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Algerie: Coup de semonce contre l'informel.

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  • Algerie: Coup de semonce contre l'informel.

    Accélération de la numérisation, du E-payement et de la bancarisation

    Ces outils deviendront une réalité, par la volonté ou par la force des choses comme l'a clamé récemment le président de la République.

    Numérisation, digitalisation des transactions sont plus que jamais les mots d'ordre devant permettre à l'administration et, par ricochet, à l'économie nationale, d'amorcer un saut qualitatif et parvenir à un niveau élevé d'efficacité de gestion. C'est d'autant plus urgent que des circuits du marché parallèle continuent de fausser la donne alors que les pouvoirs publics tablent sur une véritable rupture avec les pratiques de l'informel qui empêchent l'avènement d'un environnement sain et propice pour l'économie nationale.
    Dans l'objectif de mettre fin au règne de l'informel dont les conséquences néfastes sont énormes, le président de la République n'est pas allé par quatre chemins pour mettre en garde sur un probable recours à la «contrainte» pour faire revenir les forces qui résistent.
    La numérisation deviendra «une réalité, par la volonté ou par la force des choses», a clamé récemment le président Tebboune dans ce qui s'apparente à un avertissement adressé aux parties concernées par cette bataille contre l'informel, qui prend visiblement les allures d'une urgence nationale. Le chef de l'État a affirmé que l'absence de la numérisation est «un acte délibéré» susceptible de conduire à la bureaucratie et à des pratiques de corruption», plaidant pour une lutte implacable contre la corruption.
    Les exemples à ce titre ne manquent pas. Le gouvernement a fait part récemment de l'existence d'un nombre impressionnant de faux importateurs. Les importateurs de marchandises destinées à la vente en l'état est passé de 43 000 à 13 000 opérateurs, une réalité découverte dans le cadre de la politique de régulation et de réduction des importations. Ce qui a permis d'assainir le nombre des importateurs de marchandises destinés à la revente.
    Mettant en exergue le rôle déterminant de la numérisation considérée comme un «moyen important de lutte contre la bureaucratie et la corruption», Abdelmadjid Tebboune semble réitérer par cet avertissement la nécessité de venir à bout de toutes les pratiques informelles quels que soient leur poids et leur nature. Un objectif inscrit déjà dans les engagements du chef de l'État qui a fait de «l'accélération de la transition numérique» son cheval de bataille, notamment dans les administrations et les services publics pour parvenir à une amélioration de la gouvernance du secteur économique. «Je lance un dernier appel à ceux qui ont accumulé de l'argent dans leurs foyers pour qu'ils le déposent dans les banques», a averti, au mois de janvier, le président Tebboune, les personnes qui refusent la bancarisation de leur argent qu'ils dissimulent chez eux, en les sommant de «l'injecter dans l'économie nationale et à les déposer auprès des banques».
    Pour sa part, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a répété à maintes reprises que le développement de l'économie numérique et du paiement électronique va permettre de faire aboutir les efforts de l'État visant à absorber la masse monétaire en circulation dans le secteur informel, exhortant tous les acteurs à «adhérer» à la démarche. Cependant, le ton utilisé par le président de la République dans ce registre ne laisse pas de place au doute quant à l'imminence de décisions de nature à secouer le cocotier des blocages. «Cela fait trois ans que je plaide pour la numérisation mais rien n'a été fait», a affirmé le Président dans ce qui peut être interprété comme une insatisfaction de l'action gouvernementale notamment dans certains secteurs.
    L'action gouvernementale dans ce registre de lutte contre l'informel sera par ailleurs mise à l'épreuve à l'occasion du mois de Ramadhan prévu dans deux semaines. D'autant plus que, de tradition, ce mois marque une accentuation des ventes informelles et d'autres pratiques frauduleuses qui nuisent aux règles du marché. S'il s'agit, à ce niveau, d'activités minimes qui n'engrangent pas de grandes sommes d'argent, il reste que ce sont là des activités informelles qui échappent et défient l'autorité publique.
    À l'évidence, l'informel a tellement gangrené la machine économique qu' une lutte sans merci s'impose. C'est manifestement le grand défi du gouvernement qui ne peut réussir son action sans avoir, au préalable, assaini les institutions, à différentes strates, de ce mal.

    l'expression.dz

  • #2
    C'est bien la numérisation mais il faut se débarrasser définitivement de ce réseau qui pollue et qui est souvent en panne et qui bloque tout , bref ça ne va pas l'un sans l'autre
    Dernière modification par ACAPULCO, 08 mars 2023, 18h15.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      ACAPULCO

      de quel reseau tu parles???

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