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Gara Djebilet : un gisement stratégique pour l’Algérie et la Chine

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    Gara Djebilet : un gisement stratégique pour l’Algérie et la Chine


    Économie Par: Ali Idir 11 Avril 2024 à 19:16


    ​​​​​​​Le projet d’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, près de Tindouf, à la frontière algéro-marocaine, est un exemple parfait du partenariat gagnant-gagnant entre l’Algérie et la Chine.





    Les deux pays comptent tirer des avantages importants de la mise en service de cet immense gisement, l’un des plus grands au monde avec des réserves exploitables de 1,4 milliard de tonnes, comme le souligne le magazine Geo.fr dans une analyse consacrée à ce projet titanesque.



    Le vieux projet a été déterré en 2017, lorsque les entreprises algériennes Feraal et chinoise Sinosteel ont été chargées de l’étude de faisabilité. Mais c’est le président Abdelmadjid Tebboune qui l’a réellement sorti des cartons à partir de 2020.

    En 2023, à l’occasion de sa visite en Chine, les deux pays ont signé des accords de coopération d’une valeur totale de 36 milliards de dollars, incluant la réalisation d’une ligne ferroviaire de 575 kilomètres dans le désert entre Gara Djebilet et Béchar. La pose de la première pierre a été effectuée en novembre dernier par le président Tebboune.

    Le minerai de fer de ce gisement géant sera acheminé par train jusqu’aux usines de traitement à Béchar. Les gares ferroviaires qui seront édifiées tout le long du trajet permettront de désenclaver toute la région et de créer des emplois pour ses habitants.

    Mais les retombées économiques attendues pour l’Algérie sont autrement plus importantes. Il s’agit pour le pays d’un pas supplémentaire dans sa quête de diversification de son économie et de réduction de sa dépendance vis-à-vis du gaz et du pétrole, dont les prix sont très volatils. « L’Algérie s’attend donc à un partenariat fructueux avec la Chine à Gara Djebilet », écrit Geo.fr.

    À Travers la mine de fer de Gara Djebilet, l’Algérie gagne, la Chine aussi

    Outre Gara Djebilet, l’Algérie a engagé d’autres projets d’exploitation minière intégrés et d’envergure, comme la mine de phosphate de Tébessa ou le gisement de zinc et de plomb de Oued Amizour (Béjaïa).



    À Gara Djebilet, la Chine gagne aussi. « Il ne fait aucun doute que ce projet est important pour l’Algérie, mais aussi pour la Chine », indique Yahia Zoubir, chercheur au Middle East Council on Global Affairs basé à Doha, au Qatar.

    À travers l’exploitation du gisement géant de Gara Djebilet, la Chine nourrit de son côté l’ambition de maintenir le dynamisme de son économie et de réduire sa dépendance au minerai de fer de ses fournisseurs traditionnels que sont essentiellement le Brésil et l’Australie. Ce dernier pays fournit à la Chine 70 % de ses importations de fer. Or, leurs relations se sont détériorées ces dernières années.



    Dans des déclarations à la presse chinoise reprises par Geo.fr, Lina Benabdallah, de l’université américaine de Wake Forest, a estimé qu’il est essentiel pour la Chine d’augmenter « les options d’approvisionnement en minerai de fer afin d’éviter de dépendre d’un nombre limité de fournisseurs et de la volatilité des prix ou de l’accès qui peut en résulter ».

    La Chine ne peut pas se permettre de mettre en péril son industrie sidérurgique et de perdre son rang de leader mondial de production d’acier. Selon les données de Worldsteel, l’un des principaux syndicats au monde de l’industrie sidérurgique, le Chinois China Baowu Group est le premier producteur mondial d’acier avec 115,29 millions de tonnes par an, loin devant l’Indien ArcelorMittal qui en produit 78,46 millions de tonnes.

  • #2
    10 milliards de dollars de recette par an cette mine de fer est un trésor un minerais à ciel ouvert l'un des plus pur du monde en teneur de fer.

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    • #3
      En attendant d'inventer une façon de transporter du fer par satellite. Le fer restera à Gebilatt et les habitants de tindouf à ciel ouvert.

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      • #4
        un très grand projet à terme et bien rentable.

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        • #5
          De loin le plus gros projet en Algérie depuis des décennies

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          • #6
            garanafal



            En attendant d'inventer une façon de transporter du fer par satellite. Le fer restera à Gebilatt et les habitants de tindouf à ciel ouvert.

            Pas de problèmes , nous allons payer les droits du brevet d'inventions du chemin de fer de ton pays .

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            • #7
              mdrrrrr !

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              • #8
                En attendant d'inventer une façon de transporter du fer par satellite.


                Je n'ai jamais eu ni à lire ni à entendre de pareils stupidités !!!!

                Commentaire


                • #9
                  A quoi peut-on s'attendre d'autre d'un ticoune du 3ayyachaland?

                  Commentaire


                  • #10
                    RV dans 5 ans pour reposter ce meme article, parlant du meme "projet" qui va se faire incessamment sous peu
                    "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                    • #11
                      Mes doutes sur la rentabilité s'appuient sur la teneur en fer et l'excès de phosphore sur le gisement de Gara.
                      Sans compter le pb d'eau.

