Bien que des mesures gouvernementales commencent à voir le jour, il est clair que plus d'efforts doivent être consentis pour stabiliser les prix
La mercuriale toujours au plus haut. À deux semaines du mois de Ramadhan, ça flambe encore! Les Algériens sont inquiets car les prix affichés, hier, au niveau des marchés sont le moins que l'on puisse dire inabordables. Par exemple, le prix de la laitue ne cesse de grimper. Elle se monnayait à 230 dinars le kilogramme. L'oignon est affiché à 160 DA le kg, la courgette à 220 DA le kg alors que la «reine» des tables algériennes, en l'occurrence la pomme de terre, avoisine les 100 dinars le kg, selon la qualité. Même les légumes de saison comme l'artichaut ont des prix à trois chiffres.Celui-ci se vendait à 170 dinars le kilogramme. Les prix des viandes, rouges et blanches, n'ont pas bougé. Mais ils restent encore très chers, à partir de 2200 dinars le kg de viande rouge alors que le poulet est cédé à 450 dinars le kg. Un petit aperçu qui ne présage rien de bon pendnt le mois de Ramadhan, réputé pour sa traditionnelle flambée des prix. Pourtant, cela fait des mois que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné au gouvernement de préparer le Ramadhan. Il avait même consacré, en début d'année, un Conseil des ministres à cet effet. La semaine dernière, lors du Conseil des ministres, il avait même piqué une colère noire. Il a reproché à l'Exécutif sa lenteur dans le «traitement de nombreux dossiers par le gouvernement». Le chef de l'État a assuré que le citoyen est «une ligne rouge, son bien-être est la priorité des priorités». Depuis ces remontrances du président Tebboune, les membres de l'Exécutif en lien avec les préparatifs du Ramadan ont gagné le terrain pour tenter de rattraper le retard. Les ministres du Commerce et de l'Agriculture ont ainsi réuni les responsables de leurs départements afin de leur donner des orientations afin de juguler cette flambée des prix. Des mesures ont été annoncées, à l'image des marchés de proximité, de la vente directe ou encore du plafonnement des prix du poulet à 350 dinars le kg au niveau des points de vente de l'Office national des aliments de bétail (Onab). Il est question de multiplier ces marchés et points de vente. On parle aussi de l'importation de viandes rouges qui sera cédé à 1200 dinars le kg ainsi que la mise en place d'un système de contrôle des prix dans les marchés locaux. Le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a lui, signé des conventions avec deux conserveries de thon et une entreprise aquacole, visant à renforcer l'offre sur le marché de produits de transformation et d'aquaculture, au mois de Ramadhan prochain, dans le cadre de l'opération de vente directe «du producteur au consommateur». Selon les clauses de cette convention, les deux conserveries ainsi que l'entreprise aquacole devront assurer aux marchés de la Rahma, ouverts durant le mois de Ramadhan, à l'échelle nationale, la daurade et divers produits de conserverie entre thon et sardines notamment, à des prix d'usine. D'autres mesures du même genre ont été prises. Elles ont, toutefois, comme point en commun du...déjà-vu. Car, ce sont les mêmes qui ont été proposées l'an dernier avec pas vraiment de réussite. Certes, certaines lacunes ont été corrigées comme l'augmentation du nombre des points de vente et leur achalandage régulier. Néanmoins, cela sera-t-il suffisant? Pour le moment, on ne voit rien à l'horizon. Car, le problème est bien plus profond. Les raisons de cette flambée des prix sont multiples. Tout d'abord, la production locale de fruits et légumes a été touchée par les changements climatiques, notamment par les sécheresses qui ont sévi ces dernières années. Cela a entraîné une baisse de la production, ce qui a conduit à une augmentation des prix. En outre, l'augmentation des coûts de production a également contribué à cette flambée des prix. Les commerçants locaux ont également été accusés de pratiquer des prix excessifs, voire de la spéculation. Une mafia existe bel et bien. Elle contrôle le marché et dicte sa loi. Ce qui fait que bien que le gouvernement ait pris des mesures pour tenter de résoudre ce problème, il est clair que davantage d'efforts seront nécessaires pour stabiliser les prix et garantir l'accès à des aliments sains et abordables pour tous les Algériens. Il reste encore deux semaines pour bien faire...
