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Le programme, mis en place par le ministère de l’Agriculture et qui va s’étaler jusqu’au 15 août 2008, est destiné aux agriculteurs et opérateurs de stockage privés ou publics. Il vise dans une première phase à stocker plus de 150 000 tonnes de pomme de terre produite par les fellahs cette année.
Plus de 60% de la production de la pomme de terre, réalisée cette année dans tout le territoire national, seront stockée dans la wilaya de Boumerdès, a révélé dernièrement M. Merakchi, directeur de wilaya de l’agriculture de Boumerdès (DSA). Pour expliquer aux fellahs de la région le système de régulation des produits agricoles de large consommation dit Syrpalac, “la wilaya dispose d’une capacité de stockage pouvant aller jusqu’à 60 000 tonnes pour une superficie de 30 000 m2, soit environ 50 à 60% des capacités globales du pays” ,a affirmé M. Merakchi, précisant que “la plus grande surface de stockage se trouve à Corso au niveau des magasins Mag-Sahel”, a ajouté le DSA de Boumerdès. Le programme, mis en place par le ministère de l’Agriculture et qui va s’étaler jusqu’au 15 août 2008, est destiné aux agriculteurs et opérateurs de stockage privés ou publics. Il vise dans une première phase à stocker plus de 150 000 tonnes de pomme de terre produite par les fellahs cette année. Son but est de faire face aux spéculateurs durant les périodes de crise mais aussi à sécuriser les producteurs et les fellahs qui ont consenti d’énormes sacrifices cette année pour faire baisser les prix de la “patate”, affirme le responsable de la chambre agricole.
Ainsi, les stocks mis en place grâce à ce système, permettront à l’État d’“intervenir sur le marché entre les saisons de production afin de stabiliser les prix au même niveau que le pouvoir d’achat des citoyens”, a indiqué de son côté le DSA de Boumerdès ajoutant que les potentiels stockeurs auront droit à plusieurs mesures incitatives. Parmi ces avantages, figure une prime trimestrielle de stockage dont le paiement se fera par la CRMA. De plus, les stockeurs seront tenus de respecter un certain nombre d’engagements et de clauses contenus dans trois documents qui leur seront fournis. Il y a d’abord un contrat liant le wali de Boumerdès aux opérateurs de stockage qui comporte 15 articles dont l’un est relatif au prix de référence de la pomme de terre de 20 DA/kg TTC en plus de 25% de majoration concernant la prime de stockage. Mais auparavant pour signer ce contrat, l’opérateur doit aussi signer un autre notarié dans lequel il reconnaît disposer effectivement d’une unité de stockage qui réponde à toutes les conditions d’hygiène.
Aussi il y a lieu de noter qu’un cahier des charges est également prévu durant cette opération qui relie les services de la DSA et les investisseurs. Les nombreux fellahs présents à ces journées auraient souhaité que le prix de référence soit fixé entre 23 et 25 DA. “Un prix juste et équilibré qui nous permettait d’éviter toute pertes”, a affirmé un fellah de Boudouaou qui semble satisfait, malgré tout, des avantages de cette mesure. Par ailleurs, le président de la chambre d’agriculture a justifié la très importante production de la pomme de terre par le fait que l’État a importé 100 000 tonnes de graines de grande qualité, ce qui a favorisé une importante production. “Certains agriculteurs ont réalisé jusqu’à 37 000 quintaux par hectare au niveau de la wilaya de Boumerdès”, témoigne-t-il. À une question sur les problèmes d’engrais, le même responsable a révélé que des produits phytosanitaires liquides sont en train d’être utilisés par les agriculteurs et qu’ils ont les mêmes effets que les granulés, ajoutant que le spectre du manque d’engrais est écarté et la situation s’est stabilisée.
- Liberté
Plus de 60% de la production de la pomme de terre, réalisée cette année dans tout le territoire national, seront stockée dans la wilaya de Boumerdès, a révélé dernièrement M. Merakchi, directeur de wilaya de l’agriculture de Boumerdès (DSA). Pour expliquer aux fellahs de la région le système de régulation des produits agricoles de large consommation dit Syrpalac, “la wilaya dispose d’une capacité de stockage pouvant aller jusqu’à 60 000 tonnes pour une superficie de 30 000 m2, soit environ 50 à 60% des capacités globales du pays” ,a affirmé M. Merakchi, précisant que “la plus grande surface de stockage se trouve à Corso au niveau des magasins Mag-Sahel”, a ajouté le DSA de Boumerdès. Le programme, mis en place par le ministère de l’Agriculture et qui va s’étaler jusqu’au 15 août 2008, est destiné aux agriculteurs et opérateurs de stockage privés ou publics. Il vise dans une première phase à stocker plus de 150 000 tonnes de pomme de terre produite par les fellahs cette année. Son but est de faire face aux spéculateurs durant les périodes de crise mais aussi à sécuriser les producteurs et les fellahs qui ont consenti d’énormes sacrifices cette année pour faire baisser les prix de la “patate”, affirme le responsable de la chambre agricole.
Ainsi, les stocks mis en place grâce à ce système, permettront à l’État d’“intervenir sur le marché entre les saisons de production afin de stabiliser les prix au même niveau que le pouvoir d’achat des citoyens”, a indiqué de son côté le DSA de Boumerdès ajoutant que les potentiels stockeurs auront droit à plusieurs mesures incitatives. Parmi ces avantages, figure une prime trimestrielle de stockage dont le paiement se fera par la CRMA. De plus, les stockeurs seront tenus de respecter un certain nombre d’engagements et de clauses contenus dans trois documents qui leur seront fournis. Il y a d’abord un contrat liant le wali de Boumerdès aux opérateurs de stockage qui comporte 15 articles dont l’un est relatif au prix de référence de la pomme de terre de 20 DA/kg TTC en plus de 25% de majoration concernant la prime de stockage. Mais auparavant pour signer ce contrat, l’opérateur doit aussi signer un autre notarié dans lequel il reconnaît disposer effectivement d’une unité de stockage qui réponde à toutes les conditions d’hygiène.
Aussi il y a lieu de noter qu’un cahier des charges est également prévu durant cette opération qui relie les services de la DSA et les investisseurs. Les nombreux fellahs présents à ces journées auraient souhaité que le prix de référence soit fixé entre 23 et 25 DA. “Un prix juste et équilibré qui nous permettait d’éviter toute pertes”, a affirmé un fellah de Boudouaou qui semble satisfait, malgré tout, des avantages de cette mesure. Par ailleurs, le président de la chambre d’agriculture a justifié la très importante production de la pomme de terre par le fait que l’État a importé 100 000 tonnes de graines de grande qualité, ce qui a favorisé une importante production. “Certains agriculteurs ont réalisé jusqu’à 37 000 quintaux par hectare au niveau de la wilaya de Boumerdès”, témoigne-t-il. À une question sur les problèmes d’engrais, le même responsable a révélé que des produits phytosanitaires liquides sont en train d’être utilisés par les agriculteurs et qu’ils ont les mêmes effets que les granulés, ajoutant que le spectre du manque d’engrais est écarté et la situation s’est stabilisée.
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