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Le constructeur Stellantis, engagé dans une révision stratégique de son parc de plateformes, a choisi de réserver l’architecture STLA Small exclusivement aux véhicules électriques (VE), tout en procédant à une refonte structurelle de l’actuelle base CMP pour assurer la continuité de ses modèles hybrides. Cette orientation profiterait directement à l’usine de Villaverde, à Madrid, susceptible de prolonger l’assemblage du Citroën C4 à motorisation thermique alors que sa future génération électrique est appelée à rejoindre le site de Kénitra (Maroc).
La décision, révélée par des sources internes au secteur et confirmée par La Tribuna de Automoción, répond à une exigence d’économie industrielle : adapter la STLA Small, conçue initialement pour les VE, à des motorisations thermiques aurait imposé des transformations coûteuses. Stellantis a donc tranché en faveur d’un redéploiement technique à moindre contrainte : la CMP, en service depuis plusieurs années, sera profondément remaniée pour accueillir des modèles hybrides à carrosserie identique aux électriques, tout en conservant la base actuelle.
Le Maroc devient le pilier du C4 électrique
Le choix du site marocain de Kénitra pour accueillir la nouvelle génération du C4 électrique confirme son intégration croissante dans les circuits industriels du groupe. Dotée d’un dispositif logistique performant et d’un environnement fiscal avantageux, l’usine a vu croître son rôle stratégique dans l’architecture productive de Stellantis.
Nous sommes convaincus que le Maroc constitue une assise industrielle robuste pour accompagner notre trajectoire européenne,» a indiqué un représentant de Stellantis, évoquant une production ciblée et compétitive.
Antonio Filosa, futur directeur général du groupe à compter du 23 juin, s’est récemment rendu à Vigo pour rencontrer les équipes espagnoles, aux côtés de Jean-Philippe Imparato, Luca Napolitano (responsable de Lancia et des opérations commerciales) et Anne Abboud (directrice de Stellantis Pro One). «L’Espagne demeure un pilier de notre appareil productif. La maturité industrielle de Vigo en est une illustration éclatante,» a-t-il déclaré.
En 2024, le groupe a assemblé 981 000 véhicules en Espagne. Le maintien de Villaverde dans le cycle productif et la confirmation du rôle du Maroc dans les modèles électriques semblent désormais sceller la dualité stratégique de Stellantis dans la péninsule ibérique et le Maghreb.
Barlamane
La décision, révélée par des sources internes au secteur et confirmée par La Tribuna de Automoción, répond à une exigence d’économie industrielle : adapter la STLA Small, conçue initialement pour les VE, à des motorisations thermiques aurait imposé des transformations coûteuses. Stellantis a donc tranché en faveur d’un redéploiement technique à moindre contrainte : la CMP, en service depuis plusieurs années, sera profondément remaniée pour accueillir des modèles hybrides à carrosserie identique aux électriques, tout en conservant la base actuelle.
Le Maroc devient le pilier du C4 électrique
Le choix du site marocain de Kénitra pour accueillir la nouvelle génération du C4 électrique confirme son intégration croissante dans les circuits industriels du groupe. Dotée d’un dispositif logistique performant et d’un environnement fiscal avantageux, l’usine a vu croître son rôle stratégique dans l’architecture productive de Stellantis.
Nous sommes convaincus que le Maroc constitue une assise industrielle robuste pour accompagner notre trajectoire européenne,» a indiqué un représentant de Stellantis, évoquant une production ciblée et compétitive.
Antonio Filosa, futur directeur général du groupe à compter du 23 juin, s’est récemment rendu à Vigo pour rencontrer les équipes espagnoles, aux côtés de Jean-Philippe Imparato, Luca Napolitano (responsable de Lancia et des opérations commerciales) et Anne Abboud (directrice de Stellantis Pro One). «L’Espagne demeure un pilier de notre appareil productif. La maturité industrielle de Vigo en est une illustration éclatante,» a-t-il déclaré.
En 2024, le groupe a assemblé 981 000 véhicules en Espagne. Le maintien de Villaverde dans le cycle productif et la confirmation du rôle du Maroc dans les modèles électriques semblent désormais sceller la dualité stratégique de Stellantis dans la péninsule ibérique et le Maghreb.
Barlamane