By Admin20 on 17 mai 2022
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Lors des travaux de la table ronde sur « L’avenir de la santé et de la résilience économique » organisée , hier lundi à Dakar, par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, le Dr Lotfi Benbahmed , a plaidé en faveur des trois axes principaux retenus comme thèmes principaux de la rencontre, à savoir: l’investissement dans le secteur de la santé au profit du développement économique, l’adoption d’une approche innovante du financement de la santé en temps de pandémie et la nécessité de prendre des mesures de motivation pour industrialiser la santé.
Au cours des travaux de la table ronde, le ministre a présenté l’expérience algérienne, qui s’est distinguée par la création d’un ministère dédié à l’industrie pharmaceutique, “ à travers lequel tous les cadres législatifs et réglementaires nécessaires ont été mis en place pour encadrer la filière en créant les structures et les outils nécessaires”.
Le docteur Benbahmed a aussi rappelé l’assistance que l’industrie pharmaceutique nationale a connu un bond qualitatif de plus de 30% ces deux dernières années, en passant de 52% de couverture des besoins en 2019 à 70% en 2022.
Le ministre a souligné que l’Algérie dispose, aujourd’hui d’ environ 196 unités de production pharmaceutique , et le secteur se réjouit de voir ce tissu se développer et s’étendre dans le cadre de l’intégration sous-régionale et continentale.
Au cours de cette table ronde, le ministre Benbahmed a appelé à une approche consensuelle et continentale entre les différents États membres de l’Union africaine, capables de développer l’industrie continentale, en prenant un certain nombre de mesures, telles que la Mise en place de pôles industriels régionaux spécialisés selon le groupe de produits pour améliorer la valorisation du tissu industriel africain et le Co-développement de médicaments entre différents producteurs, notamment de médicaments destinés au traitement des maladies affectant notre continent.
Le ministre de l’industrie pharmaceutique a expliqué aux partenaires africains présents à la table ronde que l’Algérie considère que donner la priorité à la production africaine pour couvrir les besoins des marchés continentaux des médicaments est nécessaire, en levant les barrières à l’exportation des produits pharmaceutiques, et en motivant les organisations internationales qui font des dons à l’Afrique, à les acheter sur le continent chaque fois que cela s’avère nécessaire .
« L’Afrique doit être considérée comme une entité globale. L’Algérie a été parmi les premiers pays à signer et ratifier le traité instituant l’Agence Africaine du Médicament, et même désigné pour abriter son siège. Nous attendons que l’Agence développe l’industrie pharmaceutique continentale et renforce coopération et échanges pharmaceutiques africains », dit le ministre Benbahmed .
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Lors des travaux de la table ronde sur « L’avenir de la santé et de la résilience économique » organisée , hier lundi à Dakar, par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, le Dr Lotfi Benbahmed , a plaidé en faveur des trois axes principaux retenus comme thèmes principaux de la rencontre, à savoir: l’investissement dans le secteur de la santé au profit du développement économique, l’adoption d’une approche innovante du financement de la santé en temps de pandémie et la nécessité de prendre des mesures de motivation pour industrialiser la santé.
Au cours des travaux de la table ronde, le ministre a présenté l’expérience algérienne, qui s’est distinguée par la création d’un ministère dédié à l’industrie pharmaceutique, “ à travers lequel tous les cadres législatifs et réglementaires nécessaires ont été mis en place pour encadrer la filière en créant les structures et les outils nécessaires”.
Le docteur Benbahmed a aussi rappelé l’assistance que l’industrie pharmaceutique nationale a connu un bond qualitatif de plus de 30% ces deux dernières années, en passant de 52% de couverture des besoins en 2019 à 70% en 2022.
Le ministre a souligné que l’Algérie dispose, aujourd’hui d’ environ 196 unités de production pharmaceutique , et le secteur se réjouit de voir ce tissu se développer et s’étendre dans le cadre de l’intégration sous-régionale et continentale.
Au cours de cette table ronde, le ministre Benbahmed a appelé à une approche consensuelle et continentale entre les différents États membres de l’Union africaine, capables de développer l’industrie continentale, en prenant un certain nombre de mesures, telles que la Mise en place de pôles industriels régionaux spécialisés selon le groupe de produits pour améliorer la valorisation du tissu industriel africain et le Co-développement de médicaments entre différents producteurs, notamment de médicaments destinés au traitement des maladies affectant notre continent.
Le ministre de l’industrie pharmaceutique a expliqué aux partenaires africains présents à la table ronde que l’Algérie considère que donner la priorité à la production africaine pour couvrir les besoins des marchés continentaux des médicaments est nécessaire, en levant les barrières à l’exportation des produits pharmaceutiques, et en motivant les organisations internationales qui font des dons à l’Afrique, à les acheter sur le continent chaque fois que cela s’avère nécessaire .
« L’Afrique doit être considérée comme une entité globale. L’Algérie a été parmi les premiers pays à signer et ratifier le traité instituant l’Agence Africaine du Médicament, et même désigné pour abriter son siège. Nous attendons que l’Agence développe l’industrie pharmaceutique continentale et renforce coopération et échanges pharmaceutiques africains », dit le ministre Benbahmed .
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