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Le Maroc afficherait la plus faible croissance de la région MENA cette année (Banque mondiale)

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  • Le Maroc afficherait la plus faible croissance de la région MENA cette année (Banque mondiale)

    Le Maroc afficherait la plus faible croissance de la région MENA cette année (Banque mondiale)


    Moncef Ben Hayoun, 06 octobre 2022 à 15:24







    Selon Ferid Belhaj, les pays de la région ont aujourd’hui besoin d’une gouvernance réfléchie et stratégique afin de surmonter la crise.
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    Dans un nouveau rapport, la Banque mondiale table sur une croissance de 5,5% pour la région MENA en 2022, son taux le plus élevé depuis 2016. Cette évolution tirée par les pays exportateurs de pétrole, à la faveur de la hausse des recettes des hydrocarbures, cache toutefois des disparités d’une économie à l’autre. Le Maroc afficherait la croissance la plus faible de toute la région, soit 1,2%. D’abord, parce que le Royaume a été en 2021 champion de la croissance dans la région avec un taux de 7,9%. Ensuite, après la relance post-Covid, le pays traverse à nouveau une série de chocs défavorables, liés notamment à la sécheresse et aux conséquences de la guerre en Ukraine, mais aussi l’apparition d'importantes pressions inflationnistes après une longue phase de stabilité des prix. En 2023, Le Maroc (+4%) fera mieux que la moyenne de la région MENA (+3,5%), une fois les effets des chocs actuels dissipés.



    L'activité économique des pays arabes semble résister, malgré un contexte incertain marqué par une inflation galopante et l’augmentation des taux d’intérêt mondiaux. Dans son nouveau rapport sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA), la Banque mondiale table sur une croissance de 5,5% pour cette région en 2022, son taux le plus élevé depuis 2016. Cette croissance est toutefois inégale d’un pays à l’autre, précise l’institution de Bretton Woods. Selon ce Bulletin d’information économique, d’environ 250 pages publié en arabe et en anglais, le Maroc afficherait la croissance la plus faible de toute la région MENA, soit 1,2%. De plus, il est le seul pays parmi toutes les économies de la région où la croissance est attendue en dessous de 2% cette année. À la veille de la publication de cette étude, dans un entretien accordé au journal «Le Matin», fin septembre dernier (www.lematin.ma), Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA et l’un des auteurs de ce rapport, s’est exprimé sur les raisons de ce fort ralentissement attendu de l'économie marocaine en 2022.

    D’abord, avec un taux de croissance de 7,9% en 2021, la reprise de l’économie marocaine après la pandémie de la Covid-19 a été plus forte que celle de la plupart des pays de la région MENA. Cependant, le Maroc traverse à nouveau une série de chocs défavorables, liés notamment à la sécheresse et aux conséquences de la guerre en Ukraine, ce qui cause un ralentissement significatif de l’activité économique, mais aussi l’apparition d'importantes pressions inflationnistes après une longue phase de stabilité des prix. «Cette situation – que connaissent la plupart des pays du monde – pose un dilemme pour les autorités, car le resserrement des politiques macroéconomiques qui contribuerait à maîtriser l'inflation pourrait aussi aggraver la décélération de l'économie», a souligné Ferid Belhaj.

    Les pays du CCG soutenus par les recettes pétrolières

    Selon cette nouvelle publication semestrielle de la Banque mondiale, le Maroc fera, également, beaucoup moins que la moyenne des pays de la région MENA importateurs de pétrole, qui devraient pour leur part afficher une croissance de 4,5% en 2022. Ces pays sont davantage exposés au risque de ralentissement de la croissance en Europe, compte tenu de leur plus grande dépendance commerciale vis-à-vis de la zone euro, les pays d’Afrique du Nord les plus proches de l’Europe, à savoir le Maroc, la Tunisie et l’Égypte, étant les plus menacés.
    Les prévisions de la Banque mondiale mettent en évidence des trajectoires de croissance divergentes dans la région. Les pays en développement exportateurs de pétrole devraient enregistrer une augmentation de 5,8% du PIB (Produit intérieur brut), tirée par les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont la croissance atteindrait 6,9% en 2022 à la faveur de la hausse des recettes tirées des hydrocarbures.

    Une gouvernance réfléchie et stratégique

    Pour ce qui est de 2023, la Banque mondiale table sur un rebond de l’économie marocaine avec une croissance de 4%. Le Maroc fera ainsi mieux que la moyenne de la région MENA qui connaîtrait un ralentissement à 3,5% suite à une décélération au niveau des pays exportateurs de pétrole à 3,3% sous l’effet du reflux des cours. Le Maroc fera également mieux que ses voisins la Tunisie (3,3%) et l’Algérie (2,3%). «Le Maroc dispose de plusieurs atouts qui lui permettront de relever les défis, que ce soit la crédibilité de ses institutions de politique macroéconomique ou le niveau d’ambition des politiques structurelles lancées ces dernières années. Tout cela devrait donner les moyens à l’économie marocaine de revenir à une croissance plus robuste, une fois les effets des chocs actuels dissipés», estime Ferid Belhaj.

