Cela se passe à Si Mustapha dans la wilaya de Boumerdès. Si les autorités venaient à débloquer ce projet, au moins une centaine d'emplois seront créés sans compter les emplois indirects.
Dieu préservez-moi, préservez mes amis et mes ennemis de la machine bureaucratique algérienne. Elle est tellement puissante qu'elle ne s'enraye jamais même avec des grains de sable siliceux. Heureux ceux qui n'ont pas croisé sur leur chemin ce monstre anonyme. Ce n'est pas le cas hélas de Ahmed Benchiha gérant de la Sarl Watania Trans spécialisée dans la transformation industrielle et la valorisation des substances minérales. Il s'agit d'un créneau très porteur pour l'économie nationale.
Le développement du secteur, l'intensification de l'extraction et de la transformation minérale induira à coup sûr un développement des industries chimique, métallurgique, électrique et électronique qui généreront des chaînes de transformation, un gain en devises. À cela s'ajoutera incontestablement la création d'emplois directs et indirects et un développement local, voire régional qui alimentera les collectivités locales. Ce constat n'interpelle-t-il pas les autorités afin d'étudier et d'analyser ces situations? Le marché national est demandeur de produits et substances miniers, notamment en cette phase cruciale de développement nécessitant la contribution de tous les secteurs afin de sortir de l'ornière du tout-hydrocarbures. Mais les déboires subis par le gérant de la Sarl Watania trans, Ahmed Benchiha, renseignent sur l'ampleur du mal bureaucratique qui ronge le pays de l'intérieur.
En 2019, on lui attribue une décision d'exploitation pour installer ses équipements sur une assiette de deux hectares. Puis le terrain est entré en litige entre l'APC et les domaines et la galère commence. Quelques années plus tard, les domaines reprennent le terrain mais la décision d'exploitation a expiré puisqu'elle n'avait que six mois de validité. Et c'est justement à ce niveau-là que se situe le blocage. Où est la responsabilité de l'investisseur qui a payé toutes les taxes et les frais y affairant? Il écrit alors aux autorités, la wilaya, les domaines, l'APC, et bien évidemment il ne reçoit pas de réponse. Malgré la bonne volonté du wali, son dossier reste bloqué à ce jour et dans cette mauvaise affaire il n'est pas exagéré d'affirmer que toute l'Algérie est perdante, l'entreprise est à l'arrêt donc ne crée pas d'emplois où travailleront des jeunes algériens, les autorités locales accusent un grand manque à gagner puisqu'elles ne perçoivent pas de contributions et le Trésor public paye en devises sonnantes et trébuchantes des matières premières ou transformées qu'il importe au lieu de les extraire en Algérie.
Pourquoi tant de gâchis? Cela se passe à Si Mustapha dans la wilaya de Boumerdès dont le site est une ancienne carrière. Si les autorités venaient à débloquer ce projet au moins une centaine d'emplois seront créés sans compter les emplois indirects. Watania Trans exploite une carrière de sable à Tougourt aux avantages insoupçonnés. «Ce sable contient 99% de silice ce qui la place parmi les plus convoitées dans le monde», affirme le propriétaire de l'entreprise qui voit grand dans ses projets. Les domaines d'usage de la silice sont très variés et surtout ils permettent d'épargner au pays des dépenses en devises.
À titre d'exemple, on peut fabriquer des isolants pour la haute tension actuellement importés d'Italie, fabriquer du silicate de sodium, un produit très usité dans l'industrie cosmétique et la fabrication de détergents qui sont également importés. À ces usages, l'investisseur propose de relancer des entreprises publiques qui sont à l'arrêt comme celle activant dans le verre. La diversification de l'économie nationale est un objectif majeur inscrit dans le nouveau modèle de croissance de notre pays, notamment par le biais des ressources minérales qui doivent servir de carburant au développement économique, catalyseur d'une croissance multisectorielle inclusive et au développement des marchés des ressources. Ceci passe par une connaissance exhaustive du potentiel et du patrimoine minier.
