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Solaire? Nucléaire? Ou les deux à la fois ? Pour préparer l'après pétrole, l'Algérie a entrepris le développement d'énergies alternatives aux hydrocarbures. Deux options sont actuellement sur la table des décideurs du pays : le solaire et le nucléaire civil. Le gouvernement n'envisage pas d'investissements majeurs dans les centrales thermiques solaires avant 2030. En revanche, quatre centrales électriques hybrides gaz-solaire devraient voir le jour entre 2009 et 2015. « Le solaire coûte excessivement cher et sa technologie n'est pas encore bien maîtrisée», affirme un responsable de New energy Algeria (Neal).
Le gouvernement envisage toutefois de développer le nucléaire civil et les premières centrales sont prévues pour 2020. Le nucléaire intéresse particulièrement la France qui a signé un accord de partenariat dans ce domaine avec l'Algérie. Paris cherche à vendre des centrales nucléaires à Alger et à avoir accès à son uranium pour sécuriser ses approvisionnements en énergie. L'utilisation des énergies alternatives comme le nucléaire, l'éolien et le solaire permettrait à l'Algérie d'économiser le gaz naturel dont l'épuisement est annoncé pour 2050. « En économisant du gaz naturel, nous pouvons allonger la durée de vie de nos réserves gazières et en fournir suffisamment à l'Europe », explique un responsable algérien.
Dans le secteur du nucléaire, la France est concurrencée par les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Toutefois, l'option du nucléaire ne fait pas l'unanimité en Algérie. Ses adversaires qui évoquent sa dangerosité sur l'environnement et son coût élevé lui préfèrent le solaire jugé plus propre et inépuisable. « L'Algérie doit être pionnière dans la génération électrique à partir du solaire. Le Sahara algérien peut couvrir largement la demande européenne en électricité, mais le développement du solaire ne fera pas plaisir à la France qui veut vendre sa technologie nucléaire », estime un autre responsable algérien.
Si la France veut placer ses centrales nucléaires, l'Allemagne cherche plutôt une place dans le solaire algérien. La première puissance économique européenne s'intéresse de près au développement de la génération électrique à partir du solaire dans le Sahara algérien. L'Agence spatiale allemande a signé en janvier un accord de coopération avec la société semi publique New energy Algeria (Neal). But : développer une technopole à Boughezoul dédié aux énergies renouvelables et effectuer le transfert de la technologie des concentrateurs solaires de puissance (CSP). Un projet de câble électrique de 3000 m entre Adrar et la ville allemande d'Aix la Chapelle est dans les cartons depuis plusieurs années. Le projet dont le coût avoisine 2 milliards d'euros prévoit l'exportation vers l'Allemagne de 1000 MW d'électricité produite à partir de centrales thermique solaire.
Pour sa part, le groupe MAN discute avec le groupe privé algérien Cevital pour construire la première centrale thermique solaire du pays en 2009. Dans ce domaine, l'Algérie ne veut pas être distancée par son voisin marocain, dont le sol est pauvre en hydrocarbures, mais qui développe le solaire et l'éolien, pour devenir à terme un fournisseur d'énergie de l'Europe. Le Maroc dispose de fermes éoliennes. Il a même commandé un prototype d'une centrale thermique solaire à Veolia, prenant ainsi une petite longueur d'avance sur son voisin et rival algérien.
Le gouvernement envisage toutefois de développer le nucléaire civil et les premières centrales sont prévues pour 2020. Le nucléaire intéresse particulièrement la France qui a signé un accord de partenariat dans ce domaine avec l'Algérie. Paris cherche à vendre des centrales nucléaires à Alger et à avoir accès à son uranium pour sécuriser ses approvisionnements en énergie. L'utilisation des énergies alternatives comme le nucléaire, l'éolien et le solaire permettrait à l'Algérie d'économiser le gaz naturel dont l'épuisement est annoncé pour 2050. « En économisant du gaz naturel, nous pouvons allonger la durée de vie de nos réserves gazières et en fournir suffisamment à l'Europe », explique un responsable algérien.
Dans le secteur du nucléaire, la France est concurrencée par les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Toutefois, l'option du nucléaire ne fait pas l'unanimité en Algérie. Ses adversaires qui évoquent sa dangerosité sur l'environnement et son coût élevé lui préfèrent le solaire jugé plus propre et inépuisable. « L'Algérie doit être pionnière dans la génération électrique à partir du solaire. Le Sahara algérien peut couvrir largement la demande européenne en électricité, mais le développement du solaire ne fera pas plaisir à la France qui veut vendre sa technologie nucléaire », estime un autre responsable algérien.
Si la France veut placer ses centrales nucléaires, l'Allemagne cherche plutôt une place dans le solaire algérien. La première puissance économique européenne s'intéresse de près au développement de la génération électrique à partir du solaire dans le Sahara algérien. L'Agence spatiale allemande a signé en janvier un accord de coopération avec la société semi publique New energy Algeria (Neal). But : développer une technopole à Boughezoul dédié aux énergies renouvelables et effectuer le transfert de la technologie des concentrateurs solaires de puissance (CSP). Un projet de câble électrique de 3000 m entre Adrar et la ville allemande d'Aix la Chapelle est dans les cartons depuis plusieurs années. Le projet dont le coût avoisine 2 milliards d'euros prévoit l'exportation vers l'Allemagne de 1000 MW d'électricité produite à partir de centrales thermique solaire.
Pour sa part, le groupe MAN discute avec le groupe privé algérien Cevital pour construire la première centrale thermique solaire du pays en 2009. Dans ce domaine, l'Algérie ne veut pas être distancée par son voisin marocain, dont le sol est pauvre en hydrocarbures, mais qui développe le solaire et l'éolien, pour devenir à terme un fournisseur d'énergie de l'Europe. Le Maroc dispose de fermes éoliennes. Il a même commandé un prototype d'une centrale thermique solaire à Veolia, prenant ainsi une petite longueur d'avance sur son voisin et rival algérien.
... le titre que j'ai choisi est en rapport avec le dernier paragraphe de l'article que j'ai mis en gras, le passage qui parle de la future concurrence Algérie/Maroc est dans l'article je ne l'ai pas inventé, j'ai simplement pensé que ce passage précis de l'article pouvait traiter à débat surtout que nos amis marocains sont nombreux sur le forum économie, je voulais juste avoir leur avis...après tu peux donner ton avis mais merci de ne pas faire d'attaques persos sur le choix d'un titre...
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