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Maroc, ONCF: 56 millions de passagers et un CA de 4,6 MMDH en 2024

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  • Maroc, ONCF: 56 millions de passagers et un CA de 4,6 MMDH en 2024

    2024 sera l’année du lancement du prochain cycle de développement du ferroviaire, avec plusieurs projets structurants notamment dans la perspective de la future coupe du monde 2030.

    L’Office national des chemins de fer (ONCF) table sur 56 millions de passagers au titre de l’année 2024, correspondant à un chiffre d’affaires (CA) de 4,6 milliards de dirhams (MMDH).

    “S’inscrivant dans la poursuite de la dynamique amorcée en 2023, l’ONCF prévoit une croissance soutenue de l’ensemble de ses activités en 2024, avec la réalisation d’un CA de près de 4,6 MMDH, en hausse de 7% par rapport à 2023 avec un EBITDA prévisionnel de 1,6 MMDH en amélioration continue par rapport aux prévisions de clôture de 2023”, indique l’ONCF dans un communiqué, publié à l’issue de son Conseil d’Administration, tenu, vendredi à Rabat, sous la présidence du ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil.

    Concernant les budgets 2024, le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, a expliqué qu’ils ont été conçus en tenant compte des orientations des pouvoirs publics relatives à la Loi de Finances de 2024. Ils sont en phase également avec l’esprit de la maîtrise des dépenses face aux fluctuations liées aux prix de matières premières et à l’inflation, s’inscrivant dans la continuité de la performance exceptionnelle enregistrée en 2022 et 2023 par les activités voyageurs et marchandises, rapporte le communiqué.

    En terme d’investissement, l’ONCF poursuivra ses efforts d’investissement, en accélérant les différents projets visant à améliorer la mobilité, tout en contribuant à l’aménagement et au rapprochement des territoires, au renforcement de tissu industriel national autour des métiers ferroviaires, à l’amélioration de la compétitivité logistique et à la création de l’emploi et de la valeur. Et de relever que 2024 sera également l’année du lancement du prochain cycle de développement du ferroviaire, avec plusieurs projets structurants permettant de renforcer le positionnement du rail comme épine dorsale de la mobilité au Royaume, notamment dans la perspective de la future coupe du monde 2030.

    A la fin de la séance, les membres du Conseil d’Administration ont félicité l’ensemble des collaborateurs de l’Office pour les efforts louables déployés pour l’atteinte des objectifs et la contribution effective à l’anticipation de la mobilité durable. Le Conseil d’Administration de l’ONCF a examiné des résultats probables de l’exercice 2023 et l’approbation des budgets 2024.
    lve

  • #2
    ONCF: 52,2 millions de voyageurs prévus en 2023

    Le train à grande vitesse Al Boraq.


    L’Office national des chemins de fer (ONCF) prévoit de clôturer l’exercice 2023 avec 52,2 millions de voyageurs, soit une augmentation de 14% par rapport à 2022.

    Le 23/12/2023 à 10h42«Les résultats prévisionnels à fin décembre 2023 augurent d’un maintien, voire d’une remarquable amélioration de la croissance avec 52,2 millions de passagers transporté, en hausse de 14% par rapport à 2022, correspondant à un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de dirhams (MMDH) en évolution de 15% par rapport à l’année 2022», indique l’ONCF dans un communiqué publié à l’issue de son conseil d’administration, tenu, vendredi à Rabat, sous la présidence du ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil.

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    • #3
      EBITDA en 2024 de 1.6 milliards de DH...soit l'EBITDA que l'entreprise a fait en 2015, 2016 etc....avec quasiment 1/3 de chiffre d'affaires en moins...

      Mais bon il parait que le TGV "rembourse la dette des autres trains"

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      • #4
        Il ne faut pas plaquer sur les sociétés étatiques ou régies, les règles de profitabilité des grands groupes privés. Autoroute du Maroc, oncf, onda etc affichent des prix subventionnés. La profitabilité passe après la notion de service publique. Idem pour la RAM. Les coûts de mise en place (autoroute/tgv/grands ports) sont tels que le retour sur investissement se chiffrent en décennies. Et il en va ainsi pour toutes les sociétés identiques (sncf, air France, euro tunnel, amtrak, etc etc)

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        • #5
          "Il ne faut pas plaquer sur les sociétés étatiques ou régies, les règles de profitabilité des grands groupes privés. Autoroute du Maroc, oncf, onda etc affichent des prix subventionnés. La profitabilité passe après la notion de service publique. Idem pour la RAM."

          Certes

          "Les coûts de mise en place (autoroute/tgv/grands ports) sont tels que le retour sur investissement se chiffrent en décennies. "

          Quand ton EBITDA est négatif , tu peux attendre 10'000 ans et ton retour sur investissement ne sera toujours pas positif

          L'ONCF perd (beaucoup) d'argent avec le TGV qui n'est même pas rentable au niveau de l'EBITDA , qui je le rappelle, ne prend même pas en compte l' amortissement des trains et des infrastructures, et encore moins les interets à payer sur la dette.

          Mon commentaire visait le DG mytho de l'ONCF

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          • #6
            C'est même plus compliqué que ça et ça tiens à l'histoire de l'oncf. Quand l'oncf mets en place une ligne TGV (ou ligne classique) c'est sur ses fonds propres qu'elle indemnise les expropriations de terrains. Ĺà ou en Europe par exemple c'est l'état qui exproprie et indemnisé. Si vous parcourez le bilan de l'oncf, vous trouverez trace du patrimoine immobilier (plusieurs dizaines de milliers d'hectares). L'oncf détient également de nombreuses participations dans des sociétés immobilières. L'oncf est par exemple propriétaire de La Mamounia.
            au usa, c'est l'état (au sens fédéral) qui indemnise les terres expropriées. Bref tout ça n'est qu'un jeu d'écriture ou l'on faire sortir d'un bilan des dépenses qui ne seront jamais remboursée si on appliquait de vrais critères comptable. Il en va de même ou quand pour viabiliser une ligne de chemin de fer, il faut construire un pont, dans plein de pays, ce n'est pas la sncf locale, mais l'état qui prend en charge les ouvrages d'art. Au maroc, l'oncf prend absolument tout en charge, d'où des comptes plus ric rac.

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            • #7
              Alfassi...

              on parle d'EBITDA...donc bien avant tout ce que tu viens de citer....



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              • #8
                Quand tu dépense des centaines de millions avant d'avoir posé la moindre traverse....cela joue forcément sur ton compte de résultat .

                N'etant pas comptable, quand je me réfère a ce que traduit l'ebitda :

                Attention, notez que l’EBITDA (tout comme l’EBE en France) ne montre pas la rentabilité globale du modèle économique, mais uniquement celle du processus opérationnel de l’entreprise (chaîne de production et de vente), appelé cash-flow
                in fine donc, bien que ça doit être une donnée pertinente, il en ressort qu'elle n'est pas suffisante pour juger de la rentabilité d'un modèle économique.

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                • #9
                  Oui ca compte dans ton P&L (compte de résultat) mais au niveau de l'EBIT (EBITDA moins les depreciations de tes actifs)...

                  Je ne te parle même pas de l'EBIT qui est tout simplement catastrophique...

                  Sans même parler des investissements en machine, terrains, infrastructures (donc en restant sur l'EBITDA), les chiffres sont vraiment pas bons...

                  Il n'y a qu'à comparer la trésorerie de l'ONCF et des Autoroutes du Maroc pour voir la différence de santé financière

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                  • #10

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