Le conflit en Ukraine génère des craintes sur la disponibilité mondiale en engrais et une nouvelle flambée des prix.
La guerre en Ukraine aggrave la situation sur le marché des engrais azotés, déjà très tendue depuis plusieurs mois.
Marc Zribi, chef de l’unité grain et sucre de France AgriMer, est revenu sur le sujet le 9 mars, lors d’une conférence de presse : « Après s’être un peu stabilisés en février, les prix de l’ammonitrate et de l’urée poursuivent leur ascension sur le marché à terme Euronext ».

Le gaz naturel est nécessaire à la production des engrais azotés. Or la Russie représente 20 % des approvisionnements mondiaux et 40 % des approvisionnements européens : « une rupture de la chaîne impactera la disponibilité et les prix des engrais. »
Le gouvernement russe a aussi recommandé aux producteurs d’engrais de suspendre les exportations.
Face à la baisse des disponibilités à l’échelle mondiale, les importateurs reviennent précipitamment aux achats, côté européen comme US.
En Europe, « les prix se sont traités jusqu’à plus de 1 000 $/t Fob, soit une flambée de 400 $/t en une semaine seulement ! », précise Marius Garrigue sur Terre-net. Ceci, « notamment pour des origines nord-africaines et égyptiennes ».
Le Brésil, gourmand en engrais (8,5 % des utilisations mondiales, selon l’Agence nationale brésilienne de recherche agricole, Embraca) et très dépendant des imports russes, se rapproche quant à lui d’autres fournisseurs potentiels et va amplifier l’appui technique aux producteurs pour réduire l’utilisation d’engrais lors de la prochaine campagne.
web-agri.
La guerre en Ukraine aggrave la situation sur le marché des engrais azotés, déjà très tendue depuis plusieurs mois.
Marc Zribi, chef de l’unité grain et sucre de France AgriMer, est revenu sur le sujet le 9 mars, lors d’une conférence de presse : « Après s’être un peu stabilisés en février, les prix de l’ammonitrate et de l’urée poursuivent leur ascension sur le marché à terme Euronext ».

Le gaz naturel est nécessaire à la production des engrais azotés. Or la Russie représente 20 % des approvisionnements mondiaux et 40 % des approvisionnements européens : « une rupture de la chaîne impactera la disponibilité et les prix des engrais. »
Le gouvernement russe a aussi recommandé aux producteurs d’engrais de suspendre les exportations.
Face à la baisse des disponibilités à l’échelle mondiale, les importateurs reviennent précipitamment aux achats, côté européen comme US.
En Europe, « les prix se sont traités jusqu’à plus de 1 000 $/t Fob, soit une flambée de 400 $/t en une semaine seulement ! », précise Marius Garrigue sur Terre-net. Ceci, « notamment pour des origines nord-africaines et égyptiennes ».
Le Brésil, gourmand en engrais (8,5 % des utilisations mondiales, selon l’Agence nationale brésilienne de recherche agricole, Embraca) et très dépendant des imports russes, se rapproche quant à lui d’autres fournisseurs potentiels et va amplifier l’appui technique aux producteurs pour réduire l’utilisation d’engrais lors de la prochaine campagne.
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