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Le FMI doute de la fiabilité des statistiques communiquées par l'Algérie

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  • Le FMI doute de la fiabilité des statistiques communiquées par l'Algérie

    Le FMI doute de la fiabilité des statistiques et données communiquées par les autorités algériennes sur la réalité économique de l'Algérie.

    Les statistiques et données communiquées par les autorités algériennes sur la réalité économique et financière du pays suscitent énormément de doutes et plusieurs experts remettent régulièrement en cause leur fiabilité en raison de la volonté manifeste du régime algérien d’étouffer la vérité ou de la maquiller pour défendre son piètre bilan économique. Mais cette fois-ci, c’est le Fonds monétaire international (FMI), l’une des plus prestigieuses institutions financières internationales, qui a publié un document déplorant de nombreuses déficiences et défaillances au niveau des statistiques et données communiquées par l’Etat algérien sur les évolutions des indicateurs économiques et financiers de notre pays.

    Ce document a été joint au dernier rapport des services du FMI qui a été transmis pour examen par le conseil d’administration du FMI le 19 novembre 2021. Il s’agit d’un rapport qui a été établi à la suite d’entretiens avec les autorités algériennes sur l’évolution de la situation et des politiques économiques, et qui ont pris fin le 3 octobre 2021. Et il nous apprend que les experts du FMI pointent de nombreuses incohérences et insuffisances concernant les données présentées par les autorités algériennes.

    Prenant l’exemple des statistiques de finances publiques, les experts mobilisés par les services du FMI pour évaluer la situation actuelle de l’Algérie ont remarqué que « les principales lacunes ont trait à la faible couverture institutionnelle (limitée à l’administration centrale), aux problèmes de classification, aux longs retards dans la production des statistiques et à l’absence de rapprochement des financements avec les comptes monétaires », peut-on lire dans le document intitulé : « Évaluation de l’adéquation des données aux fins de la surveillance » qui est l’un des annexes les plus importants du rapport des services du FMI transmis pour examen par le conseil d’administration du FMI.

    « Les principaux facteurs à l’origine de ces lacunes sont notamment l’insuffisance des moyens financiers consacrés à la production des statistiques, le manque de coordination entre les organismes concernés et les inexactitudes qui expliquent les réticences à publier les données provisoires », souligne ainsi le même document du FMI qui ne manque pas de préciser que les autorités algériennes « n’ont pas communiqué de données pour publication dans l’Annuaire de statistiques de finances publiques depuis 2011 ».

    Il s’agit d’une anomalie déconcertante qui empêche de cerner la véritable situation économique et financière en Algérie. Concernant les statistiques des prix, le même document du FMI a fait remarquer que « l’indice mensuel des prix à la consommation était publié avec un décalage de moins d’un mois avant la pandémie ». « La période de référence de l’indice est 2001, avec des pondérations de 2000. L’indice trimestriel des prix à la production était publié avec un décalage de moins d’un trimestre avant la pandémie. Sa période de référence est 1989 », indiquent encore les services du FMI.

    D’après la même source, « l’Algérie a commencé à participer au système général de diffusion des données (SGDD ; remplacé par le système amélioré SGDD-a en 2015) le 21 avril 2009 ». Cependant, l’Algérie « ne publie que des métadonnées dans le cadre des initiatives du FMI en matière de normes statistiques », précise le même document du FMI qui conclut en affirmant que « les données communiquées comportent certaines déficiences mais peuvent dans l’ensemble être utilisées à des fins de surveillance ». C’est dire qu’au niveau de la transparence ds données et leur fiabilité, l’Algérie a encore beaucoup de progrès à accomplir.

    Rappelons enfin qu’en vertu de l’article IV de ses Statuts, le Fonds Monétaire International (FMI) tient des discussions bilatérales avec ses membres, généralement chaque année. Une équipe d’employés visite alors le pays en question, recueille des informations économiques et financières et discute avec les responsables de l’évolution et des politiques économiques de ce pays. De retour au siège, le personnel prépare un rapport, qui constitue la base de discussion du Conseil d’administration.

    A l’issue de la discussion, le Directeur Général, en sa qualité de Président du Conseil, résume les vues des Directeurs Exécutifs et cette synthèse est transmise aux autorités du pays. Les résumés constituent un élément essentiel de la prise de décision au FMI. Ils sont utiles pour consigner les vues consensuelles, tout en tenant compte simultanément de toute nuance importante – peut-être même d’un désaccord de quelque administrateurs – qu’il serait difficile de faire apparaître dans une décision formelle du Conseil d’administration.

    Une mission du Fonds monétaire international, dirigée par Geneviève Verdier, s’est entretenue par visioconférence avec les autorités algériennes du 13 septembre au 3 octobre 2021 dans le cadre des consultations de 2021 au titre de l’Article IV.

    algeriepartplus

  • #2
    Normal, il n'a pas de billes en Algérie...

