Appuyée par la puissance publique, l’industrie automobile emploie aujourd’hui plus de 220 000 personnes et fédère quelque 260 entreprises. Selon les projections de Bank Al-Maghrib, les exportations de ce secteur pourraient franchir la barre des 200 milliards de dirhams à l’horizon 2026.
Le Maroc se prépare à franchir un nouveau seuil dans l’essor de son industrie automobile, en élevant la part des composants fabriqués localement à plus de 80 % et en amorçant, dès l’année prochaine, la production nationale de batteries pour véhicules électriques, a déclaré Rachid Machou, président de l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA), lors de la huitième édition des Rencontres de l’industrie automobile tenue à Tanger.
Actuellement évaluée à 69 %, la proportion d’intégration locale dans cette filière connaît une progression constante, reflet d’une structuration qui associe deux constructeurs majeurs — Stellantis et Renault —, auxquels s’est récemment ajoutée la société marocaine Neo Motors, révélée en 2023 par la création de la première marque automobile nationale.
La capacité de production globale devrait atteindre, au terme de l’année, un million de véhicules, positionnant Rabat comme le principal producteur de voitures particulières du continent africain et premier exportateur vers l’Union européenne en ce qui concerne les véhicules à motorisation thermique, selon des révélations officielles.
L’année écoulée, les exportations du secteur ont généré environ 157,6 milliards de dirhams (près de 15 milliards de dollars), dont la moitié constituée de véhicules complets et l’autre de composants destinés aux chaînes d’assemblage européennes.
La perspective de produire dès 2026 la première batterie conçue et assemblée sur le sol national est décrite comme une étape déterminante vers l’édification d’un écosystème entièrement autonome et une souveraineté industrielle accrue sur le continent.
De nombreux investisseurs, notamment issus de la République populaire de Chine, manifestent un intérêt substantiel pour l’installation d’usines spécialisées. Le consortium sino-européen Gotion High-Tech prévoit d’allouer 65 milliards de dirhams à un site industriel au Maroc. Par ailleurs, la société chinoise CNGR, en partenariat avec le fonds souverain marocain Al Mada, porte un projet d’un montant équivalent à deux milliards de dollars.
Selon M. Machou, l’entrée en production prochaine de ces infrastructures permettra une création accrue de valeur sur le territoire national, par l’intégration de sous-ensembles techniques de plus en plus élaborés dans les chaînes de montage et une amplification des flux exportateurs vers le marché communautaire européen.
Soutenue par les hautes autorités marocaines, la filière automobile représente aujourd’hui plus de 220 000 emplois directs et mobilise près de 260 entreprises. Elle devrait franchir le seuil des 200 milliards de dirhams à l’export en 2026, d’après les projections de Bank Al-Maghrib.
Face aux mutations rapides du secteur — électrification, connectivité, intelligence artificielle, et transformation des compétences — l’AMICA a signé deux conventions avec le gouvernement marocain en vue d’ajuster l’offre de formation aux exigences technologiques émergentes et d’anticiper les besoins futurs en main-d’œuvre qualifiée.
Barlamane
Le Maroc se prépare à franchir un nouveau seuil dans l’essor de son industrie automobile, en élevant la part des composants fabriqués localement à plus de 80 % et en amorçant, dès l’année prochaine, la production nationale de batteries pour véhicules électriques, a déclaré Rachid Machou, président de l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA), lors de la huitième édition des Rencontres de l’industrie automobile tenue à Tanger.
Actuellement évaluée à 69 %, la proportion d’intégration locale dans cette filière connaît une progression constante, reflet d’une structuration qui associe deux constructeurs majeurs — Stellantis et Renault —, auxquels s’est récemment ajoutée la société marocaine Neo Motors, révélée en 2023 par la création de la première marque automobile nationale.
La capacité de production globale devrait atteindre, au terme de l’année, un million de véhicules, positionnant Rabat comme le principal producteur de voitures particulières du continent africain et premier exportateur vers l’Union européenne en ce qui concerne les véhicules à motorisation thermique, selon des révélations officielles.
L’année écoulée, les exportations du secteur ont généré environ 157,6 milliards de dirhams (près de 15 milliards de dollars), dont la moitié constituée de véhicules complets et l’autre de composants destinés aux chaînes d’assemblage européennes.
La perspective de produire dès 2026 la première batterie conçue et assemblée sur le sol national est décrite comme une étape déterminante vers l’édification d’un écosystème entièrement autonome et une souveraineté industrielle accrue sur le continent.
De nombreux investisseurs, notamment issus de la République populaire de Chine, manifestent un intérêt substantiel pour l’installation d’usines spécialisées. Le consortium sino-européen Gotion High-Tech prévoit d’allouer 65 milliards de dirhams à un site industriel au Maroc. Par ailleurs, la société chinoise CNGR, en partenariat avec le fonds souverain marocain Al Mada, porte un projet d’un montant équivalent à deux milliards de dollars.
Selon M. Machou, l’entrée en production prochaine de ces infrastructures permettra une création accrue de valeur sur le territoire national, par l’intégration de sous-ensembles techniques de plus en plus élaborés dans les chaînes de montage et une amplification des flux exportateurs vers le marché communautaire européen.
Soutenue par les hautes autorités marocaines, la filière automobile représente aujourd’hui plus de 220 000 emplois directs et mobilise près de 260 entreprises. Elle devrait franchir le seuil des 200 milliards de dirhams à l’export en 2026, d’après les projections de Bank Al-Maghrib.
Face aux mutations rapides du secteur — électrification, connectivité, intelligence artificielle, et transformation des compétences — l’AMICA a signé deux conventions avec le gouvernement marocain en vue d’ajuster l’offre de formation aux exigences technologiques émergentes et d’anticiper les besoins futurs en main-d’œuvre qualifiée.
Barlamane