Agence Ecofin) - En 2022, le Maroc avait lancé une série de réformes dans son système éducatif. Trois ans après, les premiers résultats dévoilés par le gouvernement sont encourageants, en grande partie grâce à une approche pédagogique innovante.
Le lundi 19 mai 2025, le Premier ministre Aziz Akhannouch a présenté devant la Chambre des représentants un premier bilan de la réforme éducative amorcée en 2022. Au cœur de cette transformation, les « écoles pionnières », au nombre de 2626, accueillent aujourd’hui 1,3 million d’élèves, soit près de 30 % de la population du primaire. Ces établissements appliquent la méthode « Teaching at the Right Level » (TARL), une approche développée par l’ONG indienne Pratham.
Cette méthode repose sur un principe simple, mais fondamental : enseigner aux élèves selon leur niveau réel de compétence, indépendamment de leur âge ou de leur classe. Cette approche pédagogique personnalisée montre des résultats concrets. Selon Aziz Akhannouch, « les performances scolaires ont quadruplé en mathématiques, doublé en arabe et triplé en français ». Ces progrès équivalent à des gains d’apprentissage estimés entre une et deux années scolaires, d’après les données communiquées par le gouvernement.
Avant cette réforme, le système éducatif marocain faisait face à des taux d’échec et de redoublement élevés, notamment dans les zones rurales. En 2019, une étude de la Banque mondiale estimait que 66 % des enfants marocains âgés de 10 ans étaient incapables de lire et de comprendre un texte simple, soit un pourcentage inférieur de 2,5 points à la moyenne régionale du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. La méthode TARL tente d’inverser cette tendance en ciblant les fondamentaux.
L’ambition du gouvernement est désormais d’élargir cette expérience pilote à l’ensemble du territoire. Le budget de l’éducation devrait atteindre 8,5 milliards de dollars en 2025, contre 6,8 milliards en 2019, avec un engagement annuel supplémentaire de 950 millions USD jusqu’en 2027. Mais la réussite dépendra d’une formation continue des enseignants et de l’adaptation du modèle aux divers contextes régionaux. Les prochaines évaluations permettront de mesurer la solidité de cette dynamique de transformation.
Le lundi 19 mai 2025, le Premier ministre Aziz Akhannouch a présenté devant la Chambre des représentants un premier bilan de la réforme éducative amorcée en 2022. Au cœur de cette transformation, les « écoles pionnières », au nombre de 2626, accueillent aujourd’hui 1,3 million d’élèves, soit près de 30 % de la population du primaire. Ces établissements appliquent la méthode « Teaching at the Right Level » (TARL), une approche développée par l’ONG indienne Pratham.
Cette méthode repose sur un principe simple, mais fondamental : enseigner aux élèves selon leur niveau réel de compétence, indépendamment de leur âge ou de leur classe. Cette approche pédagogique personnalisée montre des résultats concrets. Selon Aziz Akhannouch, « les performances scolaires ont quadruplé en mathématiques, doublé en arabe et triplé en français ». Ces progrès équivalent à des gains d’apprentissage estimés entre une et deux années scolaires, d’après les données communiquées par le gouvernement.
Avant cette réforme, le système éducatif marocain faisait face à des taux d’échec et de redoublement élevés, notamment dans les zones rurales. En 2019, une étude de la Banque mondiale estimait que 66 % des enfants marocains âgés de 10 ans étaient incapables de lire et de comprendre un texte simple, soit un pourcentage inférieur de 2,5 points à la moyenne régionale du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. La méthode TARL tente d’inverser cette tendance en ciblant les fondamentaux.
L’ambition du gouvernement est désormais d’élargir cette expérience pilote à l’ensemble du territoire. Le budget de l’éducation devrait atteindre 8,5 milliards de dollars en 2025, contre 6,8 milliards en 2019, avec un engagement annuel supplémentaire de 950 millions USD jusqu’en 2027. Mais la réussite dépendra d’une formation continue des enseignants et de l’adaptation du modèle aux divers contextes régionaux. Les prochaines évaluations permettront de mesurer la solidité de cette dynamique de transformation.