                      Le gisement de fer de gara Djebilet est connu depuis des décennies, et a fait d’autant d’études et de thèses de doctorat par des universitaires algériens, que de décisions de l’exploiter, mais toutes avortées au fur et à mesure pour des raisons diverses. Et pourtant il s’agit de l’un des plus grands gisements de fer dans le monde avec environ 3,5 milliards de tonnes de minerai en place, auquel de nombreuses sociétés chinoises, russes, et turques ont exprimé depuis des années leur intérêt, mais sans propositions concrètes en dehors d’intention pour en évaluer le degré d’exploitation. Il y a meme eu plusieurs conventions et protocoles signés depuis plusieurs années, tantôt pour faire une étude de faisabilité, tantôt pour effectuer des essais destinés à traiter le fameux phosphore dont la teneur semble être un frein majeur pour ce minerai pourtant très riche en fer, et dont la production pourrait facilement atteindre 40 à 50 millions de tonnes par an.

                      Cette fois ci et depuis 2020, le gouvernement algérien semble décidé à le développer coute que coute en partenariat avec un groupement de sociétés chinoises qui sont en ce moment les mieux intéressées, malgré l’importance des investissements à consentir, (entre 18 et 20 milliards de dollars en tout) et l’incertitude sur la solution au problème de phosphore, dont la teneur est de 0,5 à 0,7%, alors que la norme pour l’usage en sidérurgie est de 0,1% maximum. Il semble cependant que les sociétés chinoises ont mis au point un procédé de traitement adéquat sur les 3500 tonnes qu’ils ont exporté en Chine pour des essais.

                      Mais ce n’est pas le seul problème, puisqu’il est question de la nécessité d’utiliser beaucoup d’eau et d’énergie, deux ressources qui sont rares dans le bassin géologique de Tindouf où se trouve le gisement. En ce qui concerne l’eau, l’Agence Nationale des Ressources en Eau (ANRH) a fait le bilan sur les ressources en place avec toutes les données géophysiques disponibles et les résultats des forages existants dont le débit semble trop faible entre 2 et 14 litres par seconde maximum. Cette étude est arrivée à la conclusion que les ressources en eau disponibles dans la région sont insuffisantes pour l’exploitation d’un gisement pareil, ce qui nécessite d’autres solutions au problème d’eau.

                      Le deuxième handicap est lié à l’énergie, qui ne peut provenir que d’importantes réserves en gaz naturel tout autour du gisement de Gara Djebilet. Or jusqu’à actuellement et malgré de gros efforts de Sonatrach, une seule petite découverte de gaz naturel a été faite pas très loin de Tindouf mais ne renfermerait guère plus de 2 à 3 milliards de mètre cubes, ce qui demeure insuffisant pour une exploitation qui va durer pendant plusieurs décennies.

                      A priori, la solution retenue consistera à ramener de l’eau et du gaz naturel depuis la région d’Adrar-Timimoun où il existe quelque gisements de gaz et meme une production en cours avec des réserves suffisantes, ainsi qu’un aquifère susceptible de fournir les quantités d’eau nécessaires. L’investissement nécessaire pour l’amené de ces deux ressources (eau et énergie) est estimé à 4,5 milliards de dollars. A cela s’ajoutera l’investissement sur la voie ferrée à construire entre Tindouf et Bechar pour transporter le minerai, soit un montant d’environ 6,5 milliards de dollards, et celui des équipements et infrastructures d’exploitation qui devrait dépasser les 6 milliards de dollars.

                      Ce projet est certes complexe et demandera aussi du temps pour etre totalement opérationnel (entre 5 et 10 ans), mais c’est un projet structurant qui contribuera énormément au développement économique des régions de Tindouf et Bechar, avec la création de milliers d’emplois, sans compter les retombées économiques sur l’industrie sidérurgique de l’Algérie dont les capacités pourraient alors traiter à l’horizon 2030, plus de 20 millions de tonnes entre minerai, pellets et Ferraille


                      Le minerai de fer du Brésil et d'Australie offre des teneurs de 65 à 66 % en fer sans ou après concentration, contre 30% pour le minerai chinois
                      Le gisement de Gara Djebilet s'étend sur plus de 131 km2 , ses réserves exploitables sont estimées à 2 milliards de tonnes de minerai avec une teneur de 58,57 % de fer.

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                      • #12

                        RV dans 5 ans pour reposter ce meme article, parlant du meme "projet" qui va se faire incessamment sous peu


                        Des menaces visant à perturber l’exécution du projet , c'est clair et net .

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                        • #13
                          mais non, ce ne sont pas des menaces, aristo

                          ce n'est qu'aigreur et stupidité.
                          On n'y peut rien...le propre du 3ayyach est d'être con...

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                          • #14
                            Bachi

                            mais non, ce ne sont pas des menaces, aristo

                            Mais oui Bachi , ce sont bien des menaces économiques , il faut savoir lire entre les lignes et comprendre les " lapsus " et les non dits .

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                            • #15
                              Quel est le synonyme de lapsus ?
                              Faux pas, erreur, faute.
                              lapsus — Wiktionnaire, le dictionnaire libre

                              https://www.algerie-dz.com/forums/co...Qta4eFTjqf/9k=
                              Wikipedia
                              https://fr.wiktionary.org › wiki › lapsus
                              Rechercher : Quel est le synonyme de lapsus ?
                              Quels sont les différents types de lapsus ?
                              C'est quoi un lapsus révélateur ?
                              Locution nominale. (Psychologie) Lapsus trahissant la véritable pensée de celui qui le commet.

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