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Maroc : le chinois Hunan Zhongke Shinzoom prévoit d’investir 500 millions $ dans une usine d’anodes pour batteries

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  • Maroc : le chinois Hunan Zhongke Shinzoom prévoit d’investir 500 millions $ dans une usine d’anodes pour batteries

    Maroc : le chinois Hunan Zhongke Shinzoom prévoit d’investir 500 millions $ dans une usine d’anodes pour batteries


    • Date de création: 25 mars 2024 07:13

    Par Agence Ecofin

    - Le Maroc attire de plus en plus les fabricants chinois de batteries de véhicules électriques, qui cherchent à tirer profit de la proximité du marché européen et de l’accord de libre-échange signé entre ce pays d’Afrique du Nord et les Etats-Unis.


    Le groupe chinois Hunan Zhongke Shinzoom prévoit de construire une usine d’anodes pour batteries au lithium dans la zone industrielle marocaine de Tanger Tech (Nord) pour un investissement de 500 millions de dollars, a annoncé le Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, dans un communiqué.

    Cette usine, qui devrait s’étendre sur une superficie de 30 hectares, générera 1500 emplois directs et indirects dans la région, a-t-on précisé de même source.


    Une délégation de responsables de Hunan Zhongke Shinzoom conduite par le président du groupe, Li Aiwu, a été reçue le mercredi 20 mars 2024 par le président du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Omar Moro. Cette rencontre a permis de confirmer l’engagement du groupe chinois à investir au Maroc.

    Le royaume chérifien dispose de gisements de plusieurs minerais nécessaires à la production des batteries de véhicules électriques comme le cobalt, le phosphate et le lithium.

    Ce pays d’Afrique du Nord aux portes de l’Europe a déjà attiré plusieurs fabricants chinois de batteries électriques dont Gotion High Tech, Guangzhou Tinci Materials Technology, CNGR Advanced Material Company et BTR New Material Group.

    Outre la proximité du marché européen, ces groupes originaires de l’empire du Milieu cherchent à tirer parti des avantages de l’accord de libre-échange signé entre le Maroc et les Etats-Unis.

    Lire aussi:

    09/01/2024 - Maroc : le chinois BTR New Material Group investira 497 millions $ dans une usine de cathodes de batteries électriques

    25/09/2023 - Maroc : le sud-coréen LG Chem s’associe au chinois Huayou pour construire deux usines de matériaux pour batteries électriques

    20/09/2023 - Maroc : un fabricant chinois de composants de batteries électriques investira 2 milliards $ en association avec Al Mada

    01/06/2023 - Maroc : le chinois Gotion High Tech va investir 6,3 milliards $ dans une méga-usine de batteries électriques

  • #2
    Je ne fais pas trop confiance aux Chinois. Il faut vraiment voir sortir les premières briques de terre avant de crier victoire.

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    • #3
      Les chinois qui investissent le plus dans le monde

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      • #4
        Compte tenu de nos accords ALE, les chinois vont contourner les quotas et autres possibles restrictions, notamment vis à vis des USA. Un grand centre de production de batteries à quelques km de l'Europe et proche d'un grand bassin de production de voiture (espagne,maroc,Italie,France,Allemagne). 48h max contre 3 semaines de bateau depuis la Chine, sans avoir à traverser les bordéliques détroits d'ormuz,suez etc etc.

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        • #5
          Agence Ecofin) - L’usine, qui devrait avoir une capacité de production de 100 gigawattheures par an, pourrait conforter la position du Maroc en tant qu’acteur important dans le domaine de l’industrie automobile.

          Le groupe chinois le chinois Gotion High Tech a signé, mercredi 31 mai, un mémorandum d’entente avec les autorités marocaines portant sur l’implantation d’une méga-usine de batteries pour véhicules électriques dans le royaume, pour un investissement estimé à 6,3 milliards de dollars.

          Selon un communiqué publié par l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), cette usine devrait avoir une capacité de production de 100 gigawattheures (GWh) par an.

          « Ce mémorandum d’entente est une première étape nécessaire, préalable à la signature d’une convention d’investissement, qui doit permettre le lancement d’une gigafactory à même de conforter la position d’acteur prépondérant de l’industrie automobile du royaume », a déclaré le ministre délégué marocain chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, lors de la cérémonie de signature du mémorandum d’entente.

          « Notre groupe est heureux de coopérer avec le Maroc sur ce projet pour contribuer à la décarbonation et au déploiement de solutions énergétiques innovantes. La vision de Sa Majesté le roi Mohammed VI a permis au Maroc d’établir de belles relations économiques avec de nombreux pays de par le monde », a déclaré de son côté le président de Gotion High-Tech, Li Zhen.

