L’Algérie pousse les portes du marché nigérian du raffinage. Pour la première fois, la raffinerie de Dangote, la plus grande d’Afrique, va traiter le pétrole brut algérien. Selon la plateforme spécialisée « Attaqa », cette installation stratégique a passé commande d‘une cargaison d’environ un million de barils de mélange Sahara, le brut emblématique du pays. Le chargement est prévu pour mars 2025, marquant ainsi une avancée commerciale d’importance pour Sonatrach.
La raffinerie de Dangote, d’une capacité de 650 000 barils par jour, est présentée comme un projet majeur pour l’indépendance énergétique du Nigeria. Longtemps tributaires des importations de carburant, les Nigérians peuvent désormais transformer localement du brut issu de divers horizons.
L’achat du pétrole algérien s’explique par ses qualités reconnues, issu du champ de Hassi Messaoud, il affiche une faible teneur en soufre, un critère déterminant pour la production de carburants plus propres.
Cette première percée commerciale pourrait bien marquer le début d’un partenariat plus durable entre l’Algérie et le Nigeria. En s’implantant sur ce marché stratégique, Sonatrach ouvre une nouvelle voie pour ses exportations et démontre sa capacité à rivaliser avec les producteurs régionaux.
Un tremplin vers de nouveaux horizons : le pétrole algérien convoite la plus grande raffinerie d’Afrique
En effet, cette première vente ouvre la porte à une collaboration plus large. Si les essais s’avèrent concluants, d’autres expéditions pourraient suivre, renforçant ainsi la présence algérienne sur le marché ouest-africain.
Le choix de Dangote ne s’est pas fait au hasard. Le mélange Sahara se positionne comme un concurrent sérieux face aux bruts nigérians locaux et à d’autres pétroles importés. Son prix et sa qualité en font une option attractive pour les raffineurs soucieux d’optimiser leur production.
Cependant, les détails de la transaction restent confidentiels. Aucun montant n’a été révélé, et il est difficile d’évaluer l’impact financier direct pour Sonatrach. Mais au-delà des chiffres, c’est un signal fort que l’Algérie envoie au marché. Elle compte bien se diversifier et s’imposer comme un acteur incontournable sur le continent.
Avec cette percée au Nigeria, l’Algérie affirme ses ambitions en matière de pétrole. Traditionnellement tournée vers l’Europe, elle explore de nouveaux débouchés en Afrique subsaharienne. Cette stratégie s’inscrit dans une logique de diversification à long terme, notamment dans un contexte où les marchés européens se tournent progressivement vers les énergies renouvelables.
Algérie 360
La raffinerie de Dangote, d’une capacité de 650 000 barils par jour, est présentée comme un projet majeur pour l’indépendance énergétique du Nigeria. Longtemps tributaires des importations de carburant, les Nigérians peuvent désormais transformer localement du brut issu de divers horizons.
L’achat du pétrole algérien s’explique par ses qualités reconnues, issu du champ de Hassi Messaoud, il affiche une faible teneur en soufre, un critère déterminant pour la production de carburants plus propres.
Cette première percée commerciale pourrait bien marquer le début d’un partenariat plus durable entre l’Algérie et le Nigeria. En s’implantant sur ce marché stratégique, Sonatrach ouvre une nouvelle voie pour ses exportations et démontre sa capacité à rivaliser avec les producteurs régionaux.
Un tremplin vers de nouveaux horizons : le pétrole algérien convoite la plus grande raffinerie d’Afrique
En effet, cette première vente ouvre la porte à une collaboration plus large. Si les essais s’avèrent concluants, d’autres expéditions pourraient suivre, renforçant ainsi la présence algérienne sur le marché ouest-africain.
Le choix de Dangote ne s’est pas fait au hasard. Le mélange Sahara se positionne comme un concurrent sérieux face aux bruts nigérians locaux et à d’autres pétroles importés. Son prix et sa qualité en font une option attractive pour les raffineurs soucieux d’optimiser leur production.
Cependant, les détails de la transaction restent confidentiels. Aucun montant n’a été révélé, et il est difficile d’évaluer l’impact financier direct pour Sonatrach. Mais au-delà des chiffres, c’est un signal fort que l’Algérie envoie au marché. Elle compte bien se diversifier et s’imposer comme un acteur incontournable sur le continent.
Avec cette percée au Nigeria, l’Algérie affirme ses ambitions en matière de pétrole. Traditionnellement tournée vers l’Europe, elle explore de nouveaux débouchés en Afrique subsaharienne. Cette stratégie s’inscrit dans une logique de diversification à long terme, notamment dans un contexte où les marchés européens se tournent progressivement vers les énergies renouvelables.
Algérie 360
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