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Classes préparatoires aux grandes écoles : le modèle marocain à suivre

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  • Classes préparatoires aux grandes écoles : le modèle marocain à suivre

    Agence Ecofin) - Plusieurs pays d’Afrique subsaharienne francophone ont lancé ou se préparent à lancer des CPGE. Dans ce secteur, le Maroc pourrait faire figure de modèle. Le royaume a raflé l’année dernière plus de la moitié des places réservées aux étrangers dans les grandes écoles en France.

    Le Lycée d’excellence Mohamed VI (Lydex), un établissement situé à BenGuerir au Maroc, est devenu en moins d’une dizaine d'années un modèle de formation dans la préparation aux grandes écoles. En 2023, l’établissement marocain a inscrit une vingtaine d’étudiants à l’Ecole Polytechnique de Paris (X), l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs de France. Un record pour l’établissement qui a raflé le tiers des quotas réservés aux étrangers dans le concours.

    L’exploit du Lydex fait de cette école un modèle à suivre. Une tribune publiée dans le journal français Les Echos signée de l’entrepreneur, spécialiste des enjeux numériques, Gilles Babinet, suggère que le modèle marocain soit copié en France pour aider le pays à former les ingénieurs de qualité nécessaires pour son développement.

    Si le modèle du Lydex attire autant de curiosité, c’est qu’il est basé sur l’accompagnement des étudiants dès le premier jour de classe. L’établissement créé en 2015 grâce au financement de la Fondation OCP, le géant marocain du phosphate, recrute des élèves dans tout le royaume, avec un penchant pour ceux des zones défavorisées à qui il offre la possibilité de suivre une formation d’élite couverte par un programme de bourse.

    Durant la préparation aux concours des grandes écoles qui dure deux années, les élèves reçoivent en plus de la formation académique, un coaching sur le développement des compétences de communication, de confiance en soi et même de sport. Ce système pédagogique fait en général la force du système marocain des CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles). Presque toutes bâties sur des partenariats public-privé, les écoles préparatoires marocaines semblent avoir percé le secret. Il est devenu évident de voir des élèves issus des CPGE du Lycée méditerranéen ou du Lycée Al Zahra figurer sur la liste des admis aux grandes écoles françaises.

    En tout, en 2023, le Maroc a raflé près de 40 places à X et autant dans les autres grandes écoles françaises.

    Le système marocain pourrait également servir de modèle pour les pays subsahariens. Surtout que les CPGE commencent peu à peu à trouver de la visibilité, notamment en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Cameroun et au Sénégal. En développant les CPGE, les pays subsahariens pourront favoriser la formation des ingénieurs qualifiés et aider la région à juguler son déficit de spécialistes. Notons que les CPGE sont le passage privilégié pour intégrer les grandes écoles d’ingénieurs. Généralement implantées au sein des lycées, elles permettent aux élèves d’acquérir en deux ans, les bases nécessaires pour aborder le cursus d’ingénieurs.

    Vanessa Ngono Atangana

  • #2
    Quand je dis qu'on va voir des choses tres interessantes dans l'industrie militaire avec les qualités des ingénieurs Marocains, principalement dans les sciences exactes, ce n'est pas pour rien...






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    • #3
      La moitié des étudiants étrangers en France sont marocains le manque d'infrastructures d'enseignement au maroc accentues l'émigration et la fuite des cerveaux une perte de l'intelligence.

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