Tanger-Med veut capitaliser sur l’expérience du trafic passagers
LES ports de Tanger-Med et d’Algésiras cherchent un modèle de collaboration. Et c’est l’exemple des ports de Douvres et de Calais qui a été choisi.
Ces deux ports de la Manche cumulent une expérience de plus de trente ans en matière de trafic de passagers et de marchandises avec des solutions originales. Une expérience que le binôme du détroit veut capitaliser. Un accord de coopération a de ce fait été signé entre les quatre ports. «Il s’agit pour Tanger-Med de préparer au mieux le démarrage prévu de l’activité passagers et trafic TIR», explique Saïd El Hadi, président du directoire de l’Agence Tanger Méditerranée, TMSA.
La collaboration ne date pas d’hier. Cet accord ne fait qu’officialiser une situation de fait. Tanger-Med et les ports de Calais et de Douvres avaient déjà entamé depuis quelques mois des contacts en vue de lancer une collaboration en matière de sécurité, explique Jean-Marc Puissesseau, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Pas-de-Calais. Mais sécurité et fluidité ne sont pas les seuls aspects de coopération. Il s’agit aussi d’aider et de faciliter la mise en place de lignes maritimes entre les ports des deux régions. «Nous n’allons pas créer de nouvelles lignes mais nous ferons de notre mieux, si l’intérêt y est d’encourager leur naissance», explique Puissesseau.
Un dernier point est «l’échange d’expériences en matière de réalisation d’infrastructures, un aspect traditionnel en matière de coopération portuaire», note El Hadi.
C’est que l’ambition est grande du côté de Tanger-Med. A terme, le port roulier du grand complexe, en cours de construction, devrait assurer le traitement de plus de 7 millions de passagers et de 165.000 camions TIR, soit plus de trois fois le trafic actuel du port de Tanger ville. Tanger-Med compte atteindre cet objectif en capitalisant sur l’expérience de l’actuel port, mais aussi en intégrant les aires d’activité dont dispose le complexe. Il s’agira de prévoir un trafic supplémentaire généré par les zones logistiques adossées au port où les marchandises issues des conteneurs pourraient être traitées et réexpédiées vers l’Europe à bord de camions TIR.
Sur la ligne Calais-Douvres, plus d’un million de camions TIR traversent la Manche dans un sens ou un autre. Et selon Puissesseau, ils sont tous contrôlés sans que cela entrave la fluidité du trafic.
Collaboration, le maître mot
POUR Manuel Moron, président de l’autorité portuaire d’Algésiras, présent lors de la cérémonie de signature de l’Accord, il s’agit d’élargir les aspects de collaboration entre les différents ports afin d’assurer le meilleur service aux usagers. «Malgré une concurrence indéniable entre les différents ports, la collaboration est dans l’intérêt de l’ensemble des opérateurs», explique Moron. Algésiras et Tanger-Med en ont donné l’exemple bien avant l’entrée en service de ce dernier, en signant un accord de collaboration dès 2005.
l'Economiste.
LES ports de Tanger-Med et d’Algésiras cherchent un modèle de collaboration. Et c’est l’exemple des ports de Douvres et de Calais qui a été choisi.
Ces deux ports de la Manche cumulent une expérience de plus de trente ans en matière de trafic de passagers et de marchandises avec des solutions originales. Une expérience que le binôme du détroit veut capitaliser. Un accord de coopération a de ce fait été signé entre les quatre ports. «Il s’agit pour Tanger-Med de préparer au mieux le démarrage prévu de l’activité passagers et trafic TIR», explique Saïd El Hadi, président du directoire de l’Agence Tanger Méditerranée, TMSA.
La collaboration ne date pas d’hier. Cet accord ne fait qu’officialiser une situation de fait. Tanger-Med et les ports de Calais et de Douvres avaient déjà entamé depuis quelques mois des contacts en vue de lancer une collaboration en matière de sécurité, explique Jean-Marc Puissesseau, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Pas-de-Calais. Mais sécurité et fluidité ne sont pas les seuls aspects de coopération. Il s’agit aussi d’aider et de faciliter la mise en place de lignes maritimes entre les ports des deux régions. «Nous n’allons pas créer de nouvelles lignes mais nous ferons de notre mieux, si l’intérêt y est d’encourager leur naissance», explique Puissesseau.
Un dernier point est «l’échange d’expériences en matière de réalisation d’infrastructures, un aspect traditionnel en matière de coopération portuaire», note El Hadi.
C’est que l’ambition est grande du côté de Tanger-Med. A terme, le port roulier du grand complexe, en cours de construction, devrait assurer le traitement de plus de 7 millions de passagers et de 165.000 camions TIR, soit plus de trois fois le trafic actuel du port de Tanger ville. Tanger-Med compte atteindre cet objectif en capitalisant sur l’expérience de l’actuel port, mais aussi en intégrant les aires d’activité dont dispose le complexe. Il s’agira de prévoir un trafic supplémentaire généré par les zones logistiques adossées au port où les marchandises issues des conteneurs pourraient être traitées et réexpédiées vers l’Europe à bord de camions TIR.
Sur la ligne Calais-Douvres, plus d’un million de camions TIR traversent la Manche dans un sens ou un autre. Et selon Puissesseau, ils sont tous contrôlés sans que cela entrave la fluidité du trafic.
Collaboration, le maître mot
POUR Manuel Moron, président de l’autorité portuaire d’Algésiras, présent lors de la cérémonie de signature de l’Accord, il s’agit d’élargir les aspects de collaboration entre les différents ports afin d’assurer le meilleur service aux usagers. «Malgré une concurrence indéniable entre les différents ports, la collaboration est dans l’intérêt de l’ensemble des opérateurs», explique Moron. Algésiras et Tanger-Med en ont donné l’exemple bien avant l’entrée en service de ce dernier, en signant un accord de collaboration dès 2005.
l'Economiste.

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