordres d'exportation sont donnés depuis la France sur le nombre et destinations les paiements vont directement sur les comptes des groupes Renault et Peugeot et après que l'ouvrier marocain recevra son salaire mensuel en dirham

                La partie citée par le journal britannique n'est rien d'autre que ce que publie la presse marocaine et le reste a été décoré par le site el makhzani Le 360
                Dernière modification par MEC213, 13 octobre 2021, 13h21.

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                • #9
                  Voila, tu as tout compris...

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                  • #10
                    Le Maroc n'est qu'une zone franche au service des usines automobiles françaises et des équipementiers étrangers les ordres d'exportation sont donnés depuis la France sur le nombre et destinations les paiements vont directement sur les comptes des groupes Renault et Peugeot et après que l'ouvrier marocain recevra son salaire mensuel en dirham

                    La partie citée par le journal britannique n'est rien d'autre que ce que publie la presse marocaine et le reste a été décoré par le site el makhzani Le 360
                    Bravo, tu as tout compris!
                    D'ailleurs l'Algérie refuse d'accueillir des usines automobiles sur son sol, les ouvriers algériens n'ont pas de temps à perdre avec des entreprises étrangères! surtout avec tous les grands constructeurs automobiles algériens!! pas besoin de Peugeot et Renault

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                    • #11
                      Le Maroc n'est qu'une zone franche au service des usines automobiles françaises et des équipementiers étrangers les ordres d'exportation sont donnés depuis la France sur le nombre et destinations les paiements vont directement sur les comptes des groupes Renault et Peugeot et après que l'ouvrier marocain recevra son salaire mensuel en dirham

                      La partie citée par le journal britannique n'est rien d'autre que ce que publie la presse marocaine et le reste a été décoré par le site el makhzani Le 360
                      ah ya amokrane, tu as fais la pub pour 70 usines auto an Algérie à l'époque de boutef... finek ya ta7kot w oulmi w les article genre:

                      Vers une usine de montage de véhicules BMW dans la wilaya de Mostaganem

                      L’ouest du pays est en train de devenir un pôle pour l’industrie mécanique et plus particulièrement pour l’industrie automobile naissante en Algérie. Après l’usine Renault d’Oran, l’usine Huyndai et l’usine Mercedes de Tiaret et bientôt l’usine Volkswagen de Relizane, des sources proches du Ministère de l’industrie ont indiqué qu’un projet d’usine de montage de véhicules de la marque allemande BMW serait actuellement à l’étude. L’usine en question sera implantée dans la wilaya de Mostaganem.

                      Ce nouveau projet de partenariat industriel avec le groupe allemand BMW serait le fruit d’une coopération triangulaire algéro-germano-émiratie. En effet, le Fonds d’investissements émirati est actionnaire dans les groupes allemands Mercedes et BMW. Dans le communiqué officiel annonçant la signature de 14 accords et mémorandums entre l’Algérie et les EAU, il est indiqué la prochaine création d’une joint-venture pour le montage et la maintenance de véhicules Mercedes. On ignore s’il s’agit du même projet ou s’il s’agit plutôt d’un projet à part.

                      Pour rappel, dans le cadre de sa visite officielle en Algérie, le vice-président du Conseil des EAU a visité l’usine Mercedes de Tiaret qui fabrique des véhicules utilitaires Sprinter et des 4X4 classe G pour les différents corps constitués. Cette usine, fruit d’un partenariat triangulaire algéro-germano-émirati est détenu côté algérien par le Ministère de la défense nationale. Mais à terme, l’usine pourra approvisionner le marché civil, voire exporter ses surplus, après avoir satifait la demande de l’armée et des autres corps de sécurité.

