Des discussions sont entamées aussi avec deux sociétés européennes pour la mise en place d’une usine de fabrication de pièces détachées.
L’Algérie aura son complexe de montage de voitures. L’échec du projet Fatia n’a pas découragé le gouvernement algérien. Cette question constitue même l’un des axes prioritaires de la stratégie industrielle tracée par le gouvernement.
Le ministre de l’Industrie, Hamid Temmar, a affirmé, jeudi, au Sénat, que des négociations sont en cours avec des partenaires européens et asiatiques pour la création d’une «unité de montage de véhicules».
Temmar n’a pas divulgué la marque de voiture, mais révèle que son département est au stade de l’étude des offres, laissant entendre sur sa lancée, que la démarche algérienne a eu un écho favorable de la part de plusieurs partenaires. Et afin d’éviter justement que ce souhait reste un voeu pieux, le département de Hamid Temmar accorde un soin particulier à ce dossier.
«Nous sommes en train de définir les avantages direct et indirect accordés aux investisseurs étrangers pour la concrétisation de ce projet tant désiré par les Algériens.» Invité à donner plus d’informations sur ce partenariat, le ministre s’est montré peu prolixe surtout que les négociations ne sont pas encore bouclées.
Mais l’on sait d’ores et déjà que le taux d’intégration de l’industrie locale dans ce projet s’élèvera, dans un premier temps, à 15% pour atteindre les 40% après cinq ans.
Toujours dans le domaine de l’automobile, le ministre a fait une deuxième annonce. Elle a trait aux discussions entamées par l’Algérie avec deux sociétés européennes pour la mise en place d’une usine de fabrication de pièces détachées destinées à couvrir la demande locale et régionale.
Les objectifs du projet sont multiples.
Il s’agira, de prime abord, de contrecarrer la contrefaçon qui étouffe le secteur et cause des pertes aussi bien pour le client que pour les concessionnaires. Rappelons que, selon les dernières statistiques des Douanes nationales, les pièces détachées sont en tête des produits contrefaits saisis au niveau des ports. Ils proviennent essentiellement de Chine ou encore des Emirats arabes.
L’autre objectif assigné à ce projet est bien évidemment la création d’emplois, nonobstant, bien sûr, l’intérêt financier du projet: «Le marché algérien offre plusieurs avantages de par l’importance du parc automobile qui contient plus de 2 millions de véhicules», affirme Temmar qui évalue la facture d’importation des véhicules à 3 milliards de dollars classant l’Algérie au deuxième rang au niveau des pays africains importateurs de véhicules. 91% de ces importations se font par le biais des concessionnaires agréés des représentants des marques étrangères.
Sur un autre plan, le ministre de l’Industrie a révélé la création d’une nouvelle direction au niveau de l’Agence nationale pour le développement et la promotion des investissements, Andi.
Cette direction sera consacrée au suivi des projets réalisés par les principaux investisseurs partenaires de l’Algérie, à savoir l’Egypte, la France, les Emirats arabes et la Corée du Sud.
L’autre nouveauté a trait à la mise en oeuvre de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation du foncier. Cette dernière procédera aujourd’hui à la première opération de vente aux enchères de 11 lots de terrain au profit des investisseurs algériens et étrangers.
Achira MAMMERI (L'Expression)
L’Algérie aura son complexe de montage de voitures. L’échec du projet Fatia n’a pas découragé le gouvernement algérien. Cette question constitue même l’un des axes prioritaires de la stratégie industrielle tracée par le gouvernement.
Le ministre de l’Industrie, Hamid Temmar, a affirmé, jeudi, au Sénat, que des négociations sont en cours avec des partenaires européens et asiatiques pour la création d’une «unité de montage de véhicules».
Temmar n’a pas divulgué la marque de voiture, mais révèle que son département est au stade de l’étude des offres, laissant entendre sur sa lancée, que la démarche algérienne a eu un écho favorable de la part de plusieurs partenaires. Et afin d’éviter justement que ce souhait reste un voeu pieux, le département de Hamid Temmar accorde un soin particulier à ce dossier.
«Nous sommes en train de définir les avantages direct et indirect accordés aux investisseurs étrangers pour la concrétisation de ce projet tant désiré par les Algériens.» Invité à donner plus d’informations sur ce partenariat, le ministre s’est montré peu prolixe surtout que les négociations ne sont pas encore bouclées.
Mais l’on sait d’ores et déjà que le taux d’intégration de l’industrie locale dans ce projet s’élèvera, dans un premier temps, à 15% pour atteindre les 40% après cinq ans.
Toujours dans le domaine de l’automobile, le ministre a fait une deuxième annonce. Elle a trait aux discussions entamées par l’Algérie avec deux sociétés européennes pour la mise en place d’une usine de fabrication de pièces détachées destinées à couvrir la demande locale et régionale.
Les objectifs du projet sont multiples.
Il s’agira, de prime abord, de contrecarrer la contrefaçon qui étouffe le secteur et cause des pertes aussi bien pour le client que pour les concessionnaires. Rappelons que, selon les dernières statistiques des Douanes nationales, les pièces détachées sont en tête des produits contrefaits saisis au niveau des ports. Ils proviennent essentiellement de Chine ou encore des Emirats arabes.
L’autre objectif assigné à ce projet est bien évidemment la création d’emplois, nonobstant, bien sûr, l’intérêt financier du projet: «Le marché algérien offre plusieurs avantages de par l’importance du parc automobile qui contient plus de 2 millions de véhicules», affirme Temmar qui évalue la facture d’importation des véhicules à 3 milliards de dollars classant l’Algérie au deuxième rang au niveau des pays africains importateurs de véhicules. 91% de ces importations se font par le biais des concessionnaires agréés des représentants des marques étrangères.
Sur un autre plan, le ministre de l’Industrie a révélé la création d’une nouvelle direction au niveau de l’Agence nationale pour le développement et la promotion des investissements, Andi.
Cette direction sera consacrée au suivi des projets réalisés par les principaux investisseurs partenaires de l’Algérie, à savoir l’Egypte, la France, les Emirats arabes et la Corée du Sud.
L’autre nouveauté a trait à la mise en oeuvre de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation du foncier. Cette dernière procédera aujourd’hui à la première opération de vente aux enchères de 11 lots de terrain au profit des investisseurs algériens et étrangers.
Achira MAMMERI (L'Expression)
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