23.000 travailleurs étrangers ont été recensés en 2007, a indiqué avant-hier le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh. Ce chiffre qui prend en considération uniquement les travailleurs étrangers possédant un permis de travail représente une proportion de 0,7% par rapport au nombre total des travailleurs salariés en Algérie dont l'effectif est de plus 3,28 millions.
M. Tayeb Louh, qui répondait à une question orale d'un député de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le recours à la main-d'oeuvre étrangère, a précisé à ce propos que la main-d'oeuvre chinoise est celle qui est la plus présente en Algérie avec près de 19.000 travailleurs, soit 0,38% de la main-d'oeuvre nationale et plus de 82% de l'ensemble de la main-d'oeuvre étrangère.
Tout en soulignant que l'emploi de la main-d'oeuvre étrangère en Algérie est régi par des textes législatifs et réglementaires qui donnent la priorité à la main-d'oeuvre nationale, le ministre a déploré l'absence d'une main-d'oeuvre nationale qualifiée notamment en matière de construction de barrages et de routes. Le ministre a, dans ce contexte, rappelé les grands projets nationaux des différents secteurs qui nécessitent une main-d'oeuvre qualifiée notamment les travaux publics et l'hydraulique qui sont des travaux de haute précision répondant aux normes internationales. Pour cette raison, a précisé le ministre, il a été fait appel à une main-d'oeuvre étrangère qualifiée avec des visas de travail ne dépassant pas trois mois et un permis de travail provisoire délivré par les services de l'emploi sachant que le travailleur étranger doit regagner son pays dès l'expiration de son visa de travail.
En réponse à une autre question sur le phénomène des travailleurs non déclarés, le ministre a annoncé que près de 18,68% des travailleurs dans 9.810 organismes employeurs ciblés par le contrôle en 2007 à l'échelle nationale ne sont pas déclarés à la Sécurité sociale. «Ces cas ont fait l'objet de poursuites judiciaires et 3.598 procès-verbaux d'infraction ont été dressés pour sanctionner les contrevenants et régulariser la situation» conformément à la loi, a encore précisé le ministre.
En dépit de son importance, plus de 18%, le taux de non déclaration à la Sécurité sociale reste néanmoins en «net recul», a estimé le ministre, grâce, a-t-il dit, aux contrôles effectués par l'Inspection du travail. A titre comparatif, ce taux était de 41% en 2001, de 31% en 2005, puis de 27% en 2006, avant de chuter à près de 18% en 2007, a encore indiqué le ministre.
Le secteur de la Sécurité sociale, a ajouté M. Louh, accorde un intérêt particulier à la prévention et à la lutte contre le phénomène de la non déclaration des travailleurs, lequel, a-t-il dit, «porte atteinte aux acquis des travailleurs salariés en matière de protection sociale» et «menace les équilibres financiers de la Caisse de sécurité sociale du fait de la non cotisation». Il a, a ce propos, précisé que le secteur a pris une série de mesures pour mettre un terme à ce phénomène et protéger les travailleurs non déclarés à travers la promulgation de lois et l'introduction de plusieurs réformes dans le secteur de la Sécurité sociale. Les mesures prises portent également sur le renforcement des mécanismes de contrôle à travers l'attribution de nouvelles prérogatives à l'Inspection du travail, notamment en matière de constatation des infractions liées à la non affiliation des travailleurs salariés à la Sécurité sociale.
H. Barti (Le Quotidien d'Oran)
M. Tayeb Louh, qui répondait à une question orale d'un député de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le recours à la main-d'oeuvre étrangère, a précisé à ce propos que la main-d'oeuvre chinoise est celle qui est la plus présente en Algérie avec près de 19.000 travailleurs, soit 0,38% de la main-d'oeuvre nationale et plus de 82% de l'ensemble de la main-d'oeuvre étrangère.
Tout en soulignant que l'emploi de la main-d'oeuvre étrangère en Algérie est régi par des textes législatifs et réglementaires qui donnent la priorité à la main-d'oeuvre nationale, le ministre a déploré l'absence d'une main-d'oeuvre nationale qualifiée notamment en matière de construction de barrages et de routes. Le ministre a, dans ce contexte, rappelé les grands projets nationaux des différents secteurs qui nécessitent une main-d'oeuvre qualifiée notamment les travaux publics et l'hydraulique qui sont des travaux de haute précision répondant aux normes internationales. Pour cette raison, a précisé le ministre, il a été fait appel à une main-d'oeuvre étrangère qualifiée avec des visas de travail ne dépassant pas trois mois et un permis de travail provisoire délivré par les services de l'emploi sachant que le travailleur étranger doit regagner son pays dès l'expiration de son visa de travail.
En réponse à une autre question sur le phénomène des travailleurs non déclarés, le ministre a annoncé que près de 18,68% des travailleurs dans 9.810 organismes employeurs ciblés par le contrôle en 2007 à l'échelle nationale ne sont pas déclarés à la Sécurité sociale. «Ces cas ont fait l'objet de poursuites judiciaires et 3.598 procès-verbaux d'infraction ont été dressés pour sanctionner les contrevenants et régulariser la situation» conformément à la loi, a encore précisé le ministre.
En dépit de son importance, plus de 18%, le taux de non déclaration à la Sécurité sociale reste néanmoins en «net recul», a estimé le ministre, grâce, a-t-il dit, aux contrôles effectués par l'Inspection du travail. A titre comparatif, ce taux était de 41% en 2001, de 31% en 2005, puis de 27% en 2006, avant de chuter à près de 18% en 2007, a encore indiqué le ministre.
Le secteur de la Sécurité sociale, a ajouté M. Louh, accorde un intérêt particulier à la prévention et à la lutte contre le phénomène de la non déclaration des travailleurs, lequel, a-t-il dit, «porte atteinte aux acquis des travailleurs salariés en matière de protection sociale» et «menace les équilibres financiers de la Caisse de sécurité sociale du fait de la non cotisation». Il a, a ce propos, précisé que le secteur a pris une série de mesures pour mettre un terme à ce phénomène et protéger les travailleurs non déclarés à travers la promulgation de lois et l'introduction de plusieurs réformes dans le secteur de la Sécurité sociale. Les mesures prises portent également sur le renforcement des mécanismes de contrôle à travers l'attribution de nouvelles prérogatives à l'Inspection du travail, notamment en matière de constatation des infractions liées à la non affiliation des travailleurs salariés à la Sécurité sociale.
H. Barti (Le Quotidien d'Oran)