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Maroc : entre 2016 et 2021, la valeur des expéditions de fruits a plus que doublé pour atteindre 1,5 milliard $

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  • Maroc : entre 2016 et 2021, la valeur des expéditions de fruits a plus que doublé pour atteindre 1,5 milliard $

    Agence Ecofin) - Au Maroc, le secteur agricole est le pilier de l’économie. A côté des cultures comme l’olive, le blé et les dattes, le segment fruiticole affiche depuis quelques années, une croissance soutenue de ses ventes sur le marché international.

    Au Maroc, la filière fruits a porté le secteur agricole sur ces 5 dernières années. Selon le dernier rapport du Département américain de l’agriculture (USDA), le montant généré par les exportations de ce segment s’est élevé à 1,5 milliard $ en 2021, soit plus que le double de la valeur enregistrée en 2016 (729 millions $). Cette performance a permis à l’industrie fruiticole de peser pour plus du tiers des expéditions agricoles totales en 2021 alors qu’elle n’occupe que 7 % des superficies cultivées.

    D’après l’USDA, cette dynamique de l’industrie est non seulement portée par l’accroissement de la production, mais aussi par un développement de la logistique portuaire qui a amélioré la gestion des flux vers les marchés proches comme l’UE. Le marché communautaire a notamment absorbé 70 % des ventes en valeur avec pour principale destination l’Espagne et la France.

    Plus globalement, il faut souligner que dans le Royaume chérifien, l’essentiel du bond enregistré entre 2016 et 2021 a été le fait des fruits rouges. Cette catégorie qui est composée de la fraise, de la myrtille et de la framboise a contribué à hauteur de 60 % à la croissance des envois sur ladite période.

    Alors que les recettes générées par la myrtille sont passées de 71 millions $ à 300 millions $ entre 2016 et 2021, celles tirées de la framboise ont augmenté de 300 % à 252 millions $. Pour sa part, la fraise a fourni 173 millions $ en 2021 contre 107 millions $.

    Derrière les fruits rouges arrive la pastèque dont les expéditions ont généré 170 millions $ en 2021 avec une explosion des volumes qui ont atteint plus de 257 000 tonnes contre seulement 79 600 tonnes en 2016.

    Pour rappel, le Maroc est actuellement le 15ème exportateur mondial de fruits en valeur même s’il ne fournit que 2 % du commerce global.

  • #2
    Belle performance 1,5 milliards en 1ans c'est quand même10 jours d'exportation algérienne de pétrole.

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    • #3
      Belle relative performance en effet
      ça a marché jusqu à il y'a 3 années
      On s est rendu compte que le Maroc exporté en réalité une denrée rare L EAU
      SAVEZ VOUS COMBİEN İL FAUT DE LİTRES D EAU
      POUR PRODUİRE UN KG DE PASTEQUE
      Gone with the Wind.........

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      • #4
        Ces exportations agricoles sont une question de vie ou de mort pour l'économie Marocaine

        Le pays ne peut ni se passer des millards $ des exports pour la balance commerciale/ des paiements , ni les millions d'emplois

        n'oubliez pas que malgré que 40 % de la population active travaille dans l'agricole , le taux de chomage depasse les 11%

        Pour le moment les services et l'industrie ne créént que tres peu d'emplois pour résorber un potentiel move des emplois de l'agriculture

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        • #5
          Les exportations d'HC sont également une question de vie ou de mort pour d'autre....Le pb réside d'abord dans l'éventail des exportations. Mieux vaut 1 ou 2 mds de çi delà que de tenir sur un seul produit.
          c'est vital en effet et pas que pour la balance des paiements. L'agriculture est vitale tout court. Elle nous permet d'avoir le meilleurs taux de couverture en produits alimentaire de la zone Mena

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          • #6
            Maroc : entre 2016 et 2021, la valeur des expéditions de fruits a plus que doublé pour atteindre 1,5 milliard $
            L'economie marocaine tourne à vide
            Dette publique: Le Maroc doit rembourser près de 1,5 milliard de dollars

            La devise américaine est sur un plus haut de 20 ans face à l’Euro et les autres monnaies ne font guère mieux, étant donné que le Dollar est soutenu
            par le resserrement de la politique monétaire américaine.