    Pour l’ensemble de la région MENA, ce rapport intitulé «Un nouvel état d’esprit : Plus de transparence et de responsabilité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord» consacre son thème spécial aux réformes susceptibles de favoriser une reprise économique durable en rendant les institutions publiques plus transparentes et responsables. «L'ensemble des pays de la région MENA devra procéder à des ajustements face à la forte hausse des prix d'importation des denrées alimentaires et autres produits, plus particulièrement si cette hausse conduit à davantage d'emprunts publics ou à une dépréciation des monnaies nationales», indique Ferid Belhaj. Selon le responsable, les pays ont aujourd’hui besoin d’une gouvernance réfléchie et stratégique afin de surmonter la crise après les multiples chocs qui sont venus s’ajouter à la pandémie.

    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

  • #2
    Ainsi donc le Maroc 1,2%, dragon en papier, ne retrouvera pas son PIB d'avant pandémie de sitôt.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      Rien de surprenant. Il paraît que les cours du haschich seraient en déclin et ceci est une explication.

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      • #4
        L'année de reprise réelle est 2023 et non 2022 et pour 2023, voila ce qu'ils disent :

        En 2023, Le Maroc (+4%) fera mieux que la moyenne de la région MENA (+3,5%), une fois les effets des chocs actuels dissipés.

        "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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        • #5
          Seul une croissance forte pouvait permettre au Maroc d’avoir une chance d’ honorer ses dettes…

          Visiblement c’est raté

          Ce pays est pris dans une spirale infernale, croissance en berne, surendettement, facture énergétique qui explose, balance commerciale déficitaire. sécheresse historique…

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          • #6
            Même les soi-disant 10 milliards d'euros envoyés au Maroc par les MRE n'aident pas à juguler l'inflation. Ceci en raison que ces 10 milliards d'euros servent essentiellement à apport3er aide aux ménages des marocains victimes d'une misère indescriptible (à 87%),

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            • #7
              le chocs énergétique va durer encore 5 ans
              hiver 2023 sera encore pire, pas de gaz pour remplir les réserve

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              • #8
                Sérieusement le taux de croissance du Maroc est lié aux taux de remplissage des barrages.

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                • #9
                  En 2019, ils étaient neuf (9) millions de Marocains victimes de la pauvreté. Trois (3) ans plus tard, le nombre a plus que doublé paraît-il.

                  Ceci explique pourquoi, il devient de plus urgent de quitter leur pays par les Marocains.

                  - De la misère et de l'humiliation

                  AU MAROC, LA PAUVRETÉ TOUCHE 24% DE LA POPULATION

                  Petit rappel d’une scène désolante encore fraîche dans nos mémoires: la bousculade qui a fait 15 morts (des femmes) et 5 blessés, le 19 novembre 2017, lors de la distribution de denrées alimentaires par une association locale à Sidi Boulaalam, petit bourg à une soixantaine de kilomètres d’Essaouira, dans la région de Marrakech-Safi.

                  Maroc-Hebdo, le 22 octobre 2019.

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                  • #10
                    Du tout, si leconomie marocaine n’avait pas fait sa metamorphose, oui, mais cette annee on voit clairement que meme avec une secheresse catastrophe, les autres moteurs de l’economie continuent de tourner

                    c’est ça la difference et c’est pour ca que l’Algerie risque la crise cardiaque si elle continue dans sa politique du tout petrole et gaz.

                    Serieusement…


                    Dernière modification par ayoub7, 06 octobre 2022, 17h23.
                    "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                    • #11
                      galaxy ah bon, le taux de remplissage des barrages a une incidence sur le tourisme, l'industrie automobile et aéronautiques les phosphates ou les envois des MRE ? théorie intéressante tu peux nous expliquer quelle est incidence ?

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                      • #12
                        Bien sûr que le remplissage des barrages a une incidence au Maroc.

                        - Au Maroc, Mohammed VI appelle à prier pour la pluie

                        L’appel à l’Istisqa est destiné à conjurer la sécheresse. Une tradition populaire de l’islam qui n’exclut pas le calcul politique.

                        Le roi du Maroc s’intéresse aux questions climatiques. Et pas seulement à la COP21. Ce vendredi 11 décembre, toutes les mosquées du royaume accomplissent la prière de l’Istisqa pour conjurer la sécheresse.
                        (...).
                        En avril 2013, en pleine tempête Cahuzac, François Hollande effectuait une visite d’Etat au Maroc. Devant la communauté française de Casablanca, il se livrait à son exercice favori,l’autodérision : « Je viens, il pleut. Je perpétue donc là aussi une tradition. Tout à l’heure, un membre de la famille royale je ne dirai pas lequel m’a dit qu’il y avait une formule de Lyautey selon laquelle gouverner, c’était pleuvoir. »

                        L’hôte de Mohammed VI semblait découvrir cet adage attribué au maréchal, résident général du protectorat français au Maroc de 1912 à 1925. Ce qui n’avait pas manqué d’agacer certains officiels marocains, convaincus que ce président, décidément, manquait de culture marocaine.

                        Le Monde.fr

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                        • #13
                          ca a toujours été l'histoire de l'économie marocaine. La pluviométrie fait le 3am zine ou pas. Heureusement que la sadaqa des MRE arrive sinon le radeau coulera.
                          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                          • #14
                            Bien entendu! D'ailleurs, c'est pour cela que François Hollande est déifié au Maroc suite à son exploit digne d'un sorcier Sioux: " Je viens, il pleut"

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                            • #15
                              Maroc 2022: Récession record de toute la région MENA !
                              haddou nous doit des explications, vue que les records font partis de son rayon, Et de préférence, il nous épargne les formules genre " la résilience de l'économie du Maroc saluée par machin X ou Y"

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