Face aux demandes de l’Autorité de la concurrence, TF1 et M6 renoncent à leur fusion
Les deux groupes ont annoncé, vendredi soir, mettre un terme à leur projet de mariage. Les contreparties suggérées par l’Autorité de la concurrence pour autoriser l’opération, dont la cession de l’une des chaînes, TF1 ou M6, vidaient l’opération de son sens, regrettent les deux groupes.
Par Sandrine Cassini et Aude Dassonville
Depuis l’été, ils ne se faisaient plus guère d’illusions. Mais tant que la messe n’était pas dite, ils conservaient un tout petit espoir d’aboutir. Dix-huit mois après avoir lancé le processus, les groupes TF1 et M6 ont finalement renoncé à leur mariage.
« Cette décision intervient après l’audition des parties par le collège de l’Autorité de la concurrence [ADLC], les 5 et 6 septembre », ont indiqué Bouygues et RTL Group, vendredi 16 septembre, après la fermeture de la Bourse. Au cours de ces deux jours décisifs, les parties avaient réitéré les engagements qu’elles étaient prêtes à prendre pour répondre aux exigences de l’Autorité – comme garder des régies publicitaires séparées. Les opposants à cette union, eux, avaient répété leurs craintes quant aux conséquences de l’opération : une position ultradominante sur l’audience de la télévision (plus de 40 %) et le marché publicitaire (71 % auraient été entre leurs mains), des menaces sur la diversité de la production audiovisuelle (40 % à eux deux) et les tarifs du marché, etc.
Après les avoir écoutés, les membres du collège de l’ADLC ont apparemment partagé la conclusion tirée par les services de l’institution au terme du rapport d’instruction de 400 pages remis au cours de l’été : pour être autorisée, la fusion devait voir la future entité se départir de l’une des chaînes-phares des deux groupes, soit TF1, soit M6.
Un remède dont les parties n’avaient jamais caché qu’à leurs yeux, il viderait l’opération de son sens.
El Mundo.
Les deux groupes ont annoncé, vendredi soir, mettre un terme à leur projet de mariage. Les contreparties suggérées par l’Autorité de la concurrence pour autoriser l’opération, dont la cession de l’une des chaînes, TF1 ou M6, vidaient l’opération de son sens, regrettent les deux groupes.
Par Sandrine Cassini et Aude Dassonville
Depuis l’été, ils ne se faisaient plus guère d’illusions. Mais tant que la messe n’était pas dite, ils conservaient un tout petit espoir d’aboutir. Dix-huit mois après avoir lancé le processus, les groupes TF1 et M6 ont finalement renoncé à leur mariage.
« Cette décision intervient après l’audition des parties par le collège de l’Autorité de la concurrence [ADLC], les 5 et 6 septembre », ont indiqué Bouygues et RTL Group, vendredi 16 septembre, après la fermeture de la Bourse. Au cours de ces deux jours décisifs, les parties avaient réitéré les engagements qu’elles étaient prêtes à prendre pour répondre aux exigences de l’Autorité – comme garder des régies publicitaires séparées. Les opposants à cette union, eux, avaient répété leurs craintes quant aux conséquences de l’opération : une position ultradominante sur l’audience de la télévision (plus de 40 %) et le marché publicitaire (71 % auraient été entre leurs mains), des menaces sur la diversité de la production audiovisuelle (40 % à eux deux) et les tarifs du marché, etc.
Après les avoir écoutés, les membres du collège de l’ADLC ont apparemment partagé la conclusion tirée par les services de l’institution au terme du rapport d’instruction de 400 pages remis au cours de l’été : pour être autorisée, la fusion devait voir la future entité se départir de l’une des chaînes-phares des deux groupes, soit TF1, soit M6.
Un remède dont les parties n’avaient jamais caché qu’à leurs yeux, il viderait l’opération de son sens.
El Mundo.
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