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Ce qui bloque l'essor des filières
Le ministère de l'Industrie devra procéder au recadrage des besoins et élaborer une carte exhaustive des filières à développer.
Une nouvelle dynamique couve dans le secteur de l'industrie mécanique en Algérie. Beaucoup de facteurs concourent à un essor important dans ce secteur naissant, consolidé par des conditions favorables et déterminantes, à plus d'un titre. Parmi ces conditions, l'évolution fulgurante de plusieurs filières d'activités de sous-traitance de pièces de rechange dues à la cessation des importations. Il y a également cette volonté politique affichée du président de la République de renforcer le taux d'intégration dans l'ensemble des activités industrielles, afin de renforcer le PIB national. Mais force est de constater que le choses n'avancent pas à la bonne vitesse, ni sur la bonne voie pour certaines filières. Or, selon des experts nationaux, il existe sur le terrain de la réalité un potentiel extraordinaire qui ne demande qu'à être exploité.
C'est le cas de ces laboratoires scientifiques universitaires et d'autres privés très performants, spécialisés dans les prestations de services en relation avec la mécanique. Des laboratoires universitaires et privés, des opérateurs et des entreprises qui assurent des prestations commerciales de grande qualité, mais qui restent sous-exploités, voire même dévalorisés. Ils sont plusieurs experts et spécialistes à admettre que le pays manque de stratégie claire en la matière et une vision globale, à même de permettre une réorganisation du secteur et d‘asseoir une certaine dynamique génératrice d'un tissu national cohérent.
À ce titre, le problème de l'homologation constitue un véritable handicap pour l'essor de cette industrie naissante, réclamant une solution juste et réfléchie sur la base des standards internationaux. La fabrication mécanique et l'usinage des pièces de rechange, même celles de précision existent sur le terrain, mais restent très mal encadrés, voire même pas du tout. Cela dit, les facteurs de succès existent, mais restent très mal pris en charge, ni optimisés. Le ministère de l'Industrie devra procéder au recadrage des besoins exprimés par le tissu industriel national, afin d'élaborer une carte exhaustive des filières à développer. En effet, ils sont plusieurs secteurs en forte croissance, dont les besoins en pièces de rechange et de mécanisation se sont accrus ces dernières années.
Certains secteurs névralgiques comme celui de l'énergie ou encore de l'agriculture semble aller vers l'indépendance ou l'autosuffisance en matière de fabrication de pièces de rechange et de mécanique. À l'instar des laboratoires spécialisés dans la mécanique, certains groupes publics et privés arrivent à rivaliser avec les produits d'importation, sans pour autant connaître un réel essor. Les raisons, il faudra les trouver et les traiter. L'exemple de la compagnie nationale Sonatrach est assez éloquent en la matière. «La Sonatrach a réussi à cesser ses importations de pièces de rechange économisant, ce faisant, plus de 30 millions d'Euros en 2022, grâce au recours à la production nationale de pièces mécaniques», devait confier à Skikda Fattouhi Nesreddine, vice-président de l'activité LQS Sonatrach. En 2021, la compagnie nationale a signé plus de 1.700 contrats avec des entreprises algériennes, pour un montant global de plus de 430 milliards DA, l'équivalent de 3,2 milliards de dollars US.
Sonatrach qui a entamé en 2020 cette reconnaissance des capacités du tissu industriel national, en matière de fabrication mécanique et usinage de pièces de rechange, oeuvre à renforcer le contenu local et à consolider le tissu existant. «Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la stratégie de Sonatrach visant à encourager le contenu local», devait encore préciser Fettouhi Nasreddine qui a annoncé qu'en 2023 «Sonatrach passera au stade de fabrication d'autres pièces électroniques et électriques et autres bien plus compliquées, assurée par des cadres et techniciens du groupe dans le développement du contenu local dans les projets du groupe». L'exemple de la compagnie Sonatrach devra inspirer les uns et les autres, afin de mettre en oeuvre une stratégie cohérente en la matière. Aussi, les responsables du secteur devront lancer la réflexion autour d'une production nationale à revigorer et à orienter en fonction d'une carte des besoins, selon les experts.
Il s'agit également de réorganiser et de développer les filières mécaniques et les sous-traitants, sur la base d'un audit et d'un diagnostic exhaustif afin de corriger le tir pour plus de performance et d'efficience. Les experts estiment que les professionnels devront s'organiser en associations ou en cluster afin de contribuer au développement du secteur, de mutualiser leurs moyens et de proposer les solutions adéquates. Le secteur de l'industrie a également la responsabilité de réorganiser les filières et d'accompagner ces opérateurs et ces laboratoires, notamment pour ce qui est de la problématique de l'homologation.
l'expression.dz
Le ministère de l'Industrie devra procéder au recadrage des besoins et élaborer une carte exhaustive des filières à développer.
