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Algérie : le groupe pétro-gazier Sonatrach va investir 40 milliards de dollars sur cinq ans.

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  • Algérie : le groupe pétro-gazier Sonatrach va investir 40 milliards de dollars sur cinq ans.

    Doucement mais sûrement.

    4 janv. 2022
    Le groupe public algérien Sonatrach va investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l'exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que la prospection et l'extraction de gaz. Il prépare aussi son retour en Libye. «Notre plan d'investissement entre 2022 et 2026 est d'environ 40 milliards de dollars dont huit milliards de dollars en 2022», a déclaré Toufik Hakkar, PDG de la Sonatrach, entreprise nationale d’extraction et d’exploitation d’hydrocarbures, lors d’un entretien accordé à la chaîne de télévision internationale algérienne, AL24 news, le 3 janvier.

    Il a précisé que le tiers de cet énorme investissement (près de quatre fois le coût du gazoduc Nord Stream 2) impliquerait des partenaires étrangers. «La plus grosse part sera consacrée à l'exploration et la production, pour préserver nos capacités de production, ainsi qu'à des projets dans le raffinage pour répondre à la demande nationale en carburant», a-t-il précisé. Dans cette interview, le patron du groupe a également annoncé des démarches de la Sonatrach en vue de son retour en Libye, où elle a suspendu la plupart de ses activités en 2014. Selon Toufik Hakkar, une délégation du groupe se rendra en Libye d'ici la fin février afin de préparer avec son partenaire la NOC, la compagnie nationale libyenne, les «conditions de retour en vue de sécuriser les travailleurs et les équipements». Le programme d’investissements sur quatre ans prévoit entre autres une raffinerie à Hassi Messaoud (le plus grand gisement de pétrole en Algérie) et une extension de la raffinerie de Skikda (nord-est) destinée à convertir certains dérivés en carburants. Le président de la Sonatrach a aussi révélé que l’entreprise comptait mettre en service en janvier le quatrième turbocompresseur du gazoduc Medgaz, qui transporte le gaz algérien vers l'Espagne et le Portugal.

    la précisé que le tiers de cet énorme investissement (près de quatre fois le coût du gazoduc Nord Stream 2) impliquerait des partenaires étrangers. «La plus grosse part sera consacrée à l'exploration et la production, pour préserver nos capacités de production, ainsi qu'à des projets dans le raffinage pour répondre à la demande nationale en carburant», a-t-il précisé. Dans cette interview, le patron du groupe a également annoncé des démarches de la Sonatrach en vue de son retour en Libye, où elle a suspendu la plupart de ses activités en 2014. Selon Toufik Hakkar, une délégation du groupe se rendra en Libye d'ici la fin février afin de préparer avec son partenaire la NOC, la compagnie nationale libyenne, les «conditions de retour en vue de sécuriser les travailleurs et les équipements». Le programme d’investissements sur quatre ans prévoit entre autres une raffinerie à Hassi Messaoud (le plus grand gisement de pétrole en Algérie) et une extension de la raffinerie de Skikda (nord-est) destinée à convertir certains dérivés en carburants. Le président de la Sonatrach a aussi révélé que l’entreprise comptait mettre en service en janvier le quatrième turbocompresseur du gazoduc Medgaz, qui transporte le gaz algérien vers l'Espagne et le Portugal.

    Ce turbocompresseur doit permettre d'assurer les approvisionnements du marché espagnol conformément aux quantités contractuelles, estimées à 10,5 milliards de mètres cubes par an, et de répondre aux éventuelles demandes de quantités supplémentaires. L'Algérie a décidé de renoncer, pour des raisons politiques, depuis novembre 2021, à l'exploitation du Gazoduc Maghreb Europe (GME) traversant le Maroc, pour l'approvisionnement de l'Espagne et du Portugal.

    Enfin, lors de son entretien, Toufik Hakkar a mis en avant les derniers résultats du groupe, dont les recettes ont augmenté de 70% en 2021 grâce à une hausse de 19% de ses exportations en hydrocarbures. Il a précisé que la Sonatrach avait exporté pour 34,5 milliards de dollars en 2021 contre 20 milliards de dollars en 2020. Quatrième puissance économique du continent africain, le pays est particulièrement exposé aux variations des prix des hydrocarbures du fait de sa dépendance à la rente pétro-gazière, qui représente plus de 90% de ses recettes extérieures. En 2011, la Sonatrach avait annoncé un plan d'investissement de 60 milliards de dollars pour la période 2011/2015 afin de renforcer ses capacités de production. Mais avec l'effondrement des cours du brut à partir de 2014, le groupe a toutefois réduit ses investissements, qui ont encore été révisés à la baisse après l'éclatement de la pandémie de Covid-19 en 2020 et une nouvelle chute des cours de l'or noir.















    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

  • #2

    la précisé que le tiers de cet énorme investissement (près de quatre fois le coût du gazoduc Nord Stream 2) impliquerait des partenaires étrangers. «La plus grosse part sera consacrée à l'exploration et la production, pour préserver nos capacités de production, ainsi qu'à des projets dans le raffinage pour répondre à la demande nationale en carburant», a-t-il précisé. Dans cette interview, le patron du groupe a également annoncé des démarches de la Sonatrach en vue de son retour en Libye, où elle a suspendu la plupart de ses activités en 2014

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    • #3
      qu'ils se dépêchent avant l'arrivée du gaz de Nigéria ..

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      • #4

        @Paix
        qu'ils se dépêchent avant l'arrivée du gaz de Nigéria ..
        Surtout avant l'arrivé à bas coût des energies renouvelable
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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