Contre la privatisation des semences
José Bové et les faucheurs d'OGM lancent le mouvement des semeurs volontaires
sur Canoë infos
14/07/2008 17h23
© Corbis
Pour lutter contre la privatisation des semences, le leader altermondialiste José Bové et les militants du collectif anti-OGM des Faucheurs Volontaires viennent de lancer en France le mouvement des «semeurs volontaires».
«L'objectif est de dénoncer toutes les formes de privatisation du vivant, en permettant des échanges gratuits de semences», a déclaré José Bové.
Les Faucheurs Volontaires veulent ainsi lutter contre les certificats d’obtention végétale (COV) puisque selon eux ceux-ci répondent davantage aux besoins d'une agriculture industrielle pratiquée par de grandes entreprises qui privatisent les semences dont elles détiennent les certificats.
«Résultat, elles obtiennent des sortes d’exclusivités, et obligent les agriculteurs à payer des cotisations sur les semences au lieu de pouvoir produire leurs propres cultures », a dénoncé M Bové, syndicaliste agricole de la Confédération paysanne et de Via Campesina.
Le mouvement des semences volontaires va donc lutter contre la privatisation des semences en incitant à l’échange et à la plantation de semences qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel des espèces et variétés. «Aujourd’hui, quelqu’un qui achète des graines dans le commerce ne peut pas les échanger, car elles sont stériles ou hybrides», a rappelé M. Bové.
« On va lancer un mouvement d'échanges gratuits et désobéir en plantant dans son champ, dans son potager ou sur son balcon des semences interdites » a laissé entrevoir M. Bové. «Il n’y a pas d’issue aux émeutes de la faim si les paysans ne peuvent pas échanger des semences sans passer par des firmes» a-t-il ajouté.
Le mouvement des semences volontaires projette déjà de participer à un contre-sommet le 28 octobre prochain à l'occasion de la 15e session du Comité international de bioéthique de l'UNESCO à Paris. «Nous appelons l'ensemble des organisations paysannes, de l'agriculture biologique et des mouvements environnementalistes à coordonner un contre-sommet pour la liberté des semences», a fait savoir M. Bové.
José Bové et les faucheurs d'OGM lancent le mouvement des semeurs volontaires
sur Canoë infos
14/07/2008 17h23
© Corbis
Pour lutter contre la privatisation des semences, le leader altermondialiste José Bové et les militants du collectif anti-OGM des Faucheurs Volontaires viennent de lancer en France le mouvement des «semeurs volontaires».
«L'objectif est de dénoncer toutes les formes de privatisation du vivant, en permettant des échanges gratuits de semences», a déclaré José Bové.
Les Faucheurs Volontaires veulent ainsi lutter contre les certificats d’obtention végétale (COV) puisque selon eux ceux-ci répondent davantage aux besoins d'une agriculture industrielle pratiquée par de grandes entreprises qui privatisent les semences dont elles détiennent les certificats.
«Résultat, elles obtiennent des sortes d’exclusivités, et obligent les agriculteurs à payer des cotisations sur les semences au lieu de pouvoir produire leurs propres cultures », a dénoncé M Bové, syndicaliste agricole de la Confédération paysanne et de Via Campesina.
Le mouvement des semences volontaires va donc lutter contre la privatisation des semences en incitant à l’échange et à la plantation de semences qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel des espèces et variétés. «Aujourd’hui, quelqu’un qui achète des graines dans le commerce ne peut pas les échanger, car elles sont stériles ou hybrides», a rappelé M. Bové.
« On va lancer un mouvement d'échanges gratuits et désobéir en plantant dans son champ, dans son potager ou sur son balcon des semences interdites » a laissé entrevoir M. Bové. «Il n’y a pas d’issue aux émeutes de la faim si les paysans ne peuvent pas échanger des semences sans passer par des firmes» a-t-il ajouté.
Le mouvement des semences volontaires projette déjà de participer à un contre-sommet le 28 octobre prochain à l'occasion de la 15e session du Comité international de bioéthique de l'UNESCO à Paris. «Nous appelons l'ensemble des organisations paysannes, de l'agriculture biologique et des mouvements environnementalistes à coordonner un contre-sommet pour la liberté des semences», a fait savoir M. Bové.