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Une étude récente: Les projets du Maroc, l’Algérie et l’Egypte pour exporter l’hydrogène vers l’Europe sont irréalistes
May 30, 2022 Leila Benslimane Monde 0
Une nouvelle étude a révélé que les programmes d’exportation d’hydrogène vert vers l’Europe, mis en place par le Maroc, l’Algérie et l’Égypte ne sont pas économiquement réalisables et sont totalement irréalistes du point de vue du transfert d’énergie.
A l’heure où le Maroc, l’Algérie et l’Egypte ont noué des partenariats avec de nombreux pays européens pour produire de l’hydrogène vert et l’exporter vers l’Europe, profitant de sa proximité géographique et des larges ressources d’énergies renouvelables à bas coût, conclut l’étude publiée par le centre de recherche néerlandais Transnational Institute et European Companies Observatory à Bruxelles, les coûts de production rendent le carburant 11 fois plus cher que le gaz naturel, sans tenir compte des coûts de stockage et de transport.
Les pays d’Afrique du Nord se présentent comme un partenaire idéal pour l’Union européenne dans le domaine de la production d’hydrogène vert, et ils rêvent de réaliser d’énormes profits grâce à ces exportations, selon ce qu’a rapporté la plateforme francophone Agnès Ecovin.
L’étude a frustré les espoirs du Maroc, de l’Algérie et de l’Egypte, alors que l’Union européenne vise à importer de l’hydrogène vert à hauteur de 10 millions de tonnes par an d’ici 2030, surtout avec la guerre en Ukraine et la nécessité de réduire la dépendance au gaz russe.
Ces derniers mois, plusieurs projets géants d’hydrogène vert en Afrique du Nord ont été annoncés, notamment la société française Total Irene, qui a décidé de construire une installation de 10,7 milliards de dollars dans un site géant d’une superficie de 170 000 hectares au Maroc.
Le groupe norvégien Scatec a également signé un accord pour construire une usine d’hydrogène vert en Égypte avec un investissement de 5 milliards de dollars, tandis que l’Allemagne a alloué deux milliards d’euros (2,13 milliards de dollars) de fonds publics pour des partenariats dans le secteur de l’hydrogène vert au Maroc, en Namibie, au République démocratique du Congo et Afrique du Sud.
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May 30, 2022 Leila Benslimane Monde 0
Une nouvelle étude a révélé que les programmes d’exportation d’hydrogène vert vers l’Europe, mis en place par le Maroc, l’Algérie et l’Égypte ne sont pas économiquement réalisables et sont totalement irréalistes du point de vue du transfert d’énergie.
A l’heure où le Maroc, l’Algérie et l’Egypte ont noué des partenariats avec de nombreux pays européens pour produire de l’hydrogène vert et l’exporter vers l’Europe, profitant de sa proximité géographique et des larges ressources d’énergies renouvelables à bas coût, conclut l’étude publiée par le centre de recherche néerlandais Transnational Institute et European Companies Observatory à Bruxelles, les coûts de production rendent le carburant 11 fois plus cher que le gaz naturel, sans tenir compte des coûts de stockage et de transport.
Les pays d’Afrique du Nord se présentent comme un partenaire idéal pour l’Union européenne dans le domaine de la production d’hydrogène vert, et ils rêvent de réaliser d’énormes profits grâce à ces exportations, selon ce qu’a rapporté la plateforme francophone Agnès Ecovin.
L’étude a frustré les espoirs du Maroc, de l’Algérie et de l’Egypte, alors que l’Union européenne vise à importer de l’hydrogène vert à hauteur de 10 millions de tonnes par an d’ici 2030, surtout avec la guerre en Ukraine et la nécessité de réduire la dépendance au gaz russe.
Ces derniers mois, plusieurs projets géants d’hydrogène vert en Afrique du Nord ont été annoncés, notamment la société française Total Irene, qui a décidé de construire une installation de 10,7 milliards de dollars dans un site géant d’une superficie de 170 000 hectares au Maroc.
Le groupe norvégien Scatec a également signé un accord pour construire une usine d’hydrogène vert en Égypte avec un investissement de 5 milliards de dollars, tandis que l’Allemagne a alloué deux milliards d’euros (2,13 milliards de dollars) de fonds publics pour des partenariats dans le secteur de l’hydrogène vert au Maroc, en Namibie, au République démocratique du Congo et Afrique du Sud.
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