(Agence Ecofin) - En septembre, l’AIE annonçait une demande robuste de pétrole jusqu’à fin 2021. C’était sans compter sur l’apparition en novembre du variant Omicron.
Le 14 décembre, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié son rapport mensuel sur l’industrie pétrolière, dans lequel elle prévoit que la reprise de la demande pétrolière entamée depuis plusieurs mois, sera ralentie par l’apparition du variant Omicron du coronavirus. Ceci, sans toutefois l’interrompre.
Elle se manifestera essentiellement par le recul de la consommation de kérosène par le transport aérien. En effet, des restrictions de voyage ont de nouveau été mises en place dans certains pays. Pour décembre, l’AIE a ainsi réduit de 100 000 barils par jour ses prévisions de demande par rapport au mois dernier, ce qui sera également appliqué en 2022, tant que la question du nouveau variant ne sera pas réglée.
L’offre de son côté va dépasser la demande ce mois-ci et devrait retrouver les niveaux d’avant pandémie l’année prochaine, soit 99,5 millions de barils par jour. La production américaine de schiste et celle de la zone OPEP+ devraient jouer un grand rôle dans cette embellie.
Si l’on considère que certains producteurs comme le Canada et le Brésil prévoient de pomper à des niveaux jamais atteints et que Riyad et Moscou pourraient aussi atteindre des records, la production mondiale s’envolerait davantage, ce qui devrait avoir un impact certain sur les cours. Ce 15 décembre, le prix du baril de Brent affiche 73 dollars, mais l’AIE anticipe une moyenne à 67,6 dollars le baril en 2022 contre 70,80 dollars le baril en 2021.
Ces perspectives de l’AIE contredisent celles de l’OPEP et de ses alliés. Le cartel a ainsi relevé de 1,1 million de barils par jour ses prévisions de demande pour le premier trimestre de 2022, tout en déclarant qu’il s’attend à ce qu’elle atteigne 100 millions de barils par jour d’ici le troisième trimestre de 2022.
Le 14 décembre, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié son rapport mensuel sur l’industrie pétrolière, dans lequel elle prévoit que la reprise de la demande pétrolière entamée depuis plusieurs mois, sera ralentie par l’apparition du variant Omicron du coronavirus. Ceci, sans toutefois l’interrompre.
Elle se manifestera essentiellement par le recul de la consommation de kérosène par le transport aérien. En effet, des restrictions de voyage ont de nouveau été mises en place dans certains pays. Pour décembre, l’AIE a ainsi réduit de 100 000 barils par jour ses prévisions de demande par rapport au mois dernier, ce qui sera également appliqué en 2022, tant que la question du nouveau variant ne sera pas réglée.
L’offre de son côté va dépasser la demande ce mois-ci et devrait retrouver les niveaux d’avant pandémie l’année prochaine, soit 99,5 millions de barils par jour. La production américaine de schiste et celle de la zone OPEP+ devraient jouer un grand rôle dans cette embellie.
Si l’on considère que certains producteurs comme le Canada et le Brésil prévoient de pomper à des niveaux jamais atteints et que Riyad et Moscou pourraient aussi atteindre des records, la production mondiale s’envolerait davantage, ce qui devrait avoir un impact certain sur les cours. Ce 15 décembre, le prix du baril de Brent affiche 73 dollars, mais l’AIE anticipe une moyenne à 67,6 dollars le baril en 2022 contre 70,80 dollars le baril en 2021.
Ces perspectives de l’AIE contredisent celles de l’OPEP et de ses alliés. Le cartel a ainsi relevé de 1,1 million de barils par jour ses prévisions de demande pour le premier trimestre de 2022, tout en déclarant qu’il s’attend à ce qu’elle atteigne 100 millions de barils par jour d’ici le troisième trimestre de 2022.