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    • #3
      Bof !
      si c'est Semmar qui le dit, c'est du ri7 fi echbak
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #4
        C'est pas un constat de Semmar , lors d'une émission du CEE Le Café d'Experts Economiques DE RADIO M de Kadi Ihssane ils ont traité ce sujet et parmi les invités il y avait un ancien de l'ONS Office National des Statistiques en Algérie.
        Par exemple les chiffres du niveau des réserves de changes est complètement contradictoire avec les chiffres avancées sur la Balance commerciale et la balance des paiements .
        Le chiffre de 25 Milliards dollars du PIB agricole est aussi ridicule. Il suffit de jeter un coup d'œil sur le site de la banque central d'Algérie ou sur le ministère des finances ou du commerce extérieure ou sur l'ONS pour comprendre l'opacité et le non sérieux des autorités algériennes quant à ce qui est en rapport avec les données financières et économiques

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        • #5

          IDD | Deux ou trois raisons pour lesquelles les statistiques sont anesthésiées en Algérie


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          • #6

            "Inflation, chomage : les statistiques algériennes sont-elles bidons ? " CEE 07.01.2019

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            • #7
              Le FMI tente comme il peut d'endetter la grande Algérie en devises....

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              • #8
                C'est pas un constat de Semmar
                mais, si, c'est la source de ton topic.

                Il faudrait voir le rapport du FMI qui dit ces choses...
                en attendant, c'est fumisteries de Semmar
                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                • #9
                  Ce ne sont pas des fumisteries. Tout ce que dit Semmar dans son son article se trouve dans le rapport du FMI N° 21/253 dont voici l'extrait cité par Semmar:

                  I. Évaluation de l’adéquation des données aux fins de la surveillance

                  Généralités : Les données communiquées comportent certaines déficiences mais peuvent dans l’ensemble être utilisées à des fins de surveillance.

                  Comptes nationaux : Les comptes nationaux sont élaborés de manière globalement conforme aux recommandations du SCN 1993. Toutefois, les institutions sans but lucratif au service des ménages ne sont pas prises en considération dans les estimations publiées. Les comptes nationaux annuels sont disponibles depuis 1980 et les comptes nationaux trimestriels depuis 2000. Les mesures des volumes sont établies au moyen des prix de l’année précédente, puis chaînées.

                  Statistiques des prix : L’indice mensuel des prix à la consommation était publié avec un décalage de moins d’un mois avant la pandémie. La période de référence de l’indice est 2001, avec des pondérations de 2000. L’indice trimestriel des prix à la production était publié avec un décalage de moins d’un trimestre avant la pandémie. Sa période de référence est 1989.

                  Statistiques de finances publiques : Les principales lacunes ont trait à la faible couverture institutionnelle (limitée à l’administration centrale), aux problèmes de classification, aux longs retards dans la production des statistiques et à l’absence de rapprochement des financements avec les comptes monétaires. Les principaux facteurs à l’origine de ces lacunes sont notamment l’insuffisance des moyens financiers consacrés à la production des statistiques, le manque de coordination entre les organismes concernés et les inexactitudes qui expliquent les réticences à publier les données provisoires. Les autorités n’ont pas communiqué de données pour publication dans l’Annuaire de statistiques de finances publiques depuis 2011.

                  Statistiques monétaires : La Banque d’Algérie soumet en temps régulièrement au département des statistiques les statistiques monétaires pour la banque centrale, les autres institutions de dépôt et les autres sociétés financières. Les statistiques monétaires sont publiées dans les statistiques financières internationales. Les données monétaires sont établies à partir du formulaire de déclaration normalisé et de la méthode du Manuel et guide d’établissement des statistiques monétaires et financières. La Banque d’Algérie communique des données sur certaines séries et indicateurs essentiels pour l’enquête sur l’accès aux services financiers, notamment deux indicateurs (le nombre d’agences de banques commerciales pour 100 000 adultes et le nombre de guichets automatiques pour 100 000 adultes) liés aux objectifs de développement durable de l’ONU.

                  Surveillance du secteur financier : La Banque d’Algérie communique des indicateurs de solidité financière, qui sont publiés sur le site correspondant du FMI. Il convient toutefois d’améliorer le délai de présentation des données, car les indicateurs ne sont actuellement communiqués qu’une fois par an.

                  Balance des paiements : La qualité des statistiques de la balance des paiements est relativement bonne. Le système de collecte des données semble exhaustif en ce qui concerne la mesure des paiements, mais sa couverture des transactions autres que les règlements (par exemple, bénéfices réinvestis) et de certaines données d’encours est incomplète. Une mission d’assistance technique effectuée en janvier 2018 a permis de travailler avec les statisticiens pour remédier à plusieurs lacunes, dont les suivantes:

                  i) la comptabilisation des projets de construction en tant qu’IDE et non en tant que services ; ii) les statistiques commerciales ; et iii) les données d’encours des IDE. Les statistiques de la balance des paiements et de la position extérieure globale sont publiées régulièrement sur le site web national et transmises au FMI pour être rediffusées par l’intermédiaire des statistiques financières internationales.

