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Marrakech sinistrée par la fermeture des frontières, quelques chiffres et témoignages

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  • Marrakech sinistrée par la fermeture des frontières, quelques chiffres et témoignages

    C'est tant mieux! Marrakech doit revenir à ses habitants et non être gangrénée par des touristes de mauvaises intentions.

    - La crise du Covid n'en finit pas de faire des dégâts. À Marrakech, un pan entier de l’économie a été condamné, provoquant fermetures et chômage. Reportage et témoignages d'acteurs sur la situation dramatique que vit la ville ocre.

    Si pour le reste de l’économie, la reprise se fait ressentir au niveau national, pour le tourisme la crise perdure. Marrakech, la première ville touristique du Royaume, vit depuis le début de la pandémie une crise sans précédent.

    Toutes les activités économiques liées au tourisme sont durement atteintes: l’hébergement touristique, l’artisanat, le transport, l’animation touristique et culturelle, la restauration et le commerce.

    Médias24 est allée à la rencontre de ceux qui vivent du tourisme dans la ville ocre et qui se retrouvent dans une situation des plus difficiles. Les chiffres témoignent de cette crise qui touche tant le volet économique que social.

    A Marrakech, la crise racontée par les habitants. Adil, employé dans un stand de restauration. - YouTube

  • #2
    Le secteur touristique traverse une crise sans précédent au Maroc, l'appauvrissement de la population se voit à vu d'œil à Marrakech. Mais ce n'est point dû à la baisse d'attractivité de la ville, mais un choix gouvernemental, celui de fermer les frontières pour atténuer les risques d'explosion de la pandémie. Après dire tant mieux pour les habitants de la ville ils la récupèrent, c'est vraiment être à côté de la plaque, n'importe quel marrakchi préfère voir le retour des touristes.

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    • #3
      La pandémie et le gouvernement fait du zèle

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      • #4
        Je compatis avec les Marrackchi...
        et leur souhaite un retour à la normale au plus tôt.
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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        • #5
          Avec Omicron on va peut être voir la fin de cette pandémie.

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          • #6
            - "et leur souhaite un retour à la normale au plus tôt."

            Ce n'est pas l'avis des citoyens de Marrakech qui en ont marre du touriste. Les habitants de Venise sont dans la même position.

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            • #7
              " On attendait les touristes étrangers, notamment les Français", la dictature marocaine doit cesser de toujours miser sur son curateur français et même imposer des visas à ses citoyens par réciprocité. Mais où sont les touristes indigènes?

              - Dans le souk de Marrakech, « depuis la fermeture des frontières, il n’y a personne »

              Les commerçants du village artisanal jouxtant la place Djemaa El-Fna se demandent s’ils doivent rester ouverts, certains ayant perdu 90 % de leurs revenus. Pour eux, la solution est d’écouler leurs produits sur les plates-formes de vente en ligne. Un défi pour ce secteur traditionnel.

              Les échoppes sont désertes et certains rideaux fermés. Dans les ateliers, les machines sont à l’arrêt, et les tapis, poteries, vanneries exposés sur les étals prennent la poussière. En ce samedi de janvier, le silence et le vide règnent dans l’ensemble artisanal de Marrakech – un espace de production et de vente consacré à l’artisanat marocain situé à proximité de la place Djemaa El-Fna et de la mosquée Koutoubia. « Depuis le Covid-19, le commerce, ça ne marche pas », résume, amer, Mohammed Essaouissi, un graveur-ciseleur, qui expose dans sa boutique toutes sortes d’objets en cuivre, fruit d’un savoir-faire ancestral. « La plupart des artisans sont foutus. Ils souffrent, et personne ne pense à eux. »

              Dans ce haut lieu de la culture traditionnelle, le secteur, étroitement lié au tourisme, se trouve quasiment à l’arrêt. L’automne 2021, pourtant, avait marqué les prémices d’une reprise dans la « ville rouge », jusqu’à ce que les autorités décrètent, le 29 novembre, la suspension de tous les vols de passagers au départ et à destination du royaume chérifien – et ce, jusqu’au 31 janvier 2022 au minimum –, en raison de la propagation rapide du variant Omicron du SARS-CoV-2 dans le monde. Pour les artisans, qui, depuis deux ans, subissent de plein fouet les conséquences de la pandémie, cette décision a été perçue comme le coup de grâce.

              « On attendait les touristes étrangers, notamment les Français qui sont nombreux à venir passer les fêtes de fin d’année ici. Mais ils ne sont pas venus. Depuis la fermeture des frontières, il n’y a personne », se désespère Mohammed Essaouissi. Rien ne laisse présager un rebond rapide de l’activité touristique, d’autant que le Maroc connaît une courbe exponentielle du nombre de contaminations et s’approche du pic de la vague Omicron, attendu pour la deuxième quinzaine de janvier-.

              Le Monde.fr

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