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Mauritanie : des quotas annuels de pêche attribués à l’Algérie

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  • Mauritanie : des quotas annuels de pêche attribués à l’Algérie

    23 septembre 2022

    L’impératif de promouvoir le domaine de la pêche de manière à réaliser l’intégration et la complémentarité entre l’Algérie et la Mauritanie a été souligné lors de la réunion, jeudi à Alger, de la Commission technique mixte algéro-mauritanienne dans le domaine de la pêche.

    Coprésidant avec le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime, Mohamed Ould Abidine Ould Mayif, les travaux de cette Commission, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi a affirmé que les relations de coopération bilatérale sont confortées par « une nouvelle dynamique à la faveur de la visite effectuée en décembre dernier à Alger, par le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, ayant abouti à la dynamisation de la coopération dans divers domaines.

    Rappelant les accords signés récemment à l’occasion des travaux de la 19e session de la Grande Commission mixte de coopération algéro-mauritanienne tenus début septembre à Nouakchott, M. Salaouatchi a indiqué que le procès verbal de cette session prévoit également l’attribution à l’Algérie de quotas annuels de pêche dans les eaux territoriales mauritaniennes.

    Des quotas de pêche accordés à l’Algérie

    Les rencontres de la Commission technique mixte algéro-mauritanienne dans le domaine de la pêche, tenues récemment à Nouakchott, ont été marquées par « un débat constructif et une concertation fructueuse ayant permis de franchir de grands pas dans l’élaboration du projet cadre de coopération multilatérale dans le domaine de la pêche, de l’aquaculture et du développement de la pêche hauturière », a-t-il rappelé.

    Dans le même sillage, il a ajouté que ce nouveau cadre spécifie les méthodes et techniques d’exploitation des quotas de pêche accordés à l’Algérie et définit le cadre de coopération afin de permettre aux Mauritaniens de tirer profit des potentialités, des produits et des expertises dont recèle l’Algérie dans le domaine de la pêche, de la formation et de la recherche scientifique en matière d’aquaculture marine et continentale, de construction et de réparation des navires de pêche et de transformation des produits halieutiques, en sus de la coopération dans le domaine de la surveillance maritime.

    Promouvoir le domaine de la pêche

    A ce propos, M. Salaouatchi a relevé une réelle volonté chez son homologue mauritanien de « promouvoir le domaine de la pêche, de façon à contribuer à la réalisation de l’intégration et de la complémentarité entre l’Algérie et la Mauritanie ».

    De son côté, le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie Maritime a tenu à remercier l’Algérie, avec laquelle son pays a pu mettre à profit leur coopération notamment dans le domaine de la formation, en bénéficiant de l’expertise de nombre d’instituts algériens.

    S’agissant des objectifs de la Commission, il a affirmé qu’ils s’inscrivent dans le cadre de la concrétisation de la coopération sur la base des intérêts communs des deux pays, notamment en ce qui concerne les quotas de pêche accordés à l’Algérie dans les eaux territoriales mauritaniennes, la formation maritime, la production, le sauvetage maritime, la construction navale et la pisciculture.

    Le ministre mauritanien a relevé « la disposition de la partie algérienne à promouvoir cette coopération au mieux des intérêts communs des deux pays ».

    APS

  • #2
    Étant donné qu'il n' y a même pas une piste praticable,. (grosso-modo), entre la Mauritanie et l'Algérie ,le poisson mauritanien ne pourra donc pas arriver sur les étals du marché au poisson par la route,reste la solution d'une route maritime et là (encore une fois) qu'il n'existe aucune relation entre l'Algérie et le Maroc,les bateaux de pêche dz,qui sont moyens faut il le rappeler et sans expérience notable dans la navigation en haute mer, doivent faire un large détour,a l'aller et le retour، pour éviter les eaux territoriales marocaines .
    c'est la galère pour le pauvre pêcheur dz que la junte envoi lui aussi au charbon.!

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    • #3
      Exact Anzoul , je vois pas comment ces militaires Dz pensent ... حيروني فعقلي car s’ils étaient sage ils auraient oublié le machin polisario et travailler avec le Maroc la main dans la main dans tous les domaines c’est tout benef pour les deux pays , mais avec qui parlera tu ? Peine perdu , ils sont tellement têtu ces militaires dz qu’ils préfèrent crever que de régler le dossier du Sahara en faveur du royaume
      Dernière modification par Volontaire, 24 septembre 2022, 02h25.

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      • #4
        Oh elmarraik, dzair a deja importé du poisson mauritanien, c'etait durant les années 80.
        Comment font alors les bateaux europeens et russes qui pechent dans les eaux mauritaniennes, sénégalaises, sahraoui et maricones??
        En plus les bateaux algériens ne sont pas interdit de passer par les eaux marocaines et si c'etait le cas ils passeront par les eaux espagnoles, qui se trouvent à klk metres des rivages maroki.

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        • #5
          D'abord il faut savoir une chose très importante: un bateau de pêche n'est pas un bateau de transport de poissons.

          Les russes, les espagnols et les autres européens débarquent le poisson soit à Nouadhibou, soit à Las Palmas, soit à Dakhla. Ensuite le poisson est transporté vers sa destination finale soit par route dans des camions frigorifiques qui traversent le Sahara marroqui soit par mer dans des bateaux frigorifiques.

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          • #6
            ils souhaitent comparer la logistique des pays industrialisés et qui ont des années d'expérience avec la logistique d'un pays qui n'a même réussi à régler un bête problème de lait

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            • #7
              Cet accord de pêche va renforcer la coopération entre les deux pays ds les deux sens.

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              • #8
                Comment font alors les bateaux europeens et russes qui pechent dans les eaux mauritaniennes, sénégalaises, sahraoui et maricones??


                Les russes, les espagnols et les autres européens débarquent le poisson soit à Nouadhibou, soit à Las Palmas, soit à Dakhla. Ensuite le poisson est transporté vers sa destination finale soit par route dans des camions frigorifiques qui traversent le Sahara marroqui soit par mer dans des bateaux frigorifiques.


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                • #9
                  Je ne sais pas ce qui te fait rire mais le transport de poissons n'est pas aussi simple que tu l'imagines. La rentabilité en dépend. A quoi bon aller pêcher du poisson dans les eaux mauritaniennes si ce poisson coûte la peau des fesses à l'arrivée. Plus cher que s'il était importé.

                  Ce n'est par hasard si le Maroc a lancé le projet de port de Dakhla atlantique qui est, entre autres, un port de débarquement de poissons. C'est pour être plus proche de la ressource. Les autres ports de débarquement, Agadir, Safi et même Laayoune sont loins et cela joue sur la rentabilité et sur la compétitivité.

                  Un million de tonne de produits de la pêche sera débarqué chaque année dans le port de Dakhla atlantique. Le port de pêche actuel est petit et on ne peut y débarquer que la moitié de cette quantité. Plus la quantité débarquée est grande, plus la rentabilité est grande.

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                  • #10
                    Le sujet porte sur un accord en matiere de pêche et autres entre mauritaniens et algeriens, mais certains trouvent moyen de detourner le debat sur leur future port de dakhla!

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