Appel d’offres de l’ONCF pour l’acquisition de 168 trains dont 18 à grande vitesse
L’Appel à concurrence lancé en novembre 2023 par l’Office national des chemins de fer du Maroc (ONCF) portant sur l’acquisition de 168 trains dont 18 à grande
LE FRANÇAIS ALSTOM, LES ESPAGNOLS TALGO ET CONSTRUCCIONES Y AUXILIAR DE FERROCARRILES ET LE CORÉEN HYUNDAI ROTEM ET LE CHINOIS CRRC ENTRENT EN LICE
L’Appel à concurrence lancé en novembre 2023 par l’Office national des chemins de fer du Maroc (ONCF) portant sur l’acquisition de 168 trains dont 18 à grande vitesse ainsi que 50 nouvelles rames qui serviront le projet de 5 lignes RER entre Casablanca, Zenata, Mohammedia et Bouskoura continue d’attiser l’intérêt des multinationales. La phase de soumission des candidatures a commencé le mardi 9 juillet 2024 et le planning des livraisons s’étale sur 4 ans, de 2027 à 2030.
Après le géant français Alstom et les Espagnols Talgo et Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles, d’autres géants mondiaux de l’industrie ferroviaire veulent décrocher ce contrat juteux. Il s’agit du Sud-Coréen Hyundai Rotem et du chinois CRRC. Le groupe sud-coréen a signé en juin 2024 un contrat d’exportation de trains à grande vitesse au profit de l’Ouzbékistan. Le mémorandum d’entente dans le domaine des infrastructures entre le Ministère espagnol des Transports, des Mobilités et des Programmes Urbains et le Ministère marocain de l’Équipement et de l’Eau peut jouer en faveur des entreprises espagnoles.
L’entreprise française Alstom conserve aussi toutes ses chances. Le contrat est estimé à 16 milliards de dirhams (un peu plus de 1,6 milliards de dollars). En dehors des acquisitions des trains, le plan d’investissement de l’ONCF comprend aussi un volet maintenance qui devrait être mené par une coentreprise entre l’ONCF et le constructeur retenu. Il intègre aussi un projet d’usine de fabrication de matériels et composants ferroviaires, avec pour objectif d’en exporter une partie vers le marché international.
L’Office national des chemins de fer (ONCF) veut être au rendez-vous du Maroc avec le Mondial de football 2030. A travers ce gros investissement, il vise à offrir une véritable opportunité de lancement d’un écosystème industriel ferroviaire marocain. Cet écosystème aura ainsi des impacts sur les plans économique et social en matière de création d’emplois, de renforcement du tissu industriel national, avec un taux d’intégration local qui permettra à terme, de transformer le Royaume en une plateforme très compétitive au niveau continental et mondial.
La troisième et dernière composante est le développement industriel. Dans ce sillage, le constructeur retenu devra porter un projet de développement industriel, à travers la construction d’une unité industrielle de fabrication et le développement d’un écosystème ferroviaire, de fournisseurs et sous-traitants avec une ambition à l’export, identique à ce qui a été réalisé dans les industries automobiles et aéronautiques.
L’Appel à concurrence lancé en novembre 2023 par l’Office national des chemins de fer du Maroc (ONCF) portant sur l’acquisition de 168 trains dont 18 à grande
LE FRANÇAIS ALSTOM, LES ESPAGNOLS TALGO ET CONSTRUCCIONES Y AUXILIAR DE FERROCARRILES ET LE CORÉEN HYUNDAI ROTEM ET LE CHINOIS CRRC ENTRENT EN LICE
L’Appel à concurrence lancé en novembre 2023 par l’Office national des chemins de fer du Maroc (ONCF) portant sur l’acquisition de 168 trains dont 18 à grande vitesse ainsi que 50 nouvelles rames qui serviront le projet de 5 lignes RER entre Casablanca, Zenata, Mohammedia et Bouskoura continue d’attiser l’intérêt des multinationales. La phase de soumission des candidatures a commencé le mardi 9 juillet 2024 et le planning des livraisons s’étale sur 4 ans, de 2027 à 2030.
Après le géant français Alstom et les Espagnols Talgo et Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles, d’autres géants mondiaux de l’industrie ferroviaire veulent décrocher ce contrat juteux. Il s’agit du Sud-Coréen Hyundai Rotem et du chinois CRRC. Le groupe sud-coréen a signé en juin 2024 un contrat d’exportation de trains à grande vitesse au profit de l’Ouzbékistan. Le mémorandum d’entente dans le domaine des infrastructures entre le Ministère espagnol des Transports, des Mobilités et des Programmes Urbains et le Ministère marocain de l’Équipement et de l’Eau peut jouer en faveur des entreprises espagnoles.
L’entreprise française Alstom conserve aussi toutes ses chances. Le contrat est estimé à 16 milliards de dirhams (un peu plus de 1,6 milliards de dollars). En dehors des acquisitions des trains, le plan d’investissement de l’ONCF comprend aussi un volet maintenance qui devrait être mené par une coentreprise entre l’ONCF et le constructeur retenu. Il intègre aussi un projet d’usine de fabrication de matériels et composants ferroviaires, avec pour objectif d’en exporter une partie vers le marché international.
L’Office national des chemins de fer (ONCF) veut être au rendez-vous du Maroc avec le Mondial de football 2030. A travers ce gros investissement, il vise à offrir une véritable opportunité de lancement d’un écosystème industriel ferroviaire marocain. Cet écosystème aura ainsi des impacts sur les plans économique et social en matière de création d’emplois, de renforcement du tissu industriel national, avec un taux d’intégration local qui permettra à terme, de transformer le Royaume en une plateforme très compétitive au niveau continental et mondial.
La troisième et dernière composante est le développement industriel. Dans ce sillage, le constructeur retenu devra porter un projet de développement industriel, à travers la construction d’une unité industrielle de fabrication et le développement d’un écosystème ferroviaire, de fournisseurs et sous-traitants avec une ambition à l’export, identique à ce qui a été réalisé dans les industries automobiles et aéronautiques.






Commentaire