          Gotion High-Tech est un important fabricant chinois de batteries pour véhicules électriques. Outre la Chine, le groupe coté en bourse compte près de 20 000 employés répartis sur plusieurs sites en Asie, Europe et Amérique du Nord.

          Plusieurs constructeurs automobiles, dont Renault et Stellantis, ainsi que des dizaines d’équipementiers de renommée comme Aptiv, Sumitomo et Valeo disposent d’usines au Maroc. En 2022, l’industrie automobile est arrivée en tête des exportations industrielles du pays, avec 111 milliards de dirhams (11,1 milliards de dollars).

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          • #6
            Je comprend pas avec tout ces contes de fées que le maroc ne fasse que 2% du PIB lui même rachitique seule possibilité une économie parallèle d'entreprises qui exportent à partir du maroc qui lui rapporte que les emplois.

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            • #7
              A contrario tu devrais te demander pourquoi personne n'investi un kopeck dans une économie florissante.....
              à part l'état algerien, personne, pas même les algériens, ne parie sur la kouwa du maghreb. Why ?

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              • #8
                "à part l'état algerien, personne, pas même les algériens, ne parie sur la kouwa du maghreb. Why ?"

                Les facilités accordées aux boites étrangères...

                Impôts, charges sociales, transferts des dividendes etc etc

                Auxquel je rajouterai une certaine paranoia par rapport à tout ce qui vient de l'étranger

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                • #9
                  J'ai un ami algérien qui une usine de produits cosmétiques et détergent en algerie (il distribut aussi les produits Unilever au maghreb), du jour au lendemain, il ne pouvait plus importer d'intrants. Il a fermé son usine et travail dorénavant depuis Casa et dubai. La réglementation est en cause. Tu peux pas du jour au lendemain interdire l'importation de tel ou tel produit. L'incertitude c'est décourageant pour tout investisseur.

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                  • #10
                    " La réglementation est en cause. "

                    Tu as totalement raison

                    A chaque prise de pouvoir d'un nouveau clan, il renverse la table précèdente...

                    Pour un pays du Tiers Monde, la plus grande "richesse" est la stabilité politique

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                    • #11

                      Agence Ecofin

                      Le Maroc, dont le sous-sol abrite d’importantes réserves de phosphate et de lithium, attire de plus en plus les fabricants des batteries de véhicules électriques, qui cherchent notamment à tirer profit de l’accord de libre-échange signé entre ce pays d’Afrique du Nord et les États-Unis.


                      LG Chem Ltd, une société sud-coréenne active dans la fabrication de produits pétrochimiques a annoncé, dans un communiqué publié dimanche 24 septembre, avoir conclu un accord de partenariat avec des filiales du groupe chinois Huayou pour implanter deux usines communes de matériaux pour batteries de véhicules électriques au Maroc.

                      La première usine sera construite par LG Chem Ltd en association avec Youshan, la filiale du groupe Huayou active dans la production de matériaux pour batteries de véhicules électriques, a-t-on précisé de même source. Elle se spécialisera dans la production de matériaux de cathode lithium-fer-phosphate (LFP).

                      Le site, qui devrait entrer en service en 2026, vise à produire 50 000 tonnes métriques de matériaux de cathode LFP par an, soit suffisamment pour équiper 500 000 véhicules électriques d'entrée de gamme.

                      La production de l’usine est destinée exclusivement au marché nord-américain. LG Chem Ltd et Youshan prévoient notamment de tirer parti des avantages de l’accord de libre-échange signé entre le Maroc et les États-Unis, ainsi que des subventions au titre de la loi américaine sur la réduction de l'inflation (IRA).

                      Ayant pour objectif de réduire la dépendance des États-Unis vis-à-vis de l’approvisionnement chinois en composants nécessaires à la fabrication des véhicules électriques, l’IRA exige qu'au moins 40 % de la valeur des minéraux critiques utilisés dans une batterie automobile proviennent des États-Unis ou d'un partenaire de libre-échange pour donner droit à un crédit d'impôt de 3 750 dollars par véhicule.

                      La deuxième usine sera, quant à elle, spécialisée dans la conversion de lithium, avec une capacité annuelle de 52 000 tonnes à partir de 2025. Elle sera construite en association avec Huayou Cobalt.

                      Le Maroc est très riche en minerai de phosphate, un composant essentiel à la fabrication des batteries LFP. Ce pays d’Afrique du Nord avait également annoncé, en mai 2022, la découverte d’un important gisement de lithium situé près des frontières mauritaniennes.

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                      • #12


                        - Le Maroc attire de plus en plus les fabricants chinois des batteries de véhicules électriques. Ceux-ci cherchent à tirer profit de la proximité du marché européen et de l’accord de libre-échange signé entre ce pays d’Afrique du Nord et les Etats-Unis.

