A en croire quelques experts, le Maroc rencontrerait quelques difficultés sur son marché immobilier. En effet, selon le responsable des crédits immobiliers d’une grande banque marocaine, le marché du logement serait paralysé par la crise dans la mesure où le temps d’écoulement d’un bien immobilier serait passé d’un mois à quatre mois en un an. Les notaires sont venus confirmer ces propos en notant que « c’est calme, trop calme même ! ».
Seuls les promoteurs immobiliers continuent de nier l’évidence. D’ailleurs, le secrétaire général de la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers (FNPI) a justifié cela en faisant état du ralentissement du rythme de délivrance des permis de construire qui est passé de 48 000 logements en 2003 à 26 000 en 2007. Ce ne serait donc pas un état de crise puisque la demande de logement est très forte. Ce serait simplement un problème bureaucratique.
Alors lesquels de ces deux camps ont raison ? Difficile à dire. Il est vrai qu’avec le développement touristique, les prix ont eu tendance à flamber avec la perspective d’investissements en provenance de l’étranger. Toutefois, la crise immobilière mondiale a réduit nettement les perspectives d’investissement étranger. La demande extérieure a donc plongé. Par contre, la demande de la population locale reste intense. Mais elle ne peut être assouvie dans les prix sont devenus hors de portée des ménages marocains.
2008 sera donc une année transitoire à la fois pour le développement des activités de tourisme et de l’immobilier. Mais certains économistes attestent que tant que les indices boursiers des promoteurs marocains atteindront des sommets, il sera difficile de croire en une baisse des prix.
Anne Chartier
Seuls les promoteurs immobiliers continuent de nier l’évidence. D’ailleurs, le secrétaire général de la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers (FNPI) a justifié cela en faisant état du ralentissement du rythme de délivrance des permis de construire qui est passé de 48 000 logements en 2003 à 26 000 en 2007. Ce ne serait donc pas un état de crise puisque la demande de logement est très forte. Ce serait simplement un problème bureaucratique.
Alors lesquels de ces deux camps ont raison ? Difficile à dire. Il est vrai qu’avec le développement touristique, les prix ont eu tendance à flamber avec la perspective d’investissements en provenance de l’étranger. Toutefois, la crise immobilière mondiale a réduit nettement les perspectives d’investissement étranger. La demande extérieure a donc plongé. Par contre, la demande de la population locale reste intense. Mais elle ne peut être assouvie dans les prix sont devenus hors de portée des ménages marocains.
2008 sera donc une année transitoire à la fois pour le développement des activités de tourisme et de l’immobilier. Mais certains économistes attestent que tant que les indices boursiers des promoteurs marocains atteindront des sommets, il sera difficile de croire en une baisse des prix.
Anne Chartier

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