L’unité de fabrication de principes actifs pour antibiotiques du Groupe Saidal à Médéa s’apprête à reprendre ses activités en juin 2024, après 19 années d’arrêt. Cette réouverture, annoncée par le ministre de l’Industrie pharmaceutique Wassim Kouidri, permettra à l’Algérie de devenir l’un des plus importants producteurs mondiaux de principes actifs pharmaceutiques.
Une capacité de production majeure pour l’industrie pharmaceutique
Le complexe Antibiotical de Harbil prévoit une capacité de production annuelle de 750 tonnes, représentant une valeur estimée à 850 millions de dollars. Cette installation positionnera l’Algérie comme un acteur majeur dans la production mondiale de principes actifs, aux côtés de la Chine qui détient actuellement le monopole de ce marché.
Une stratégie de transmission des compétences
Pour assurer le succès de cette reprise, d’anciens cadres et employés ont été rappelés. Des retraités contractuels participent également au projet pour garantir un transfert optimal d’expertise. Cette approche vise à capitaliser sur l’expérience acquise avant la fermeture de l’unité.
Un impact significatif sur l’exportation
Selon les projections, l’Algérie ne consommera qu’un quart de la production, permettant d’exporter le reste. Le ministre souligne que Saidal a déjà reçu des commandes internationales, avec un avantage concurrentiel notable : les coûts de production seront inférieurs de 27% par rapport aux produits chinois.
Diversification de la production pharmaceutique
L’unité de Médéa ne se limitera pas aux principes actifs. Elle produira également 10% des ferments utilisés en médecine, réduisant ainsi la facture d’importation de 22 millions de dollars. La production d’édulcorants pharmaceutiques est également prévue pour couvrir les besoins nationaux.
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Cette reprise s’inscrit dans une dynamique plus large de développement industriel, comme en témoignent d’autres initiatives nationales telles que l’accord récent de Sonatrach pour la fabrication d’équipements innovants et la nomination de nouveaux dirigeants dans le secteur industriel.
Perspectives d’avenir pour l’industrie pharmaceutique algérienne
Le groupe Saidal prévoit l’ouverture de trois nouvelles usines en 2025 : à Batna pour le paracétamol et les médicaments cardiaques, à Sétif pour les anti-cancéreux, et à Médéa pour les anti-inflammatoires et antidiabétiques. Cette expansion consolide la position de Saidal comme acteur majeur du secteur pharmaceutique en Afrique et dans le monde arabe.

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Une capacité de production majeure pour l’industrie pharmaceutique
Le complexe Antibiotical de Harbil prévoit une capacité de production annuelle de 750 tonnes, représentant une valeur estimée à 850 millions de dollars. Cette installation positionnera l’Algérie comme un acteur majeur dans la production mondiale de principes actifs, aux côtés de la Chine qui détient actuellement le monopole de ce marché.
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Un impact significatif sur l’exportation
Selon les projections, l’Algérie ne consommera qu’un quart de la production, permettant d’exporter le reste. Le ministre souligne que Saidal a déjà reçu des commandes internationales, avec un avantage concurrentiel notable : les coûts de production seront inférieurs de 27% par rapport aux produits chinois.
Diversification de la production pharmaceutique
L’unité de Médéa ne se limitera pas aux principes actifs. Elle produira également 10% des ferments utilisés en médecine, réduisant ainsi la facture d’importation de 22 millions de dollars. La production d’édulcorants pharmaceutiques est également prévue pour couvrir les besoins nationaux.
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Perspectives d’avenir pour l’industrie pharmaceutique algérienne
Le groupe Saidal prévoit l’ouverture de trois nouvelles usines en 2025 : à Batna pour le paracétamol et les médicaments cardiaques, à Sétif pour les anti-cancéreux, et à Médéa pour les anti-inflammatoires et antidiabétiques. Cette expansion consolide la position de Saidal comme acteur majeur du secteur pharmaceutique en Afrique et dans le monde arabe.

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