            Pour les pays importateurs, comme le Maroc, cela a un impact réel sur le coût de nos importations en Dollar et donc sur le pouvoir d’achat. Le Dirham a beaucoup baissé face au Dollar, dépassant le seuil des 10,25 MAD/USD pour la première fois depuis 2020, ce qui l’a ramené à un plus bas de 20 ans face au Dollar.

            En réalité, le Maroc doit rembourser 43 Mds de dirhams de dettes extérieures cette année. Sur ce montant, 17 Mds de dirhams sont sous forme d’eurobonds (dette de marchés libellée en Dollar).

            Les projections réalisées par le ministère des Finances montrent que cette tombée de 2022 est l’une des plus importantes à horizon 2030 aux côtés de celle de 2024 où le Royaume devra faire face à une tombée de 25 Mds de dirhams.

            Comment rembourser cette dette ?

            Le Trésor peut soit «Rouler la dette» en remboursant une dette arrivée à échéance grâce à un emprunt du même montant.

            Cela revient à emprunter à nouveau sur les marchés internationaux avec un risque quasi-certain d’emprunter plus cher car le Dollar s’apprécie et les taux de la FED également.

            Quand bien même la prime de risque serait intéressante, le coût additionnel d’un roulement est inévitable. L’autre moyen consiste à utiliser le marché intérieur de la dette et puiser dans nos réserves de change pour faire face à cette dette.

            Si techniquement cette solution est possible,elle aura des conséquences désastreuses en asséchant les liquidités sur le marché intérieur, ce qui se traduira par une hausse importante des taux et, de manière générale, du coût de l’argent.


            L’Etat semble d’ailleurs se diriger vers la première option puisqu’une source au ministère des Finances avait déclaré à l’agence Bloomberg, en juin, que le Royaume pourrait vers la première option puisqu’une source au ministère des Finances avait déclaré à l’agence Bloomberg, en juin, que le Royaume pourrait lever jusqu'à 25 milliards de DH (soit 2,5 milliards de dollars) cette année sur les marchés internationaux.

            Toutefois, ce dernier doit encore décider de la taille, du timing et de la maturité de l'émission. Mais les traders sur le marché des taux sont quasiment indifférents à ces informations qui ne les ont rassurés qu’un court moment. Car depuis, le marché est anxieux et les taux montent relativement vite.

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            • #7
              Donner la part belle aux investisseurs le problème que la majorité de l'agriculture est aux mains de français qui rapatrie les bénéfices les exportations sont juste synonyme d'emplois le seul gains du Maroc.

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              • #8
                Arriver à dire autant de sottises avec si peu de mots, relève de la performance

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                • #9
                  Vider les barrages et les nappes phréatiques pour des tomates et 1,5 milliard de devises ce n’est pas du tout un exploit, c’est une catastrophe écologique
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                  • #10
                    Kech sur le fonds ils n'ont pas tort

                    Le Maroc laisse des entreprises détenues à 100%, exploiter (sur-exploiter?) les réserves d'eau pour produire une agriculture intensive ...et rapatrier leurs profits soient par un mécanisme de transfer pricing (les fameux "Management fees") ou par la distribution de dividendes.

                    Le Maroc gagnent des emplois et un peu de fiscalité (IS et retenue sur dividendes, et by the way merci pour l'info sur l'autre topuc ) mais perd une ressource vitale: l'eau

                    Je ne te parle même pas des délires de certaines boites étrangères qui souhaitent / produisent des légumes comme l'avocat (qui se cultive dans les régions tropicales comme le Mexique) alors que le Maroc est semi-aride.