«Si on me libère j'ai l'intention de créer également une école de formation dans la maçonnerie mais qui sera spécialisée dans les nouvelles technologies», souhaite Ahmed Benchiha qui confie avoir formulé une demande pour acquérir l'ancien siège de SNC Lavalin dans la wilaya de Bordj Ménaïel. «Ma demande est restée lettre morte depuis...2021», regrette-t-il.
l'expression.dz
Dieu préservez-moi, préservez mes amis et mes ennemis de la machine bureaucratique algérienne. Elle est tellement puissante qu'elle ne s'enraye jamais même avec des grains de sable siliceux. Heureux ceux qui n'ont pas croisé sur leur chemin ce monstre anonyme. Ce n'est pas le cas hélas de Ahmed Benchiha gérant de la Sarl Watania Trans spécialisée dans la transformation industrielle et la valorisation des substances minérales. Il s'agit d'un créneau très porteur pour l'économie nationale.
Le développement du secteur, l'intensification de l'extraction et de la transformation minérale induira à coup sûr un développement des industries chimique, métallurgique, électrique et électronique qui généreront des chaînes de transformation, un gain en devises. À cela s'ajoutera incontestablement la création d'emplois directs et indirects et un développement local, voire régional qui alimentera les collectivités locales. Ce constat n'interpelle-t-il pas les autorités afin d'étudier et d'analyser ces situations? Le marché national est demandeur de produits et substances miniers, notamment en cette phase cruciale de développement nécessitant la contribution de tous les secteurs afin de sortir de l'ornière du tout-hydrocarbures. Mais les déboires subis par le gérant de la Sarl Watania trans, Ahmed Benchiha, renseignent sur l'ampleur du mal bureaucratique qui ronge le pays de l'intérieur.
En 2019, on lui attribue une décision d'exploitation pour installer ses équipements sur une assiette de deux hectares. Puis le terrain est entré en litige entre l'APC et les domaines et la galère commence. Quelques années plus tard, les domaines reprennent le terrain mais la décision d'exploitation a expiré puisqu'elle n'avait que six mois de validité. Et c'est justement à ce niveau-là que se situe le blocage. Où est la responsabilité de l'investisseur qui a payé toutes les taxes et les frais y affairant? Il écrit alors aux autorités, la wilaya, les domaines, l'APC, et bien évidemment il ne reçoit pas de réponse. Malgré la bonne volonté du wali, son dossier reste bloqué à ce jour et dans cette mauvaise affaire il n'est pas exagéré d'affirmer que toute l'Algérie est perdante, l'entreprise est à l'arrêt donc ne crée pas d'emplois où travailleront des jeunes algériens, les autorités locales accusent un grand manque à gagner puisqu'elles ne perçoivent pas de contributions et le Trésor public paye en devises sonnantes et trébuchantes des matières premières ou transformées qu'il importe au lieu de les extraire en Algérie.
Pourquoi tant de gâchis? Cela se passe à Si Mustapha dans la wilaya de Boumerdès dont le site est une ancienne carrière. Si les autorités venaient à débloquer ce projet au moins une centaine d'emplois seront créés sans compter les emplois indirects. Watania Trans exploite une carrière de sable à Tougourt aux avantages insoupçonnés. «Ce sable contient 99% de silice ce qui la place parmi les plus convoitées dans le monde», affirme le propriétaire de l'entreprise qui voit grand dans ses projets. Les domaines d'usage de la silice sont très variés et surtout ils permettent d'épargner au pays des dépenses en devises.
À titre d'exemple, on peut fabriquer des isolants pour la haute tension actuellement importés d'Italie, fabriquer du silicate de sodium, un produit très usité dans l'industrie cosmétique et la fabrication de détergents qui sont également importés. À ces usages, l'investisseur propose de relancer des entreprises publiques qui sont à l'arrêt comme celle activant dans le verre. La diversification de l'économie nationale est un objectif majeur inscrit dans le nouveau modèle de croissance de notre pays, notamment par le biais des ressources minérales qui doivent servir de carburant au développement économique, catalyseur d'une croissance multisectorielle inclusive et au développement des marchés des ressources. Ceci passe par une connaissance exhaustive du potentiel et du patrimoine minier.
«Si on me libère j'ai l'intention de créer également une école de formation dans la maçonnerie mais qui sera spécialisée dans les nouvelles technologies», souhaite Ahmed Benchiha qui confie avoir formulé une demande pour acquérir l'ancien siège de SNC Lavalin dans la wilaya de Bordj Ménaïel. «Ma demande est restée lettre morte depuis...2021», regrette-t-il.
l'expression.dz