                  II. Normes et qualité des données

                  L’Algérie a commencé à participer au système général de diffusion des données (SGDD ; remplacé par le système amélioré SGDD-a en 2015) le 21 avril 2009 et ne publie que des métadonnées dans le cadre des initiatives du FMI en matière de normes statistiques.

                  Aucune donnée relative au RONC (module statistique) n'est disponible

                  Vous pouvez télécharger le rapport sur le site du FMI:

                  rapport du FMI N° 21/253
                  Dernière modification par hakimcasa, 27 décembre 2021, 12h29.

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est donc très loin de ce que racontait Semmar. J'en étais certain..
                    Généralités : Les données communiquées comportent certaines déficiences mais peuvent dans l’ensemble être utilisées à des fins de surveillance.
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                    Commentaire


                    • #11
                      Bachi
                      C'est donc très loin de ce que racontait Semmar. J'en étais certain..
                      et pourquoi quand c'est teboune qui l'annonce tu dis amen


                      Algérie-Teboune: «Les statistiques disponibles ne sont pas exactes»

                      https://www.algerie-dz.com/forums/ec...-exactes%C2%BB



                      n'est ce pas tes propos

                      Je pense qu'on le savait tous que les chiffres de l'Algérie étaient faux, ses statistiques étaient bidons.
                      Tebboune n'est pas du tout l'homme de la transparence, il sera pire encore que ses prédécesseurs malgré ses discours lénifiants.

                      semmar ne passe pas?

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                      • #12
                        Semmar dit exactement la même chose. Ce qui change c'est la manière de le dire. Le style employé par le FMI dans son rapport est "diplomatique". Le FMI ne veut pas vexer les autorités algériennes qui sont extrêmement susceptibles. Alors que le style de Semmar est "cash". Il n'y va pas par quatre chemins.

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                        • #13
                          Ce qui change c'est la manière de le dire
                          et c'est le plus important. entre "le FMI doute de la fiabilité..." que le ticon disait comme s'il était dans la tête des administrateurs du FMI et "....les données comportent certaines déficiences" comme on peut le faire pour tout autre pays, y a un océan et des mers.

                          Semmar a perdu, pour moi, toute crédibilité depuis longtemps. Un vrai journaliste doit toujours être objectif et ne rapporter que les faits. Se faire opposant est déjà une grosse connerie qui le discrédite totalement.
                          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                          • #14
                            Bachi

                            Il est parfaitement légitime pour un journaliste d'être un militant ou un opposant. Le plus important pour le journaliste est d'être fiable en rapportant la vérité avec des faits et des chiffres avérés. Un journaliste perd sa crédibilité lorsqu'il ment d'une manière flagrante et propagandiste.

                            Prenons l'exemple de la question palestinienne : un journaliste doit-t-il rester neutre face à l'injustice? Biensûr que non. Mais la majorité des journalistes occidentaux se taisent face à l'injustice et ne mettent pas l'accent sur le fait que les Palestiniens sont des victimes et les Israéliens sont les criminels agresseurs.

                            Le journaliste américain Glenn Greenwald est considéré comme l'un des meilleurs journalistes américains mais il est aussi extrêmement critique contre les politicards et les dirigeants américains. Abdou Semmar passe pour un moine comparé à Glenn Greenwald en terme de critiques!

                            Même chose pour l'Algérie : face aux innombrables exemples de corruption, de népotisme, d'autoritarisme et de gestion mafieuse de l'Algérie par le régime algérien, tous les journalistes algériens devraient en réalité être des "opposants" ou des "militants" en guerre contre ces maux qui sabotent et qui ruinent l'Algérie et le peuple algérien. Mais c'est littéralement le contraire qui se passe en Algérie :l'écrasante majorité des journalistes des médias publics et privés algériens sont des cachiristes corrompus et propagandistes au service du régime mafieux. L'Algérie est tellement verrouillée par les mafieux du cartel ANP/FLN qu'un journaliste comme Abdou Semmar risque la prison s'il retourne en Algérie.

                            Sinon, le FMI ne va biensûr pas être très critique vis-à-vis du gouvernement algérien puisque le FMI est une institution internationale censée conseiller ses membres avec un langage diplomatique et non pas les humilier publiquement avec des critiques sévères.

                            Le FMI souligne des déficiences et de gros retards dans la production de statistiques en Algérie. On l'a d'ailleurs vu avec les statistiques de vaccination contre Covid-19. Et le gouvernement algérien ne publie même pas des rapports réguliers sur la situation de l'emploi en Algérie. Personne en Algérie ne sait quand sont publiées les statistiques de l'emploi.

                            Par contraste, aux Etats-Unis par exemple, les statistiques de l'emploi sont publiées très fréquemment y compris un rapport détaillé et publié chaque mois à une heure précise très attendue par les économistes, les investisseurs, les médias...etc. Voir exemple : https://www.bls.gov/news.release/pdf/empsit.pdf

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                            • #15
                              Nous, on a aucun doute sur la santé mentale de semmar et de son makhzen
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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