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Biocare Biotech : L’Algérie lance sa première usine de production d’insuline.

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  • Biocare Biotech : L’Algérie lance sa première usine de production d’insuline.

    Salima Akkouche Publié 13-02-2023, 20:36


    L’Algérie a lancé officiellement la production locale d’insuline à travers le groupe Biocare. Le ministre de l’Industrie pharmaceutique espère que l’Algérie pourra couvrir 40 à 50% de ses besoins en insuline avec la production locale. Ali Aoun espère également baisser la facture annuelle d’importation d’insuline qui est de 420 millions d’euros à 200 millions d’euros au courant de 2023. Par ailleurs, Ali Aoun a indiqué que le lancement de la production locale des médicaments anticancéreux est prévu pour le mois prochain.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - C’est fait, la machine locale de production d’insuline est lancée. La production locale de stylos d’insuline 100% algériens a été lancée officiellement, hier dimanche, au niveau du groupe Biocare Biotech, sis à Oued Smar, Alger. Ainsi, le ministre de l’Industrie pharmaceutique tient l’opinion publique à témoin et dit avoir tenu sa promesse faite en janvier dernier lorsqu’il a déclaré que «début 2023, il y aura la production locale d’insuline».

    Avec l’arrivée en mars prochain des flacons d’insuline du groupe public Saidal, ainsi que l’usine de montage de stylos d’insuline de Novo Nordisk, Ali Aoun dit espérer couvrir entre 40 et 50% des besoins du marché algérien en insuline par la production locale.
    Le groupe danois ne fait pas encore de la production locale en Algérie, mais le ministère de l’Industrie pharmaceutique, souligne M. Aoun, a «cédé pour laisser le laboratoire faire le montage de stylos à condition qu’ils baissent le prix de leur insuline et qu’ils s’engagent à produire en full process au niveau de leur usine de stylos».
    La facture d’importation annuelle d’insuline varie entre 400 et 420 millions d’euros. Ali Aoun espère pouvoir économiser au courant de cette année 200 millions d’euros, soit faire baisser cette facture de moitié grâce à la production locale.
    Le ministre de l’Industrie pharmaceutique a indiqué que la boîte de stylos d’insuline de Biocare va se vendre à 6 200 dinars contre plus de 8 000 dinars pour celles déjà disponibles sur le marché. Les prescripteurs sont tenus de prescrire ce produit local, avertit Aoun qui dit demander «un remboursement à 100% pour ce médicament».
    Ali Aoun devra discuter avec le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale pour ficeler ce dossier. Le premier responsable du secteur n’a pas caché sa satisfaction de voir cette usine sur pied, d’autant que, dit-il, «Biocare a reçu beaucoup de coups de la part de son partenaire français».

    Ali Aoun se dit «optimiste pour l’avenir», car notre pays dispose d’un tissu industriel très important qui lui permet «de faire face à tous les obstacles».
    Le premier responsable du secteur a lancé un appel aux opérateurs de production de médicaments afin qu’ils s’orientent vers une production en full process.
    Aoun a indiqué que la production locale des médicaments anticancéreux sera lancée d’ici le mois prochain par les usines ayant été inaugurées en 2022. «Nous allons entrer en force dans ce domaine, notamment dans la fabrication des médicaments destinés aux maladies chroniques», se félicite Aoun qui affirme que «l’impossible n’existe pas chez moi. S’il y a la volonté et le nationalisme des uns et des autres, nous arriverons à vaincre toutes les difficultés».

    Le ministre de l’Industrie pharmaceutique est, par ailleurs, convaincu «qu’au Danemark, ils sont perturbés» par le lancement de la production locale de l’insuline. Mais la satisfaction de Aoun n’a pas duré. Au niveau du siège de l’usine de Taphco, le ministre de l’Industrie pharmaceutique s’est montré déçu des «faibles» capacités de production de l’usine». D’ailleurs, ce n’est pas la seule usine à être dans le viseur du ministre qui se demande «pourquoi les partenaires Saidal, Spimaco et Gdima ne se soucient pas de leur capital social ? C’est une dilapidation de biens publics», accuse le premier responsable du secteur. Il est temps, dit-il, «de vous retrousser les manches, à commencer par Saidal, Agdima et Spimaco».


    Salima Akkouche Publié 13-02-2023, 20:36


    lesoird algerie . com
    Dernière modification par sako, 28 avril 2024, 19h35.

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