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Le Maroc se positionne comme le plus grand centre de production automobile du continent africain
L'Office des changes du Maroc a indiqué que l'industrie automobile du pays a établi un record avec des exportations de 44 milliards de dirhams (environ 4,8 milliards de dollars) au cours du semestre 2023.
Ce chiffre représente une augmentation de 23 % par rapport à l'année précédente et place l'industrie automobile en tête des exportations marocaines, devant l'agriculture et la sylviculture.
La valeur monétaire des exportations du secteur automobile a augmenté de 40,4 % par rapport à l'année précédente. Des secteurs tels que la construction, la fabrication d'intérieurs de véhicules ou le câblage ont également connu une forte augmentation de leurs ventes. L'industrie électronique a connu une croissance de 34 %, tandis que le secteur minier n'a augmenté sa croissance que de 1,6 %.
Ces exportations ont augmenté en grande partie en réponse à la production et à la demande croissantes de véhicules produits par les usines nationales de Renault et du Groupe PSA, ainsi qu'aux importations des fournisseurs locaux qui approvisionnent ces entreprises en voitures diesel (et autres biens) et en camions construits en usine. Selon le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Économie verte et numérique, plus de 400 000 véhicules ont été fabriqués au Maroc au premier semestre 2023, soit une augmentation de 18 % par rapport à l'année précédente.
Le cabinet de conseil Mordor Intelligence a conclu dans une étude que l'industrie automobile marocaine devrait croître de 14 milliards de dollars d'ici 2026. Potentiellement, elle devrait également dépasser la production de véhicules de l'Italie d'ici 2030, qui, selon les données de l'Organisation internationale des constructeurs d'automobiles, a fabriqué plus de 750 000 unités en 2022.
Renault-Nissan possède deux usines à Tanger et à Casablanca qui peuvent produire 500 000 véhicules par an, tandis que le Groupe PSA a ouvert une usine à Kénitra en 2019 avec une capacité initiale de 100 000 véhicules par an. Plus de 250 entreprises, dont Valeo, Delphi et d'autres fournisseurs mondiaux tels que Denso ou Lear, font partie de l'écosystème de l'industrie automobile au Maroc, aux côtés de ces nouveaux venus. Rien qu'en 2021, le Maroc a signé 25 accords commerciaux avec des fabricants européens et américains.
L'industrie automobile a fait du Maroc une destination de choix pour les investissements étrangers, grâce aux avantages compétitifs de sa situation à proximité de l'Europe et de l'Afrique, aux accords commerciaux préférentiels avec plus de 50 pays, aux incitations fiscales accordées par le gouvernement central du pays et à la disponibilité d'une main-d'œuvre qualifiée et compétitive. En outre, une stratégie industrielle nationale a été mise en place pour promouvoir l'intégration locale des composants et des services dans les véhicules, ainsi que pour diversifier les marchés d'exportation et les chaînes de valeur.
Le Maroc a été considéré comme l'un des plus grands potentiels industriels du continent africain, l'"Indice d'industrialisation africain" classant le Maroc au deuxième rang des pays d'Afrique dont l'industrialisation s'est le plus améliorée.
Atalayar
L'Office des changes du Maroc a indiqué que l'industrie automobile du pays a établi un record avec des exportations de 44 milliards de dirhams (environ 4,8 milliards de dollars) au cours du semestre 2023.
Ce chiffre représente une augmentation de 23 % par rapport à l'année précédente et place l'industrie automobile en tête des exportations marocaines, devant l'agriculture et la sylviculture.
La valeur monétaire des exportations du secteur automobile a augmenté de 40,4 % par rapport à l'année précédente. Des secteurs tels que la construction, la fabrication d'intérieurs de véhicules ou le câblage ont également connu une forte augmentation de leurs ventes. L'industrie électronique a connu une croissance de 34 %, tandis que le secteur minier n'a augmenté sa croissance que de 1,6 %.
Ces exportations ont augmenté en grande partie en réponse à la production et à la demande croissantes de véhicules produits par les usines nationales de Renault et du Groupe PSA, ainsi qu'aux importations des fournisseurs locaux qui approvisionnent ces entreprises en voitures diesel (et autres biens) et en camions construits en usine. Selon le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Économie verte et numérique, plus de 400 000 véhicules ont été fabriqués au Maroc au premier semestre 2023, soit une augmentation de 18 % par rapport à l'année précédente.
Le cabinet de conseil Mordor Intelligence a conclu dans une étude que l'industrie automobile marocaine devrait croître de 14 milliards de dollars d'ici 2026. Potentiellement, elle devrait également dépasser la production de véhicules de l'Italie d'ici 2030, qui, selon les données de l'Organisation internationale des constructeurs d'automobiles, a fabriqué plus de 750 000 unités en 2022.
Renault-Nissan possède deux usines à Tanger et à Casablanca qui peuvent produire 500 000 véhicules par an, tandis que le Groupe PSA a ouvert une usine à Kénitra en 2019 avec une capacité initiale de 100 000 véhicules par an. Plus de 250 entreprises, dont Valeo, Delphi et d'autres fournisseurs mondiaux tels que Denso ou Lear, font partie de l'écosystème de l'industrie automobile au Maroc, aux côtés de ces nouveaux venus. Rien qu'en 2021, le Maroc a signé 25 accords commerciaux avec des fabricants européens et américains.
L'industrie automobile a fait du Maroc une destination de choix pour les investissements étrangers, grâce aux avantages compétitifs de sa situation à proximité de l'Europe et de l'Afrique, aux accords commerciaux préférentiels avec plus de 50 pays, aux incitations fiscales accordées par le gouvernement central du pays et à la disponibilité d'une main-d'œuvre qualifiée et compétitive. En outre, une stratégie industrielle nationale a été mise en place pour promouvoir l'intégration locale des composants et des services dans les véhicules, ainsi que pour diversifier les marchés d'exportation et les chaînes de valeur.
Le Maroc a été considéré comme l'un des plus grands potentiels industriels du continent africain, l'"Indice d'industrialisation africain" classant le Maroc au deuxième rang des pays d'Afrique dont l'industrialisation s'est le plus améliorée.
Atalayar
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