                        BTR New Material Group, un fabricant chinois de composants de batteries pour véhicules électriques, a annoncé dans un communiqué publié fin décembre 2023, un investissement de 3,5 milliards de yuans (environ 497 millions de dollars) dans la construction d'une usine de cathodes pour batteries lithium-ion au Maroc.

                        Filiale du conglomérat industriel China Baoan Group, BTR New Material Group a précisé que l’usine aura une capacité de production de 50 000 tonnes de cathodes pour batteries lithium-ion par an.

                        « BTR assurera l’investissement et la construction tandis que l’exploitation sera confiée à une société qui sera créée au Maroc par Bnuo International Holding, une unité de BTR », a indiqué le groupe chinois qui figure parmi les fournisseurs de la marque Tesla.

                        Le Maroc dispose de gisements de plusieurs minerais nécessaires à la production des batteries de véhicules électriques comme le cobalt, le phosphate et le lithium.

                        Ce pays d’Afrique du Nord aux portes de l’Europe a déjà attiré plusieurs fabricants chinois de batteries électriques dont Gotion High Tech, Guangzhou Tinci Materials Technology et CNGR Advanced Material Company.

                        Outre la proximité du marché européen, ces groupes originaires de l’empire du Milieu cherchent à tirer parti des avantages de l’accord de libre-échange signé entre le Maroc et les Etats-Unis.

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                        • #13
                          Raco, ton pays a découvert un grand gisement de Lithium dans le "sud" en 2022, et il s'empresse de lancer son exploitation avec les chinois

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                          • #14

                            Maroc : un fabricant chinois de composants de batteries électriques investira 2 milliards $ en association avec Al Mada
                            Le site industriel devrait notamment produire des cathodes de batteries lithium-fer-phosphate et des matériaux actifs précurseurs pour les batteries nickel-manganèse-cobalt.

                            Le fabricant chinois de composants de batteries pour véhicules électriques CNGR Advanced Material Company et Al Mada, un fonds d’investissement marocain à capitaux privés, ont annoncé, dans un communiqué commun publié mardi 19 septembre, qu’ils allaient construire un complexe industriel au Maroc pour un investissement de 20 milliards de dirhams marocains (environ 2 milliards de dollars).

                            Le site sera implanté à Jorf Lasfar (110 km au sud-ouest de Casablanca), non loin des installations du groupe OCP (anciennement Office chérifien des phosphates), le premier exportateur mondial de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés, a-t-on précisé de même source.

                            Il devrait commencer à produire ses premiers composants de batteries électriques en 2025.

                            Le Maroc est très riche en minerai de phosphate, un composant essentiel à la fabrication des batteries lithium-fer-phosphate (LFP), la technologie de batteries au lithium la plus sûre et la plus utilisée dans les véhicules électriques.

                            Ce pays d’Afrique du Nord signataire d’un accord de libre-échange avec les États-Unis est également situé aux portes de l'Europe, un marché en pleine croissance pour les véhicules électriques.

                            L’usine prévoit notamment de développer des cathodes LFP, des « matériaux actifs précurseurs » pour les batteries nickel-manganèse-cobalt (NMC), et des unités de recyclage de composants de batteries.

                            Sa production, qui devrait être suffisante pour équiper plus d'un million de véhicules électriques par an, sera principalement exportée.

                            Actif dans une trentaine de pays en Afrique et en Europe, Al Mada est un fonds d’investissement majoritairement détenu par le souverain marocain Mohammed VI.



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                            • #15


                              Le projet, dont les travaux ont d’ores et déjà démarré, est porté par le groupe chinois BTR, un des leaders mondiaux de la fabrication de composants pour batteries électriques. Il compte parmi ses clients les principaux fabricants de batteries électriques, tels que BYD, CATL, Volkswagen ou encore Tesla.

                              Son implémentation au Maroc va être développée en deux phases, sur une superficie de 15 hectares. La mise en exploitation de la première phase d’une capacité de 25.000 tonnes est prévue dès septembre 2026, rapportent les mêmes sources.

                              D’après l’hebdomadaire, le Maroc est devenu, sous le leadership du roi Mohammed VI, un leader régional incontournable de l’industrie automobile. Le choix du Royaume, dans le cadre de ce projet, traduit ainsi la confiance renouvelée des investisseurs internationaux pour la destination Maroc.

                              Pour rappel, ce projet d’envergure intervient à un moment où le secteur connaît une profonde transformation au niveau mondial avec la transition vers le véhicule électrique.

                              Dans ce sens, Mohcine Jazouli, ministre délégué en charge de l’investissement, a souligné à cette occasion que «cet investissement n’est pas isolé, (mais) il est le premier de plusieurs projets d’envergure à venir, positionnant ainsi le Royaume comme un pôle attractif pour l’industrie des batteries pour véhicules électriques et acteur incontournable dans la production de composants vitaux pour l’avenir du secteur».

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