L'Algérie sollicitée pour un second corridor de l'hydrogène vert vers l'Europe
Publié le 8 février 2025 à 19 h 39 à 19 h 39·Écrit par Aylan Afir·Durée de lecture : 2 minutes
© ObservAlgerie - L'Algérie sollicitée pour un second corridor de l'hydrogène vert vers l'Europe
L'Algérie est au centre des discussions sur l'approvisionnement en hydrogène vert vers l'Europe. Sonatrach, la société publique nationale des hydrocarbures, est sollicitée pour intégrer le corridor H2med, un projet visant à relier les réseaux d'hydrogène de la péninsule ibérique au nord-ouest de l'Europe.
Ce projet, piloté par l’Espagne, traverse également le Portugal, la France et se prolonge jusqu'en Allemagne. Son budget est estimé à 2,5 milliards de dollars pour une capacité de 2 millions de tonnes d’hydrogène par an.
L’Algérie au cœur de la future carte énergétique européenne
L’Espagne, par l’intermédiaire d’Enagas, entreprise en charge du projet, a récemment réaffirmé son souhait d’associer Sonatrach au consortium qui réunit déjà GRTgaz (France), OGE (Allemagne) et Teréga (Portugal).
ÉconomieSonelgaz et Siemens Energy signent un deal énergétique majeur
Ce nouvel intérêt espagnol s’inscrit dans une dynamique plus large. L’Algérie est déjà engagée dans le corridor SouthH2, qui reliera le pays à l’Italie, l’Autriche et l’Allemagne. Ces deux infrastructures placeraient ainsi l’Algérie au cœur de la future carte énergétique européenne.
Un projet complémentaire au corridor SouthH2
En parallèle, Sonatrach travaille avec l’entreprise espagnole Cepsa sur un projet intégré de production d’hydrogène vert, d’une capacité de 200 MW destinée au marché espagnol.
En novembre 2024, le ministère algérien de l'Énergie avait déjà évoqué la possibilité d’un nouveau gazoduc reliant Alger à Madrid pour transporter l’hydrogène, soulignant l’intérêt stratégique croissant des Européens pour ces nouvelles infrastructures.
Une position stratégique pour l'Algérie
Grâce à ses infrastructures existantes et à ses coûts de production compétitifs, ce pays d'Afrique du Nord apparaît comme un fournisseur stratégique et fiable pour l'Europe. L’essor du marché de l’hydrogène vert pousse plusieurs acteurs européens à renforcer leur coopération avec Sonatrach, qui pilote plusieurs projets pilotes, notamment avec les groupes VNG (Allemagne) et Eni (Italie).
ÉconomieAlgérie : énorme quantité d'acier exportée vers l'Italie et la Turquie
L’implication algérienne dans ces grands corridors énergétiques pourrait jouer un rôle clé dans la sécurité énergétique du Vieux Continent, en diversifiant les sources d’approvisionnement. Avec ses exportations de gaz naturel, pétrole, électricité et bientôt hydrogène vert, l’Algérie consolide ainsi sa place dans le paysage énergétique européen.
Publié le 8 février 2025 à 19 h 39 à 19 h 39·Écrit par Aylan Afir·Durée de lecture : 2 minutes

L'Algérie est au centre des discussions sur l'approvisionnement en hydrogène vert vers l'Europe. Sonatrach, la société publique nationale des hydrocarbures, est sollicitée pour intégrer le corridor H2med, un projet visant à relier les réseaux d'hydrogène de la péninsule ibérique au nord-ouest de l'Europe.
Ce projet, piloté par l’Espagne, traverse également le Portugal, la France et se prolonge jusqu'en Allemagne. Son budget est estimé à 2,5 milliards de dollars pour une capacité de 2 millions de tonnes d’hydrogène par an.
L’Algérie au cœur de la future carte énergétique européenne
L’Espagne, par l’intermédiaire d’Enagas, entreprise en charge du projet, a récemment réaffirmé son souhait d’associer Sonatrach au consortium qui réunit déjà GRTgaz (France), OGE (Allemagne) et Teréga (Portugal).
ÉconomieSonelgaz et Siemens Energy signent un deal énergétique majeur
Ce nouvel intérêt espagnol s’inscrit dans une dynamique plus large. L’Algérie est déjà engagée dans le corridor SouthH2, qui reliera le pays à l’Italie, l’Autriche et l’Allemagne. Ces deux infrastructures placeraient ainsi l’Algérie au cœur de la future carte énergétique européenne.
Un projet complémentaire au corridor SouthH2
En parallèle, Sonatrach travaille avec l’entreprise espagnole Cepsa sur un projet intégré de production d’hydrogène vert, d’une capacité de 200 MW destinée au marché espagnol.
En novembre 2024, le ministère algérien de l'Énergie avait déjà évoqué la possibilité d’un nouveau gazoduc reliant Alger à Madrid pour transporter l’hydrogène, soulignant l’intérêt stratégique croissant des Européens pour ces nouvelles infrastructures.
Une position stratégique pour l'Algérie
Grâce à ses infrastructures existantes et à ses coûts de production compétitifs, ce pays d'Afrique du Nord apparaît comme un fournisseur stratégique et fiable pour l'Europe. L’essor du marché de l’hydrogène vert pousse plusieurs acteurs européens à renforcer leur coopération avec Sonatrach, qui pilote plusieurs projets pilotes, notamment avec les groupes VNG (Allemagne) et Eni (Italie).
ÉconomieAlgérie : énorme quantité d'acier exportée vers l'Italie et la Turquie
L’implication algérienne dans ces grands corridors énergétiques pourrait jouer un rôle clé dans la sécurité énergétique du Vieux Continent, en diversifiant les sources d’approvisionnement. Avec ses exportations de gaz naturel, pétrole, électricité et bientôt hydrogène vert, l’Algérie consolide ainsi sa place dans le paysage énergétique européen.
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