Une nouvelle dynamique couve dans le secteur de l'industrie mécanique en Algérie. Beaucoup de facteurs concourent à un essor important dans ce secteur naissant, consolidé par des conditions favorables et déterminantes, à plus d'un titre. Parmi ces conditions, l'évolution fulgurante de plusieurs filières d'activités de sous-traitance de pièces de rechange dues à la cessation des importations. Il y a également cette volonté politique affichée du président de la République de renforcer le taux d'intégration dans l'ensemble des activités industrielles, afin de renforcer le PIB national. Mais force est de constater que le choses n'avancent pas à la bonne vitesse, ni sur la bonne voie pour certaines filières. Or, selon des experts nationaux, il existe sur le terrain de la réalité un potentiel extraordinaire qui ne demande qu'à être exploité.
C'est le cas de ces laboratoires scientifiques universitaires et d'autres privés très performants, spécialisés dans les prestations de services en relation avec la mécanique. Des laboratoires universitaires et privés, des opérateurs et des entreprises qui assurent des prestations commerciales de grande qualité, mais qui restent sous-exploités, voire même dévalorisés. Ils sont plusieurs experts et spécialistes à admettre que le pays manque de stratégie claire en la matière et une vision globale, à même de permettre une réorganisation du secteur et d‘asseoir une certaine dynamique génératrice d'un tissu national cohérent.
À ce titre, le problème de l'homologation constitue un véritable handicap pour l'essor de cette industrie naissante, réclamant une solution juste et réfléchie sur la base des standards internationaux. La fabrication mécanique et l'usinage des pièces de rechange, même celles de précision existent sur le terrain, mais restent très mal encadrés, voire même pas du tout. Cela dit, les facteurs de succès existent, mais restent très mal pris en charge, ni optimisés. Le ministère de l'Industrie devra procéder au recadrage des besoins exprimés par le tissu industriel national, afin d'élaborer une carte exhaustive des filières à développer. En effet, ils sont plusieurs secteurs en forte croissance, dont les besoins en pièces de rechange et de mécanisation se sont accrus ces dernières années.
Certains secteurs névralgiques comme celui de l'énergie ou encore de l'agriculture semble aller vers l'indépendance ou l'autosuffisance en matière de fabrication de pièces de rechange et de mécanique. À l'instar des laboratoires spécialisés dans la mécanique, certains groupes publics et privés arrivent à rivaliser avec les produits d'importation, sans pour autant connaître un réel essor. Les raisons, il faudra les trouver et les traiter. L'exemple de la compagnie nationale Sonatrach est assez éloquent en la matière. «La Sonatrach a réussi à cesser ses importations de pièces de rechange économisant, ce faisant, plus de 30 millions d'Euros en 2022, grâce au recours à la production nationale de pièces mécaniques», devait confier à Skikda Fattouhi Nesreddine, vice-président de l'activité LQS Sonatrach. En 2021, la compagnie nationale a signé plus de 1.700 contrats avec des entreprises algériennes, pour un montant global de plus de 430 milliards DA, l'équivalent de 3,2 milliards de dollars US.
Sonatrach qui a entamé en 2020 cette reconnaissance des capacités du tissu industriel national, en matière de fabrication mécanique et usinage de pièces de rechange, oeuvre à renforcer le contenu local et à consolider le tissu existant. «Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la stratégie de Sonatrach visant à encourager le contenu local», devait encore préciser Fettouhi Nasreddine qui a annoncé qu'en 2023 «Sonatrach passera au stade de fabrication d'autres pièces électroniques et électriques et autres bien plus compliquées, assurée par des cadres et techniciens du groupe dans le développement du contenu local dans les projets du groupe». L'exemple de la compagnie Sonatrach devra inspirer les uns et les autres, afin de mettre en oeuvre une stratégie cohérente en la matière. Aussi, les responsables du secteur devront lancer la réflexion autour d'une production nationale à revigorer et à orienter en fonction d'une carte des besoins, selon les experts.
Il s'agit également de réorganiser et de développer les filières mécaniques et les sous-traitants, sur la base d'un audit et d'un diagnostic exhaustif afin de corriger le tir pour plus de performance et d'efficience. Les experts estiment que les professionnels devront s'organiser en associations ou en cluster afin de contribuer au développement du secteur, de mutualiser leurs moyens et de proposer les solutions adéquates. Le secteur de l'industrie a également la responsabilité de réorganiser les filières et d'accompagner ces opérateurs et ces laboratoires, notamment pour ce qui est de la problématique de l'homologation.
l'expression.dz
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