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( PORT AUTONOME DE NOUAKCHOTT) - Projet co-développé par Meridiam et Arise Infrastructure Services (ARISE IS) depuis 2018, le nouveau terminal à conteneurs a été inauguré le 14 décembre. Infrastructure de grande envergure, ce terminal s’inscrit dans la politique de développement économique du gouvernement mauritanien.
C’est un projet stratégique qui aboutit à Nouakchott. La capacité du terminal de conteneur de Nouakchott dispose aujourd’hui d’une capacité d’accueil augmentée de 50%, soit 250 000 EVP. Une capacité qui pourrait être incrémentée, à l'avenir, à 600 000 EVP. En outre, la zone portuaire a été agrandie afin de permettre la circulation des grands porte-conteneurs, notamment ceux de la classe Panamax. Avec ces capacités, le port de Nouakchott entre dans la catégorie des grands ports africains, notamment ceux du Golfe de Guinée.
D’un point de vue technique, le nouveau terminal est aux dernières normes internationales. Il sera entièrement numérisé. En outre, son système d’amarrage dynamique permettra une réduction de 70% du temps d’escale : un gain de temps attractif pour les armateurs. De plus, ces nouveaux systèmes garantissent une disponibilité à 100% des postes et par tous les temps.
Partenariat de long terme
La concession du terminal est accordée pour trente ans à la joint-venture Meridiam - Arise IS. Entreprise à mission française, Meridiam est spécialisée dans l’investissement à impact et la gestion d'actifs, principalement dans le domaine des infrastructures. Elle gère déjà 4 milliards de dollars d’actifs en Afrique, essentiellement via des partenariats public/privé (PPP).
La particularité de Meridiam est son approche de long terme. L’entreprise s’engage en effet sur l’intégralité de ses projets pour une période d’au moins 25 ans.
Meridiam se distingue des autres fonds via ses modes de financement. Elle privilégie les PPP, qu’elle combine avec des mécanismes d’investissements durables (blended finance). Cette méthode est conçue pour soutenir les efforts de développements sur les marchés émergents. Elle permet en effet aux États africains de se doter d’infrastructures modernes sans avoir à recourir à une politique d’endettement à un moment où la crise sanitaire leur impose certaines restrictions budgétaires.
Ruissellement économique
La phase de construction a déjà généré 750 emplois directs, et la phase d’opérations générera la création de 500 emplois directs supplémentaires : conformément aux engagements pris par Meridiam et Arise Infrastructure Services (ARISE IS). De plus, les activités associées de prestations de services devraient générer près de 1000 emplois indirects.
Dans un second temps le port agira comme un levier de développement pour les activités d’exportation de Mauritanie. Ces dernières sont en plein développement, du fait de la stratégie de diversification économique du gouvernement. Au premier rang desquelles on peut citer les activités liées à la filière halieutique (pêche, transformation, etc) ou bien l’exportation de minerais (fer, or, cuivre, etc) et bientôt les hydrocarbures.
Enfin, le nouveau terminal s'inscrit dans la concurrence portuaire africaine. Le but affiché étant de faire du port de Nouakchott un hub logistique régional. Les opportunités sont multiples, notamment comme débouché aux exportations de matière première des pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina-Faso, Tchad), ou bien l’importation de leurs biens de consommation.
agence ecofin
C’est un projet stratégique qui aboutit à Nouakchott. La capacité du terminal de conteneur de Nouakchott dispose aujourd’hui d’une capacité d’accueil augmentée de 50%, soit 250 000 EVP. Une capacité qui pourrait être incrémentée, à l'avenir, à 600 000 EVP. En outre, la zone portuaire a été agrandie afin de permettre la circulation des grands porte-conteneurs, notamment ceux de la classe Panamax. Avec ces capacités, le port de Nouakchott entre dans la catégorie des grands ports africains, notamment ceux du Golfe de Guinée.
D’un point de vue technique, le nouveau terminal est aux dernières normes internationales. Il sera entièrement numérisé. En outre, son système d’amarrage dynamique permettra une réduction de 70% du temps d’escale : un gain de temps attractif pour les armateurs. De plus, ces nouveaux systèmes garantissent une disponibilité à 100% des postes et par tous les temps.
Partenariat de long terme
La concession du terminal est accordée pour trente ans à la joint-venture Meridiam - Arise IS. Entreprise à mission française, Meridiam est spécialisée dans l’investissement à impact et la gestion d'actifs, principalement dans le domaine des infrastructures. Elle gère déjà 4 milliards de dollars d’actifs en Afrique, essentiellement via des partenariats public/privé (PPP).
La particularité de Meridiam est son approche de long terme. L’entreprise s’engage en effet sur l’intégralité de ses projets pour une période d’au moins 25 ans.
Meridiam se distingue des autres fonds via ses modes de financement. Elle privilégie les PPP, qu’elle combine avec des mécanismes d’investissements durables (blended finance). Cette méthode est conçue pour soutenir les efforts de développements sur les marchés émergents. Elle permet en effet aux États africains de se doter d’infrastructures modernes sans avoir à recourir à une politique d’endettement à un moment où la crise sanitaire leur impose certaines restrictions budgétaires.
Ruissellement économique
La phase de construction a déjà généré 750 emplois directs, et la phase d’opérations générera la création de 500 emplois directs supplémentaires : conformément aux engagements pris par Meridiam et Arise Infrastructure Services (ARISE IS). De plus, les activités associées de prestations de services devraient générer près de 1000 emplois indirects.
Dans un second temps le port agira comme un levier de développement pour les activités d’exportation de Mauritanie. Ces dernières sont en plein développement, du fait de la stratégie de diversification économique du gouvernement. Au premier rang desquelles on peut citer les activités liées à la filière halieutique (pêche, transformation, etc) ou bien l’exportation de minerais (fer, or, cuivre, etc) et bientôt les hydrocarbures.
Enfin, le nouveau terminal s'inscrit dans la concurrence portuaire africaine. Le but affiché étant de faire du port de Nouakchott un hub logistique régional. Les opportunités sont multiples, notamment comme débouché aux exportations de matière première des pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina-Faso, Tchad), ou bien l’importation de leurs biens de consommation.
agence ecofin
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