Agence Ecofin) - Depuis la fin septembre, le Maroc est secoué par des manifestations menées par la jeunesse dans certaines régions du royaume. Au cœur des revendications, une amélioration du système éducatif et de santé.
Au titre de l’exercice 2026, les secteurs de la santé et de l’éducation bénéficieront d’un budget de 140 milliards de dirhams (15 milliards $), soit 18 % de plus qu’un an plus tôt. C’est ce qu’a annoncé Nadia Fettah Alaoui (photo), ministre de l'Économie et des Finances, dimanche 19 octobre.
Dans les détails, la responsable qui présentait le projet de Loi de finances 2026 durant un Conseil des ministres présidé par le roi Mohammed VI indique que dans la santé, plusieurs actions seront menées pour améliorer l’offre en infrastructures.
Il s’agira notamment de l’achèvement des travaux de construction et d’équipement du Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina de Rabat et de la mise en service de deux Centres Hospitaliers Universitaires à Agadir et Laâyoune.
Dans l’éducation, l’accent sera mis sur « l’accélération de la généralisation de l’enseignement préscolaire et le renforcement des services d’appui à la scolarité et l’amélioration de la qualité de l’enseignement ». Sur un autre volet, le gouvernement entend étendre la protection sociale et mettre en œuvre le programme de l’aide sociale au profit de 4 millions de ménages.
Cette annonce d’une augmentation du budget pour la santé et l’éducation vient corroborer les précédentes déclarations de Mme Alaoui qui avait indiqué que le gouvernement ajusterait le budget en faveur de ses deux secteurs sur fond de revendications des manifestants.
Depuis fin septembre en effet, le Royaume est confronté à une mobilisation d’une partie de la jeunesse marocaine qui dénonce le décalage entre les investissements consentis par le gouvernement pour l’organisation d’évènements sportifs (CAN 2025 et Mondial de football 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal) et les besoins de base de la population.
« Ce que nous avons entendu des protestations de la jeunesse, c'est qu'ils veulent une meilleure éducation et une meilleure santé », avait-elle déclaré en marge des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington, qui se tenaient du 13 au 18 octobre 2025.
Selon les données officielles, près de 9 % du PIB sont mobilisés pour financer chaque année l’éducation et la santé.
Espoir Olodo
Au titre de l’exercice 2026, les secteurs de la santé et de l’éducation bénéficieront d’un budget de 140 milliards de dirhams (15 milliards $), soit 18 % de plus qu’un an plus tôt. C’est ce qu’a annoncé Nadia Fettah Alaoui (photo), ministre de l'Économie et des Finances, dimanche 19 octobre.
Dans les détails, la responsable qui présentait le projet de Loi de finances 2026 durant un Conseil des ministres présidé par le roi Mohammed VI indique que dans la santé, plusieurs actions seront menées pour améliorer l’offre en infrastructures.
Il s’agira notamment de l’achèvement des travaux de construction et d’équipement du Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina de Rabat et de la mise en service de deux Centres Hospitaliers Universitaires à Agadir et Laâyoune.
Dans l’éducation, l’accent sera mis sur « l’accélération de la généralisation de l’enseignement préscolaire et le renforcement des services d’appui à la scolarité et l’amélioration de la qualité de l’enseignement ». Sur un autre volet, le gouvernement entend étendre la protection sociale et mettre en œuvre le programme de l’aide sociale au profit de 4 millions de ménages.
Cette annonce d’une augmentation du budget pour la santé et l’éducation vient corroborer les précédentes déclarations de Mme Alaoui qui avait indiqué que le gouvernement ajusterait le budget en faveur de ses deux secteurs sur fond de revendications des manifestants.
Depuis fin septembre en effet, le Royaume est confronté à une mobilisation d’une partie de la jeunesse marocaine qui dénonce le décalage entre les investissements consentis par le gouvernement pour l’organisation d’évènements sportifs (CAN 2025 et Mondial de football 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal) et les besoins de base de la population.
« Ce que nous avons entendu des protestations de la jeunesse, c'est qu'ils veulent une meilleure éducation et une meilleure santé », avait-elle déclaré en marge des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington, qui se tenaient du 13 au 18 octobre 2025.
Selon les données officielles, près de 9 % du PIB sont mobilisés pour financer chaque année l’éducation et la santé.
Espoir Olodo

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