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Franck Riester: La France est prête à investir au Sahara aux côtés du Maroc

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  • Franck Riester: La France est prête à investir au Sahara aux côtés du Maroc

    Le ministre français au Commerce extérieur a indiqué que Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AfD) dédiée au secteur privé, pourrait contribuer au financement d’une ligne haute tension entre Dakhla et Casablanca.

    La France est prête à investir aux côtés du Maroc au Sahara, a déclaré le ministre français au Commerce extérieur Franck Riester, entamant jeudi une visite au Maroc.

    «Nous devons faire en sorte de travailler ensemble, nous avons des intérêts communs», a déclaré Riester, qui effectue une visite de deux jours au Maroc, à des journalistes à la Chambre française de commerce et d’industrie de Casablanca, disant vouloir travailler «au rebond de la relation».

  • #2
    Gallek l'espionnage du téléphone de Macron ne restera pas impuni !

    Et il n'y a même pas besoin que le roi ou même un ministre marocain se déplace en France pour attirer les investissements français. Il suffit juste d'être sérieux, crédible, fiable et présenter les conditions nécessaires à l'investissement (que cet investissement vient de France ou d'ailleurs).



    La France renoue le dialogue avec le Maroc et soigne ses intérêts économiques

    Le ministre du Commerce extérieur Franck Riester est en déplacement à Rabat et à Casablanca cette fin de semaine. La France veut poursuivre la reprise du dialogue avec son partenaire marocain en s'appuyant sur une relation commerciale restée dynamique.



    Casablanca tourne au ralenti. En cette fin de ramadan, les rues sont désertes et le temps s'est rafraîchi alors qu'un épais brouillard est tombé sur la ville. Difficile de croire que le thermomètre dépassera les 30 degrés le lendemain, dans la continuité de l'hiver exceptionnellement chaud et sec que vient de connaître le Maroc. Il est si tentant de voir dans cette météo changeante l'image du yo-yo diplomatique qui se joue ces dernières années entre Paris et Rabat. Après une brouille diplomatique sévère, l'horizon s'est éclairci fin 2023 et la succession actuelle de ministres français en visite dans le royaume en témoigne.

    Après le chef de la diplomatie Stéphane Séjourné fin février, c'est au tour du ministre délégué au Commerce extérieur et à l'Attractivité française Franck Riester cette semaine : à Rabat pour une reprise du dialogue avec ses homologues, puis à Casablanca, à la rencontre de la communauté d'affaires franco-marocaine, puis de lycéens et d'étudiants. Il sera suivi dans les prochaines semaines par Bruno Le Maire (Economie), Rachida Dati (Culture) et Marc Fesneau (Agriculture).

    Un ballet diplomatique qui tranche avec la rupture du dialogue imposée par les Marocains l'an dernier. Entretemps, la France a consenti un geste sur le Sahara occidental : sans aller jusqu'à reconnaître la souveraineté marocaine sur cette région, Paris a reconnu qu'il s'agissait « d'un enjeu existentiel pour le Maroc » et déclaré qu'il fallait « avancer concrètement» sur le plan d'autonomie marocain. Quelques mots qui ont fait la différence sur ce dossier sensible.

    « Mois de plomb »

    Jeudi, dans la capitale économique du royaume, Franck Riester a réuni autour d'une table les acteurs clés de la présence économique française pour prendre la température : ambassade, chambre française de commerce et d'industrie (CFCI) du Maroc, Business France, Bpifrance, Agence française de développement (AFD)… Les mines sont graves lorsque la crise diplomatique récente est évoquée : l'un parle pudiquement d'une « période froide » qui a fait durer l'inertie après la pandémie. Un autre relate les « mois de plomb » et « les portes qui se fermaient ». Tous s'accordent sur la « dynamique» actuelle : « Il faut saisir cette période de rebond pour accélérer », répète-t-on.