                      Toyota annonce deux usines de montage en Algérie

                      Toyota Algérie vient d’annoncer une série de projets d’investissements dans le secteur automobile. Selon le directeur de marketing à Toyota Algérie, Nazih Bouayed, une importante délégation japonaise de Hino Motors Ltd a séjourné en Algérie pour examiner la possibilité de lancer, d’ici à la fin 2016, une ligne de montage SKD (Semi Knocked Down).
                      Cette visite a donné lieu à la signature d’un accord de principe avec Hino Motors LTD pour enclencher le processus dudit projet afin de lancer une chaîne de production d’une capacité de 2 000 camions/an. Selon la même source, Toyota Algérie va lancer la production du camion de léger tonnage, en l’occurrence le Hino série 300, et ce, aux côtés d’une large gamme qui sera définie entre les deux parties. Dans le même sillage, Toyota Algérie a annoncé un second projet qui consiste en l’installation d’une usine de fabrication de plaquettes de frein et de mâchoires de frein. Selon M. Bouayed, cette unité aura une capacité, à moyen terme, de 200 000 unités de plaquettes de frein/an et de 100 000 unités de mâchoires de frein/an.
                      Aux yeux du représentant de la firme japonaise, “cette seconde usine constituera la pierre angulaire de l’établissement d’un tissu de sous-traitance pour les pièces de l’industrie automobile en Algérie”. Par ailleurs, Toyota Algérie explore, actuellement, la possibilité d’un troisième projet qui consiste à monter des véhicules de la marque Toyota.
                      Selon M. Bouayed, “Toyota Algérie est en discussion avec Toyota Motor Corporation, n°1 mondial de l’industrie automobile, pour le montage de voitures en SKD”. Et si le projet est au stade de la réflexion, il n’en demeure pas moins que Toyota Algérie et Toyota Motor Corporation comptent, très prochainement, mener une étude sur le marché automobile algérien afin de définir les modèles qui pourraient être localement assemblés.
                      Selon le directeur général de Toyota Algérie, Noureddine Hassaim, “l’objectif est d’apporter à notre pays toutes les ressources nécessaires pour mettre en place une économie plus productive, et ce, avec le soutien de nos fabricants internationaux (…) Nos investissements seront orientés dans cette direction et nous les voulons transversaux pour enrichir le réseau industriel dans le secteur automobile. Cela nous permettra également de créer davantage d’emplois directs et indirects et de générer un transfert tangible de technologie et de savoir-faire vers notre pays”.
                      M. Hassaim n’a pas omis de souligner “l’importance pour le groupe du développement économique en faveur duquel Toyota Algérie a constamment marqué son intérêt et n’a cessé d’y apporter sa contribution depuis sa création en 1993”. D’ailleurs, Toyota Algérie est le premier concessionnaire à avoir lancé, en 2004, un centre de formation technique et un centre de formation au management dans l'enseignement du “Toyota Way”.

                      Dans le cadre du renforcement des relations Algéro-japonaises, Madame la Ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila TAMAZIRT, a accordé, une audience à une forte délégation Japonaise conduite par Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Japon en Algérie, accompagné des représentants des Ministère des Affaires Etrangères du Japon et de hauts responsables de la société Suzuki au Japon et en Algérie.

                      Madame la Ministre de l’Industrie et des Mines a indiqué que les relations industrielles et diplomatiques entre l‘Algérie et le Japon sont intenses et bonnes et a exprimé son souhait et volonté pour les renforcer notamment dans le domaine de l’industrie automobile au regard de la renommée et de la forte implication du constructeur SUZUKI dans le projet.

                      La délégation diplomatique a saisi cette occasion pour évoquer la participation de Monsieur le Premier Ministre Noureddine BEDOUI aux travaux de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7) tenue, à Yokohama (Japon) au cours de laquelle, il a exprimé l’intérêt porté au projet de SUZUKI implanté à Saida qui demeure en attente d’une validation par le conseil national d’investissement (CNI).

                      Madame la Ministre s’est félicitée de l’engagement porté par le constructeur pour la réalisation de ce projet, le développement de l’intégration et de tirer profit de l’expérience et du savoir-faire japonais dans ces domaines. Elle a rappelé à cette occasion à l’attention de la délégation Japonaise, les principaux éléments du cadre juridique, les procédures y découlant ainsi que les mesures prises par le Gouvernement en matière d’automobile.

                      Pour sa part, la partie japonaise a exprimé sa volonté de développer des projets d’investissement en Algérie, dans plusieurs secteurs d’activité, y compris celui de l’industrie automobile avec une intégration soutenue et une orientation vers l’exportation. La société SUZIKI a expliqué que ce projet retient l’attention de la communauté des entrepreneurs japonais, et a réitéré son intérêt pour le projet dont l’étendue est régionale avec un impact important en matière de création d’emplois, de transfert de technologies, de promotion de la sous-traitance industrielle et d’exportation.

                      Madame la Ministre a rassuré les partenaires industriels de l’Algérie sur leur projet industriel et a marqué la disponibilité de son département ministériel à les accompagner.

                      De son côté, la délégation Japonaise a exprimé ses remerciements pour les éclairages fournis et ont manifesté leur disponibilité pour poursuivre la collaboration avec les services concernés.

                      tu tapes sur google le nom d'une marque auto + usine+ Algérie, t'aura des articles que amokrane a posté jours et nuits sur FA...

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