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Gazoduc Nigeria-Maroc : la décision finale d'investissement sera prise fin 2024

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  • Gazoduc Nigeria-Maroc : la décision finale d'investissement sera prise fin 2024

    Gazoduc Nigeria-Maroc : la décision finale d'investissement sera prise fin 2024


    Cité dans un communiqué, Mele Kyari a affirmé durant la conférence que les discussions sur le projet de gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) ont atteint un stade avancé.

    Le responsable a ainsi précisé que la Final Investment Decision (FID) pour le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, d'une valeur de 25 milliards de dollars, sera prise en décembre 2024.

    Considéré comme l'un des projets stratégiques lancés au niveau du continent africain, le gazoduc Nigeria-Maroc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en parcourant 13 pays africains. Il permettra de connecter le marché européen via l'Espagne. D'une longueur de plus de 5.700 km, le projet devra disposer d'une capacité annuelle de 30 à 40 milliards de mètres cubes et fournir environ 3 milliards de pieds cubes standard par jour de gaz.

    La FID est l'étape cruciale d'un mégaprojet énergétique. C'est l'étape où est finalisé le diagnostic de faisabilité, de viabilité et de rentabilité financière et où les investisseurs décident d'y aller ou pas. S'ils décident d'y aller, cela signifie le commencement des étapes de concrétisation.
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    Dernière modification par Raco, 22 mars 2024, 20h33.

  • #2
    C'est 25 milliards de dollars. attend je dois bien réfléchir là.
    Dernière modification par galaxy, 22 mars 2024, 20h33.

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    • #3
      Le projet du Gazoduc Maroc-Nigeria aux portes de la réalisation.
      Le Gazoduc Maroc-Nigeria est sur le point de franchir une étape décisive. Ce projet d’envergure, conçu pour approvisionner des millions d’habitants en Afrique et en Europe en gaz naturel, devrait obtenir la décision finale d’investissement (DFI) d’ici fin 2024.

      Porté par des acteurs clés tels que le fonds souverain marocain, le fonds souverain du Nigeria, la Compagnie pétrolière nationale nigériane (la NNPC Limited) et l’Office national des hydrocarbures et des mines marocain (ONHYM), ce mégaprojet symbolise une collaboration transfrontalière d’envergure.

      Après sept années de développement et de partenariats stratégiques, le gazoduc se rapproche de l’obtention de la décision finale d’investissement en décembre 2024, d’après les récentesdéclarations de Mele Kyari, directeur général de la NNPC Limited, lors de la prestigieuse conférence CERAWeek 2024 aux Etats-Unis, relayées par un communiqué diffusé par la Compagnie nigériane.

      Kyari a mis en lumière la progression significative de ce projet phare qui revêt une importance cruciale pour les deux pays, offrant non seulement des opportunités économiques mais aussi renforçant les liens bilatéraux entre le Maroc et le Nigeria.

      De plus, il a précisé que la transition énergétique représente un défi de taille pour de nombreux pays, en particulier en Afrique subsaharienne. En raison de disparités géographiques, certains pays de la région se trouvent davantage confrontés à des problématiques de disponibilité énergétique que de transition énergétique. Le DG de la NNPC a également souligné que la disponibilité énergétique est intrinsèquement liée à la sécurité énergétique.

      Rappelons que ce projet colossal représente un investissement de 25 milliards de dollars .

      Le long de la façade atlantique et devra disposer d’une capacité annuelle d’environ 40 milliards de mètres cubes. Il sera notamment connecté au Gazoduc Maghreb Europe (GME), formant ainsi un réseau énergétique crucial.

      Le pipeline va transporter du gaz à travers les pays signataires, à savoir le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc, en plus du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

      Par ailleurs, ce projet stratégique progresse de manière notable. Les études détaillées du projet, y compris la phase d’analyse de faisabilité et l’étude d’ingénierie et la conception préliminaire (FEED), ont récemment été finalisées, marquant une étape clé dans sa progression. Les évaluations sur le terrain ainsi que l’étude de l’impact environnemental et social se déroulent conformément au plan établi.

      Ce projet positionnera ainsi le le Maroc comme un acteur central dans cette nouvelle configuration énergétique, renforçant ainsi sa stature régionale et internationale.
      Dernière modification par Raco, 23 mars 2024, 11h02.

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      • #4
        tu a l'argent pour la construction.

        non et toi.

        alors discutons encore quelques années sur le projet.

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        • #5
          On parle d'une contribution émiratis, comprise entre 5 et 7 mds$
          + les 12,5 mds$ nigerian, ça ne laisse "que" 5 mds$ a trouver.
          plusieurs contribution sont attendues : l'espagnol Naturgy, le fond marocain ithmar et meme le russe Gazprom

          Le lundi 4 décembre lors de la visite du roi Mohammed VI à Abou Dhabi, le Maroc et les Emirats ont signé un mémorandum d’entente pour un partenariat, sur le plan financier et technique, avec l’Etat des Emirats arabes unis pour la réalisation du projet du gazoduc Maroc-Nigéria

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          • #6
            "+ les 12,5 mds$ nigerian"

            Je ne sais pas oû les nigérians vont trouver ces 12 millards de dollars:

            La NNPC, compagnie national du Pétrole du Nigéria, c'est à peine 8 millards de dollars de Chiffre d'affaires pour 1 milliards de dollars de bénéfices

            1 millards de dollars dans les caisses au 31.12.2022, pourtant année faste pour le pétrole et le gaz

            L'Etat du Nigéria emprunte à 16% d'intérets et le service de la dette représente 83% des revenus de l'Etat...

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            • #7
              et pour le côut du projet, pour avoir une idée , Nordsteam 2 sur 1'100 km, avec une maitrise technologique totale des donneurs d'ordres (Russes et Allemands) , a couté 11 milliards de dollars.

              Là on parle d'un projet 5 fois plus long

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              • #8
                combien d'années et quel volume de gaz vers l'Europe pour payer ce gazoduc ?

                il me semble que ca en prendra beaucoup, beaucoup...

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                • #9
                  "combien d'années et quel volume de gaz vers l'Europe pour payer ce gazoduc "

                  On en sait rien

                  Pour le moment il n'y a que des infos vagues du style "alimenter les pays d'Afrique de l'Ouest et l'Europe"...

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                  • #10
                    combien d'années et quel volume de gaz vers l'Europe pour payer ce gazoduc ?
                    La question serait plutôt comment acheminer ce gaz vers le reste de l'Europe depuis l'Espagne, la France ne voulant pas d'un gazoduc traversant les Pyrénées. La seule solution serait la liquéfaction, le stockage puis le "reloading". Autrement dit, fayen rak ya wedni...
                    ¬((P(A)1)¬A)

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                    • #11
                      Je préfère attendre fin décembre pour me prononcer, je ne fait pas trop confiance à ce type d'annonce

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                      • #12
                        Les études détaillées du projet, y compris la phase d’analyse de faisabilité et l’étude d’ingénierie et la conception préliminaire (FEED), ont récemment été finalisées et payées, le Maroc 50%

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                        • #13
                          On fait un montage du financement
                          y a des bureaux spéciaux pour ça
                          ce n’est pas le problème de liquidité mais de monter un financement propre pour tout le monde
                          La haine aveugle

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                          • #14
                            Pas très clair ce projet ça sent le gaz.

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                            • #15
                              Il devra disposer d’une capacité annuelle d’environ 40 milliards de mètres cubes.

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