Le français Alstom aura face à lui des industriels, notamment chinois, lors des prochains appels d’offres que lancera le Maroc pour ces deux nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse.
Le Maroc compte relier Marrakech à Agadir — en vue de rapprocher les provinces du Sud — et prolonger jusqu’à Marrakech l’actuelle LGV Tanger-Kénitra-Casablanca. Le coût global de ce méga-projet s’élève à environ 100 milliards de dirhams, soit environ 10 milliards d’euros. Pour réaliser ce projet, le royaume mise sur « un partenariat public et privé ». Les prochains appels d’offre seront bientôt lancés.
L’industriel français Alstom devra faire face à une rude concurrence. L’allemand Siemens, l’espagnol CAF, le coréen Hyundai, ou encore le géant chinois CRRC pourrait soumissionner. En Chine par exemple, Siemens a remporté un gros contrat en acceptant d’importants transferts de technologies qu’Alstom a refusés, fait savoir BFMTV. L’industriel français doit donc faire un gros effort sur le prix pour gagner le marché. Dans ce sens, il pourrait « proposer son nouveau TGVM qui présente un coût d’acquisition 20 % inférieur et — 30 % pour les coûts de maintenance ».
Les relations étroites entre la France au Maroc pourraient être d’une grande aide pour Alstom. « Surtout si de massifs prêts sont à nouveau consentis pour mener à bien ces nouveaux projets ». Paris avait financé le train reliant Tanger à Casablanca inauguré en novembre 2018
bl adi
Le Maroc compte relier Marrakech à Agadir — en vue de rapprocher les provinces du Sud — et prolonger jusqu’à Marrakech l’actuelle LGV Tanger-Kénitra-Casablanca. Le coût global de ce méga-projet s’élève à environ 100 milliards de dirhams, soit environ 10 milliards d’euros. Pour réaliser ce projet, le royaume mise sur « un partenariat public et privé ». Les prochains appels d’offre seront bientôt lancés.
L’industriel français Alstom devra faire face à une rude concurrence. L’allemand Siemens, l’espagnol CAF, le coréen Hyundai, ou encore le géant chinois CRRC pourrait soumissionner. En Chine par exemple, Siemens a remporté un gros contrat en acceptant d’importants transferts de technologies qu’Alstom a refusés, fait savoir BFMTV. L’industriel français doit donc faire un gros effort sur le prix pour gagner le marché. Dans ce sens, il pourrait « proposer son nouveau TGVM qui présente un coût d’acquisition 20 % inférieur et — 30 % pour les coûts de maintenance ».
Les relations étroites entre la France au Maroc pourraient être d’une grande aide pour Alstom. « Surtout si de massifs prêts sont à nouveau consentis pour mener à bien ces nouveaux projets ». Paris avait financé le train reliant Tanger à Casablanca inauguré en novembre 2018
bl adi
Commentaire