Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Prix des carburants en Algérie en 2023

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Prix des carburants en Algérie en 2023



    9 novembre 2022

    Le président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil, a évoqué, ce mercredi, les prix des carburants et notamment s’il y aura ou pas d’augmentation l’année prochaine.

    « L’année 2023, je ne pense pas qu’il y aura d’augmentation des prix des carburants », a déclaré M. Nadil. Toutefois, ce dernier, n’écarte pas une éventuelle légère augmentation de quelques centimes.

    « Peut-être qu’il y aura une augmentation de quelques centimes afin de couvrir la marge bénéficiaire des petites stations-service, qui sont en danger », a-t-il expliqué, sur les ondes de la radio chaîne 1. Il a ajouté qu’il y a des stations qui ferment en raison de leur marge bénéficiaire faible.

    Consommation de carburants en 2022

    Concernant la consommation des carburants, Rachid Nadil a livré les chiffres prévisionnels pour l’année 2022. Le président de l’ARH prévoit une consommation totale de 3,3 millions de tonnes d’essence (-3%), 9,9 millions de tonnes de gasoil (+2%) et près de 1,5 million de tonnes de GPLc (+16%) à la fin 2022. « La baisse de la consommation de l’essence s’explique par la hausse de celle du GPLc », a-t-il indiqué.

    Rappelant qu’en 2020 et 2021, années marquées par la pandémie de la Covid-19, il y a eu une baisse de la consommation des carburants, et avec la reprise de l’économie, la consommation est repartie à la hausse cette année. M. Nadil s’attend à une augmentation de la consommation en 2023.

    L’Algérie n’importe plus d’essence

    Le même responsable a souligné que l’Algérie n’importe plus d’essence et que la production couvre les besoins du marché national. « En 2022, la consommation sera de 3,3 millions de tonnes d’essence sur une production totale de 4 millions de tonnes. Même s’il y aura une hausse de la consommation en 2023, la production nationale couvrira les besoins du marché national », a-t-il estimé.

    Pour le gasoil, l’Algérie n’en a pas importé cette année du fait que le marché est couvert par la production nationale, a-t-il noté, en ajoutant que même si la consommation de ce produit augmente l’année prochaine, elle sera comblée par l’importation de petites quantités. S’agissant du GPLc, il a indiqué que le produit est disponible et la production satisfait aux besoins du marché.

    L’Algérie compte 2.700 stations-service

    Rachid Nadil a indiqué que l’Algérie compte actuellement 2.700 stations-service, mais le décret, qui devrait être publié avant la fin de l’année en cours, établira une feuille de route à laquelle ceux qui souhaitent investir dans ce domaine devront adhérer.

    Le président de l’ARH a fait état de l’existence d’un nouveau projet de décret en préparation, qui est à un stade avancé, qui définit et réglemente les conditions et modalités relatives à l’ouverture des stations-service à l’avenir, pour assurer un équilibre géographique et couvrir tous les besoins exprimés dans les différentes régions du pays.

    Utilisation du GPLc

    En ce qui concerne la progression de l’utilisation du GPLc, Rachid Nadil a fait savoir qu’il existe actuellement 1.300 stations-service où il est possible de s’approvisionner en ce carburant, environ 50% du nombre total des stations-service au niveau national.

    Avant la fin de l’année en cours, a-t-il dit, 100.000 véhicules auront été convertis au GPLc, ce qui portera le parc national à plus de 850.000 véhicules qui circuleront avec ce carburant.

    Le président de l’ARH a indiqué que la hausse de la demande sur le GPLc s’explique par son prix bas de 9 dinars le litre, ainsi qu’aux mesures incitatives adoptées par l’Etat, notamment le coût de l’acquisition et d’installation du Kit GPL qui est de 70.000 dinars et l’Etat contribue à hauteur de 50% de son coût.

    Ae

  • #2
    Le seul avantage c'est que la harga dzairia ne coûte rien en essence.

    Commentaire


    • #3
      Le plus important est de ne pas importer l'essence, le gazoil et le gpl

      Commentaire


      • #4
        Le même responsable a souligné que l’Algérie n’importe plus d’essence et que la production couvre les besoins du marché national.
        merci qui ?

        Ould kaddour bien sûr

        Commentaire


        • #5
          Oui, pour le diesel.

          Commentaire


          • #6
            merci qui ?

            Ould kaddour bien sûr


            Algérie – Ould Kaddour : la justice requiert 18 ans de prison contre l’ex-PDG de Sonatrach


            À l’issue d’un procès qui s’est achevé tard dans la nuit de mardi à mercredi, le parquet d’Alger a requis 18 ans de prison ferme contre l’ancien PDG de Sonatrach, poursuivi dans le cadre de l’affaire de l’acquisition en 2018 de la raffinerie Augusta, dans le sud de l’Italie.

            Reporté à deux reprises, le procès de l’affaire de la raffinerie Augusta acquise par Sonatrach en 2018 s’est achevé tard dans la nuit du 8 au 9 novembre. Le procureur a eu la main lourde en requérant 18 ans de prison contre l’ancien PDG de la compagnie pétrolière Abdelmoumen Ould Kaddour, jugé en compagnie de trois autres anciens cadres.

            Patron du groupe pétrolier entre mars 2017 et avril 2019, Ould Kaddour est poursuivi pour « dilapidation de fonds publics, abus de fonction et conflit d’intérêts et privilège d’un tiers dans un marché public » dans le cadre de l’acquisition, en décembre 2018, de cette raffinerie située dans le sud de l’Italie. Ancien vice-président du département Commercialisions, Ahmed el-Hachemi Mazighi, qui a piloté le projet de rachat d’Augusta, ainsi que Ali Raissi et Brahim Boumarouf, sont également poursuivis dans le cadre du même dossier.

            Appelé à la barre, Ould Kaddour s’est longuement expliqué sur la genèse et les motifs du rachat de cette raffinerie mise en service dans les années 1950, ainsi que sur les montants déboursés par le groupe pétrolier. Il explique avoir élaboré dès sa nomination la stratégie « SH 2030 », qui visait notamment à développer les filières exploration, production et transport.

            Cette stratégie passait par la construction et l’acquisition de plusieurs raffineries afin de diminuer la facture d’importation de carburant raffiné. « L’objectif d’Augusta était de réduire la facture d’importation des produits raffinés qui était de 2 milliards de dollars chaque année », soutient Ould Kaddour devant le juge.


            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

            Commentaire


            • #7
              la raffinerie Augusta a quand même fait 500 million de $ de bénéfice en 2021 et pour 2022 sonatrach devrait amortir achat de cette raffinerie
              en fin de compte Ould Kaddour a fait un bon investissement

              Commentaire


              • #8
                c'est gratuit, l'essence en Algérie.
                ca attire les contrebandiers.
                une frontière fermée, ca reste poreuse.

                ca favorise aussi le gaspillage.

                Commentaire


                • #9
                  e seul avantage c'est que la harga dzairia ne coûte rien en essence
                  jalouse

                  Commentaire


                  • #10
                    Avec ses cinq raffineries, et son autosuffisance, l'algerie est en passe de passer d'un pays importateur de carburant à pays exportateur, tout comme pour le ciment et autres produits sucre, huile....etc

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X