LE MATIN 03 Octobre 2022 à 13:30
Selon les dernières statistiques de l’Office des Changes, les importations ont progressé de 45% ou de 152 milliards de DH, pour s’établir à 491,6 milliards à fin août. La majorité des groupes de produits est concernée, à commencer par la facture énergétique qui atteint 103 milliards contre seulement 45 il y a un an, sous un double effet prix/volume. Les demi produits ont également flambée (+53%) suite à la forte croissance des achats de l’ammoniac. Idem pour les produits alimentaires (+51% ou +20 milliards) compte tenu de la sécheresse et de la hausse des achats de blé qui ont plus que doublé (effet prix et volume). Les produits bruts ne sont pas en reste : +70% en raison des achats de soufres bruts et non raffinés (+9 milliards).
De leur côté, les exportations ont augmenté de 37% ou de 75 milliards de DH, pour atteindre 277 milliards. Tous les secteurs y ont contribué, à leur tête celui des phosphates et dérivés dont les expéditions se sont appréciées de 68% (+31 milliards) grâce à un effet prix favorable qui a boosté les revenus des engrais naturels et chimiques. Les ventes de l’industrie automobile ont évolué de 29% ou de 15 milliards de DH grâce aux segments construction (+47%) et câblage (+16%). L’agriculture et l’agroalimentaire ont généré, pour leur part, 11 milliards de DH de plus qu’en 2021 (+24%). Enfin, le secteur textile et cuir a amélioré ses ventes à l’export de 29% ou de 6,5 milliards grâce à la bonne tenue de tous les segments : confection, bonneterie et chaussure.
Compte tenu d’une hausse des importations beaucoup plus importante que la progression des exportations, le déficit commercial du Maroc s’est creusé de 56% ou de 77 milliards de DH pour s’établir à 214,7 milliards.
Ce déficit a été partiellement épongé par la bonne tenue des transferts des MRE et le rebond des recettes touristiques.
Selon les dernières statistiques de l’Office des Changes, les importations ont progressé de 45% ou de 152 milliards de DH, pour s’établir à 491,6 milliards à fin août. La majorité des groupes de produits est concernée, à commencer par la facture énergétique qui atteint 103 milliards contre seulement 45 il y a un an, sous un double effet prix/volume. Les demi produits ont également flambée (+53%) suite à la forte croissance des achats de l’ammoniac. Idem pour les produits alimentaires (+51% ou +20 milliards) compte tenu de la sécheresse et de la hausse des achats de blé qui ont plus que doublé (effet prix et volume). Les produits bruts ne sont pas en reste : +70% en raison des achats de soufres bruts et non raffinés (+9 milliards).
De leur côté, les exportations ont augmenté de 37% ou de 75 milliards de DH, pour atteindre 277 milliards. Tous les secteurs y ont contribué, à leur tête celui des phosphates et dérivés dont les expéditions se sont appréciées de 68% (+31 milliards) grâce à un effet prix favorable qui a boosté les revenus des engrais naturels et chimiques. Les ventes de l’industrie automobile ont évolué de 29% ou de 15 milliards de DH grâce aux segments construction (+47%) et câblage (+16%). L’agriculture et l’agroalimentaire ont généré, pour leur part, 11 milliards de DH de plus qu’en 2021 (+24%). Enfin, le secteur textile et cuir a amélioré ses ventes à l’export de 29% ou de 6,5 milliards grâce à la bonne tenue de tous les segments : confection, bonneterie et chaussure.
Compte tenu d’une hausse des importations beaucoup plus importante que la progression des exportations, le déficit commercial du Maroc s’est creusé de 56% ou de 77 milliards de DH pour s’établir à 214,7 milliards.
Ce déficit a été partiellement épongé par la bonne tenue des transferts des MRE et le rebond des recettes touristiques.
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