L'expression.dz
La mercuriale toujours au plus haut. À deux semaines du mois de Ramadhan, ça flambe encore! Les Algériens sont inquiets car les prix affichés, hier, au niveau des marchés sont le moins que l'on puisse dire inabordables. Par exemple, le prix de la laitue ne cesse de grimper. Elle se monnayait à 230 dinars le kilogramme. L'oignon est affiché à 160 DA le kg, la courgette à 220 DA le kg alors que la «reine» des tables algériennes, en l'occurrence la pomme de terre, avoisine les 100 dinars le kg, selon la qualité. Même les légumes de saison comme l'artichaut ont des prix à trois chiffres.Celui-ci se vendait à 170 dinars le kilogramme. Les prix des viandes, rouges et blanches, n'ont pas bougé. Mais ils restent encore très chers, à partir de 2200 dinars le kg de viande rouge alors que le poulet est cédé à 450 dinars le kg. Un petit aperçu qui ne présage rien de bon pendnt le mois de Ramadhan, réputé pour sa traditionnelle flambée des prix. Pourtant, cela fait des mois que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné au gouvernement de préparer le Ramadhan. Il avait même consacré, en début d'année, un Conseil des ministres à cet effet. La semaine dernière, lors du Conseil des ministres, il avait même piqué une colère noire. Il a reproché à l'Exécutif sa lenteur dans le «traitement de nombreux dossiers par le gouvernement». Le chef de l'État a assuré que le citoyen est «une ligne rouge, son bien-être est la priorité des priorités». Depuis ces remontrances du président Tebboune, les membres de l'Exécutif en lien avec les préparatifs du Ramadan ont gagné le terrain pour tenter de rattraper le retard. Les ministres du Commerce et de l'Agriculture ont ainsi réuni les responsables de leurs départements afin de leur donner des orientations afin de juguler cette flambée des prix. Des mesures ont été annoncées, à l'image des marchés de proximité, de la vente directe ou encore du plafonnement des prix du poulet à 350 dinars le kg au niveau des points de vente de l'Office national des aliments de bétail (Onab). Il est question de multiplier ces marchés et points de vente. On parle aussi de l'importation de viandes rouges qui sera cédé à 1200 dinars le kg ainsi que la mise en place d'un système de contrôle des prix dans les marchés locaux. Le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a lui, signé des conventions avec deux conserveries de thon et une entreprise aquacole, visant à renforcer l'offre sur le marché de produits de transformation et d'aquaculture, au mois de Ramadhan prochain, dans le cadre de l'opération de vente directe «du producteur au consommateur». Selon les clauses de cette convention, les deux conserveries ainsi que l'entreprise aquacole devront assurer aux marchés de la Rahma, ouverts durant le mois de Ramadhan, à l'échelle nationale, la daurade et divers produits de conserverie entre thon et sardines notamment, à des prix d'usine. D'autres mesures du même genre ont été prises. Elles ont, toutefois, comme point en commun du...déjà-vu. Car, ce sont les mêmes qui ont été proposées l'an dernier avec pas vraiment de réussite. Certes, certaines lacunes ont été corrigées comme l'augmentation du nombre des points de vente et leur achalandage régulier. Néanmoins, cela sera-t-il suffisant? Pour le moment, on ne voit rien à l'horizon. Car, le problème est bien plus profond. Les raisons de cette flambée des prix sont multiples. Tout d'abord, la production locale de fruits et légumes a été touchée par les changements climatiques, notamment par les sécheresses qui ont sévi ces dernières années. Cela a entraîné une baisse de la production, ce qui a conduit à une augmentation des prix. En outre, l'augmentation des coûts de production a également contribué à cette flambée des prix. Les commerçants locaux ont également été accusés de pratiquer des prix excessifs, voire de la spéculation. Une mafia existe bel et bien. Elle contrôle le marché et dicte sa loi. Ce qui fait que bien que le gouvernement ait pris des mesures pour tenter de résoudre ce problème, il est clair que davantage d'efforts seront nécessaires pour stabiliser les prix et garantir l'accès à des aliments sains et abordables pour tous les Algériens. Il reste encore deux semaines pour bien faire...
L'expression.dz
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