    Il faut la saisir parce que le Maroc foisonne de projets : dans les énergies renouvelables et l'hydrogène vert, la gestion de l'eau, ou encore les transports. Après l'automobile et l'aéronautique, le royaume veut ainsi développer le secteur ferroviaire - un appel d'offres pour quelque 168 trains sera bientôt lancé en vue de la Coupe du monde de football 2030 coorganisée par le Maroc, l'Espagne et le Portugal et qui est dans tous les esprits. Le secteur de la santé devrait aussi offrir des opportunités alors que l'Assurance maladie se généralise à toute la population marocaine.

    Financements dans le Sahara

    Quoi de mieux, de plus, pour consolider une réconciliation fragile que de s'appuyer sur la relation économique très dense entre les deux pays ? Celle-ci a traversé cette période de turbulences sans trop de dégâts. Les échanges commerciaux ont même atteint un record historique à 14,1 milliards d'euros l'an dernier, soit deux fois plus qu'en 2015. Les fondamentaux sont solides : la France reste le premier investisseur au Maroc. La CFCI du Maroc conserve d'ailleurs sa première place parmi les 120 CFCI à travers le monde avec environ 3.500 adhérents. Le Maroc reste, lui, le principal partenaire commercial de la France en Afrique.

    « On peut à travers les questions économiques et commerciales faire vivre cette relance de notre relation avec le Maroc et l'approfondir à un moment charnière où il y a un grand nombre de défis que nous pouvons relever ensemble : transition écologique, décarbonation, régionalisation des chaînes de valeur… », explique Franck Riester aux « Echos ».

    C'est aussi via sa présence économique que la France pourrait faire de nouveaux gestes sur le Sahara occidental. En déclarant qu'il fallait « avancer » sur ce dossier, Paris a cité l'objectif de « favoriser le développement économique et social de ces régions ». Franck Riester l'a confirmé : « Nous sommes prêts à accompagner les investissements marocains dans le Sahara, qui sont nombreux. C'est la raison pour laquelle Proparco [filiale de l'AFD, NDLR] pourrait être amené à financer le projet de ligne à très haute tension qui doit relier Dakhla à Casablanca », a déclaré le ministre, confirmant des informations de la presse marocaine. Rabat prévoit de nombreux grands projets sur le territoire du Sahara occidental, notamment dans l'énergie mais aussi les transports, autour du port de Dakhla qui devrait se transformer en hub régional.

    Les Echos.fr

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    • #3
      " Il suffit juste d'être sérieux, crédible, fiable et présenter les conditions nécessaires à l'investissement (que cet investissement vient de France ou d'ailleurs)."

      et et garantir par l'etat marocain les différents prêts

      Aucune "news", la France est chez elle au Maroc, il n'y a jamais eu de querelles

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      • #4
        Les Français sont chassés de l'Afrique et ils reviennent par la petite porte au Maroc qui est très présent en Afrique économiquement et donc ils n'ont pas le choix pour défendre leurs intérêts

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        • #5
          la France est chez elle au Maroc
          Elle est aussi et surtout chez elle en Algérie chez qui elle rafle la moitié de sa production pétrolière, tout en y investissant moins qu'au Maroc (comme la Chine d'ailleurs qui rafle les marchés publiques en Algérie mais investit au Maroc ou encore la Russie qui fourgue sa ferraille à l'Algérie et fait du Maroc son 3e partenaire économique après l'Egypte et l'Afrique du sud).

          Je rappelle quand même que parmi les 5 dossiers qui bloquent la visite de Tebboune en France, il y a celui de la coopération économique. L'Algérie s'estime lésée, pour ne pas dire arnaquée, dans cette histoire par rapport au Maroc.

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          • #6
            Elle est aussi et surtout chez elle en Algérie chez qui elle rafle la moitié de sa production pétrolière, tout en y investissant moins qu'au Maroc (comme la Chine d'ailleurs qui rafle les marchés publiques en Algérie mais investit au Maroc ou encore la Russie qui fourgue sa ferraille à l'Algérie et fait du Maroc son 3e partenaire économique après l'Egypte et l'Afrique du sud).
            Sources ? sinon c'est de la propagande du makhzen-sioniste !

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