44,5 milliards de dirhams, telle est la valeur des excédents globaux dégagés par les budgets des collectivités territoriales à fin avril 2021, dont 3,2 milliards de dirhams réalisés au titre des quatre premiers mois de l’année en cours.
C’est ce que l’on peut relever de la publication de la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) relative aux finances locales. «Ces excédents sont destinés à couvrir les dépenses programmées et engagées ou programmées, au titre des années antérieures et non payées ainsi que les dépenses engagées en 2021 et non payées», peut-on lire dans ce sens. Et de poursuivre que «le reliquat constitue de la trésorerie disponible destinée au paiement des dépenses exigibles (salaires, eau et électricité, loyers, intérêts de la dette, gestion déléguée, …)». Les communes interviennent pour 53,9% des excédents globaux des collectivités territoriales.
Les régions arrivent en deuxième position avec 31,5% des parts contre 14,7% pour les préfectures et les provinces. A fin avril 2021, les collectivités territoriales ont vu en baisse leurs recettes ordinaires. Ces dernières ont fléchi de 9,6% revenant ainsi de 10,6 milliards de dirhams. Un repli qui s’explique par la baisse de 21,5% des recettes transférées au moment où les recettes gérées par l’État se sont consolidées de 45,5%. Les recettes gérées par les collectivités territoriales se sont pour leur part affermies de 15,7%. «L’évolution de la structure des ressources des collectivités territoriales entre fin avril 2020 et fin avril 2021 fait ressortir une augmentation de la part des ressources gérées par les collectivités territoriales et des ressources gérées par l’État, conjuguée à une diminution de la part des ressources transférées», relève-t-on de la publication de la TGR.
Par ailleurs, les dépenses globales réalisées par les collectivités territoriales (dépenses ordinaires, dépenses d’investissement et remboursements du principal de la dette) se sont établies à 8,6 milliards de dirhams, en baisse de 10,1% par rapport à leur niveau à fin avril 2020. Elles se composent à hauteur de 71,7% de dépenses ordinaires. Ces dernières se sont situées autour de 6,2 milliards de dirhams, en retrait de 9,7%. Cette baisse résulte du repli de 5% des dépenses de personnel et de 21% des dépenses des autres biens et services tandis que les charges en intérêts de la dette ont grimpé de 7%. Avec 5,69 milliards DH, la part des communes dans le total des dépenses ordinaires et d’investissement des collectivités territoriales s’élève à 73,1% à fin avril 2021.
La répartition de ces dépenses par type de collectivité territoriale à fin avril 2021 permet de constater que les dépenses de personnel constituent des parts importantes des budgets des communes (56,5 %) et des préfectures et provinces (53,1%). De même, les dépenses réalisées par les régions sont constituées à hauteur de 66,2% des dépenses d’investissement, de 14,9% des charges en intérêts de la dette, de 13,9% des dépenses de matériel et de 4,9% des dépenses de personnel.
alm
C’est ce que l’on peut relever de la publication de la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) relative aux finances locales. «Ces excédents sont destinés à couvrir les dépenses programmées et engagées ou programmées, au titre des années antérieures et non payées ainsi que les dépenses engagées en 2021 et non payées», peut-on lire dans ce sens. Et de poursuivre que «le reliquat constitue de la trésorerie disponible destinée au paiement des dépenses exigibles (salaires, eau et électricité, loyers, intérêts de la dette, gestion déléguée, …)». Les communes interviennent pour 53,9% des excédents globaux des collectivités territoriales.
Les régions arrivent en deuxième position avec 31,5% des parts contre 14,7% pour les préfectures et les provinces. A fin avril 2021, les collectivités territoriales ont vu en baisse leurs recettes ordinaires. Ces dernières ont fléchi de 9,6% revenant ainsi de 10,6 milliards de dirhams. Un repli qui s’explique par la baisse de 21,5% des recettes transférées au moment où les recettes gérées par l’État se sont consolidées de 45,5%. Les recettes gérées par les collectivités territoriales se sont pour leur part affermies de 15,7%. «L’évolution de la structure des ressources des collectivités territoriales entre fin avril 2020 et fin avril 2021 fait ressortir une augmentation de la part des ressources gérées par les collectivités territoriales et des ressources gérées par l’État, conjuguée à une diminution de la part des ressources transférées», relève-t-on de la publication de la TGR.
Par ailleurs, les dépenses globales réalisées par les collectivités territoriales (dépenses ordinaires, dépenses d’investissement et remboursements du principal de la dette) se sont établies à 8,6 milliards de dirhams, en baisse de 10,1% par rapport à leur niveau à fin avril 2020. Elles se composent à hauteur de 71,7% de dépenses ordinaires. Ces dernières se sont situées autour de 6,2 milliards de dirhams, en retrait de 9,7%. Cette baisse résulte du repli de 5% des dépenses de personnel et de 21% des dépenses des autres biens et services tandis que les charges en intérêts de la dette ont grimpé de 7%. Avec 5,69 milliards DH, la part des communes dans le total des dépenses ordinaires et d’investissement des collectivités territoriales s’élève à 73,1% à fin avril 2021.
La répartition de ces dépenses par type de collectivité territoriale à fin avril 2021 permet de constater que les dépenses de personnel constituent des parts importantes des budgets des communes (56,5 %) et des préfectures et provinces (53,1%). De même, les dépenses réalisées par les régions sont constituées à hauteur de 66,2% des dépenses d’investissement, de 14,9% des charges en intérêts de la dette, de 13,9% des dépenses de matériel et de 4,9% des dépenses de personnel.
alm