L'explosion des prix causée par l'inflation touche encore plus les Marocains à l'approche du mois sacré du ramadan. Sur les marchés, les choix sont difficiles quand les dépenses alimentaires explosent.
"Tout est plus cher, ça fait trois semaines que j'achète moins de légumes et de viande qu'à l'habitude", se plaint Khadija El Asri, une habitante du quartier populaire de Sidi Moussa à Rabat, où cette sexagénaire fait ses courses.
Des dizaines de charrettes et de caisses de légumes s'étalent le long de la rue.
Avec les mobylettes qui pétaradent en bruit de fond, les transactions animent le souk et nombreux sont les habitués de ce marché longeant l'océan Atlantique qui partagent le sentiment de Khadija.
L'inflation au Maroc navigue autour de 8% en rythme annuel, alimentée par les répercussions de la guerre en Ukraine, notamment sur le coût des carburants et le transport de marchandises, selon le dernier rapport de la Banque mondiale.
En janvier, la hausse des prix à la consommation (IPC) s'est accélérée à 8,9% sur un an, tirée par une flambée des prix alimentaires (+16,8%).
Spéculation
"Huit dirhams (près d'un euro) le kilo de patates! Achetez vos patates à huit dirhams", lance un marchand.
Mais pour Abdessalam El Mahdaoui, un retraité de 63 ans, les prix sont "exorbitants".
"Avant, 100 dirhams (près de dix euros) suffisaient pour le panier de légumes. Aujourd'hui, même 300 dirhams ne suffisent pas, c'est presque une réduction de 200% du pouvoir d'achat des citoyens", calcule-t-il, dans un pays où le salaire minimum mensuel plafonne à environ 250 euros (2.800 dirhams).
Les hausses touchent principalement les légumes (+3,3%) et les fruits (+2,6%).
"Les tomates se vendent aussi huit dirhams le kilo aujourd'hui, mais elles étaient à 12 il y a deux jours", témoigne un vendeur de primeurs, incapable d'expliquer cette fluctuation.
Protestations
Ces dernières semaines, la flambée des prix a été vivement critiquée par les partis d'opposition, les syndicats et jusque dans certains médias locaux.
La grogne s'est exprimée à travers des rassemblements, d'ampleur limitée et souvent entravés par les autorités, dans plusieurs grandes villes.
TV5 Monde
"Tout est plus cher, ça fait trois semaines que j'achète moins de légumes et de viande qu'à l'habitude", se plaint Khadija El Asri, une habitante du quartier populaire de Sidi Moussa à Rabat, où cette sexagénaire fait ses courses.
Des dizaines de charrettes et de caisses de légumes s'étalent le long de la rue.
Avec les mobylettes qui pétaradent en bruit de fond, les transactions animent le souk et nombreux sont les habitués de ce marché longeant l'océan Atlantique qui partagent le sentiment de Khadija.
L'inflation au Maroc navigue autour de 8% en rythme annuel, alimentée par les répercussions de la guerre en Ukraine, notamment sur le coût des carburants et le transport de marchandises, selon le dernier rapport de la Banque mondiale.
En janvier, la hausse des prix à la consommation (IPC) s'est accélérée à 8,9% sur un an, tirée par une flambée des prix alimentaires (+16,8%).
Spéculation
"Huit dirhams (près d'un euro) le kilo de patates! Achetez vos patates à huit dirhams", lance un marchand.
Mais pour Abdessalam El Mahdaoui, un retraité de 63 ans, les prix sont "exorbitants".
"Avant, 100 dirhams (près de dix euros) suffisaient pour le panier de légumes. Aujourd'hui, même 300 dirhams ne suffisent pas, c'est presque une réduction de 200% du pouvoir d'achat des citoyens", calcule-t-il, dans un pays où le salaire minimum mensuel plafonne à environ 250 euros (2.800 dirhams).
Les hausses touchent principalement les légumes (+3,3%) et les fruits (+2,6%).
"Les tomates se vendent aussi huit dirhams le kilo aujourd'hui, mais elles étaient à 12 il y a deux jours", témoigne un vendeur de primeurs, incapable d'expliquer cette fluctuation.
Protestations
Ces dernières semaines, la flambée des prix a été vivement critiquée par les partis d'opposition, les syndicats et jusque dans certains médias locaux.
La grogne s'est exprimée à travers des rassemblements, d'ampleur limitée et souvent entravés par les autorités, dans plusieurs grandes villes.
TV5 Monde
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