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                    • #11
                      Les amis, cette question est très largement débattue au maroc. 90% des occurrences viennent de la presse marocaine. Des débats animés ont eu lieu à l'assemblée. Des campagnes de boycott sont menées, des manifestations....bref, et a l'eaune de la sécheresse qui nous frappe, nombre de marocains, sinon la majorité rejette une partie du modèle agricole actuelle. Je valide nombre d'arguments (exportation de l'eau, loi de 2021 permettant aux étranger d'exploiter les terres etc etc). Du reste, plusieurs mesures d'urgence ont été prises : plus de subventions sur la pastèque, avocats etc :

                      https://medias24.com/2022/09/29/lirr...subventionnee/.

                      Il est clair que des erreurs ont été commises. L'essentiel est que le débat puisse avoir lieu et que les gouvernants changent ce qui ne va pas, le tout dans un cadre démocratique.
                      ​​​.aucun détracteur de la politique agricole n'est jeté en prison (lisez najib akesbi), personne n'est empêché de s'exprimer, des campagnes de boycott massif sont menées par la société civile sans que personne ne soit opprimé (le boycott qui visait le groupe akhenouch) et in fine, un gvt qui corrige ses erreurs.
                      What Else ?
                      Dernière modification par Kech, 20 novembre 2022, 11h11.

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                      • #12
                        Kech tu parles de debats, mais cela ressemble à du "cause toujours tu m'interesses"

                        Comme d'hab le gouvernement Marocain semble agir dans l urgence et la précipation (là ce n'est pas une "erreur" mais d'incompétences (au mieux) )

                        "fin des subventions" : sérieux on donnait des subventions à ces gens là pour vider les nappes phréatiques

                        Les politiques agricoles ne sont font ils pas au Maroc avec des géologues , météorologues? Comme je t'ai dis, ce qui se produit actuellement au Maghreb en termes de séchersse a été prévu il y a cela des décennies.

                        Mon avis (et seulement mon avis): Le gouvernement Marocain n'a pas le choix que de continuer dans cette voie pour la simple raison que le secteur agricole emploie 40% de la Population Active (oui oui 40% !!!!). Malgré cela le taux de chomage est de 10% (officiellement).

                        Toutes pertes d'emplois dans l'agriculture entrainerait un raz-de-marée de contestations

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                        • #13
                          100% des pays, y compris les usa subventionnent l'agriculture (terre et eau). Ĺà n'est pas le problème.
                          les arguments que tu avances valent pour quasiment tout les pays. Personne n'a vraiment anticipé le changement climatique, y compris des pays autrement plus avancé que le maroc. Demandez aux espagnoles.
                          agir dans l'urgence, c'est le lot de tout le monde. Lisez les débats de la cop.
                          Tout l'arc méditerranéen va être durement impacté dans les décennies à venir.
                          quant à la population agricole, ça tient à l'histoire et ça concerne également plusieurs pays méditerranéens qui ont une production agricole significative : egypte 30%, Turquie, syrie 25%....

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                          • #14
                            Les USA sont une super-puissance technologique et financière et une bonne partie de leur pays n'est pas semi-aride. Au pire, Elon Musk créera une technologie qui transformera le sable en eau potable

                            L'Espagne, membre de l'UE, peut s'appuyer sur l'entre-aide européénes de puissances moyennes comme la France ou l'Allemagne. etc etc

                            Egypte a le Nil (même si ils sont à 2 doigts de rentrer en guerre contre l'Ethiopie à ce sujet)

                            Le soucis du Maroc est que c'est un pays pauvre , sans technologie, sans hydrocarbures (ou autre ressources naturelles)...et deja très très endettés. Le Maroc fonce dans le mur pour quelques dollars et emplois...et des arrieres pensées politiques

                            D'ailleurs, pourquoi ne pas arreter la culture du canabis, très gourmand en eau, et qui est hram en plus?

                            Le régime Marocain marche sur des oeufs. Le pays n'est pas à l'abri de contestations massives si les "bonnes" décisions sont prises

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                            • #15
                              et plus globalement, j'étais à Madagascar il y a de cela quelques semaines.

                              Les enfants au bord des routes ne demandent plus de l'argent ou de la nourriture...mais de l'eau

                              Qu'Allah nous préserve tous de la soif

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