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Algérie: Investissements étrangers, les fausses solutions.

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  • Algérie: Investissements étrangers, les fausses solutions.

    Investissements étrangers, politique industrielle et partenariat
    Les fausses solutions


    Le ministre des Finances se trompe on voulant obliger les constructeurs automobiles à choisir entre les taxes ou produire en Algérie.

    L’on s’attendait à plus d’ouverture de l’économie ou à sa réorganisation de manière efficace, ce qui permettrait l’instauration d’un climat d’affaires plus attractif qu’il ne l’est aujourd’hui pour l’investissement étranger, c’est au contraire que l’on assiste. Il est vrai qu’il existe une certaine anarchie et que certains considèrent que l’espace économique algérien n’est bon que pour commercer et non pour investir dans la production. Mais il aurait été plus efficace de regarder un peu dans la direction des problèmes qui freinent l’investissement au lieu d’en alourdir encore plus le climat qui est déjà assez démotivant. Car la récente déclaration du ministre des Finances, Karim Djoudi, sur la dernière taxe instaurée sur l’achat des véhicules neufs ne peut être classée que dans ce registre. Il est vrai que certains pensent injustement que l’espace économique algérien n’est bon que pour vendre et non pour investir, mais force est de constater que rien n’est fait pour le rendre attractif pour les capitaux et l’investissement.

    Comment le ministre des Finances explique la mesure prise par son département et annoncée au préalable par le directeur général des impôts, M. Raouia : «Si des investisseurs dans le secteur de l’automobile marquent un intérêt de présence sur le marché national en produisant chez nous et non pas sur des marché étrangers, nous aurons à étudier des conditions plus avantageuses. Ce qui est important pour nous, c’est que nous puissions développer de façon pérenne le transport en commun et de faire en sorte que les investisseurs produisent chez nous.» De quels avantages parle le ministre des Finances ? Sait-il, en fait, les raisons qui ont poussé, par exemple, le constructeur automobile Renault qui pourtant brasse des milliards et dont les ventes battent chaque année des records, à s’implanter au Maroc ? Une seule réponse revient comme un leitmotiv : le climat des affaires est meilleur.

    Les déclarations de deux responsables français résument à elles seules le regard porté sur la situation économique en Algérie. L’une a été faite à la fin des années 1990 par le ministre français des Affaires étrangères de l’époque, Hubert Védrine, qui répondait à une question sur la faiblesse des investissements français en Algérie : «L’investissement ne se décrète pas.» «Nous sommes une démocratie et nous ne pouvons pas obliger les investisseurs français à venir s’implanter en Algérie», a-t-il dit lors d’une conférence animée à Djenane El Mithak. Quelques années plus tard, nous entendons presque la même réflexion de la bouche de la présidente du Medef qui accompagnait, en décembre dernier, le président français en visite d’Etat en Algérie. , à la radio nationale Chaîne III, Mme Parisot a répondu à une question, la même qui a fait couler beaucoup d’encre, le choix du Maroc par le constructeur automobile Renault : «Mettez-vous juste au même niveau en ce qui concerne le climat des affaires et vous verrez que les investisseurs opteront pour votre pays.» Beaucoup de responsables étrangers et des institutions internationales ont eu à émettre les mêmes appréciations sur le climat des affaires chez nous.

    Les raisons des blocages sont ailleurs

    Beaucoup d’insuffisances notables ont été sériées par les observateurs. Cela commence par l’archaïsme de notre système financier, qui malgré les réformes appliquées, n’arrive pas encore relever la tête. La corruption a été également citée comme l’un des facteurs importants qui bloquent l’investissement dans notre pays. Sans oublier évidemment la bureaucratie, le foncier et la liste est longue. Ce n’est pas, en tout cas, en augmentant les taxes qui pénalisent les citoyens qu’on pourra obliger les constructeurs automobiles à produire en Algérie. Et cela vaut aussi pour les autres secteurs d’activités. C’est à raison, en fait, que le président de la République a fait un constat d’échec en abordant le sujet des privatisations et des investissements étrangers. Il est vrai que certains parmi eux ont réalisé des affaires juteuses dans des secteurs porteurs comme la téléphonie mobile. Mais faut-il encore trouver des solutions adaptées pour la relance de cette économie. L’installation récente d’un conseil qui régulerait la concurrence et empêcherait des positions de monopole sur le marché algérien est excellente. Mais faire dans l’excès en serrant les vis autours de l’acte d’investir, en plus des tracasseries bureaucratiques risque de faire fuir les capitaux qui sont déjà rares à prendre la destination Algérie. Les investisseurs du Golfe ont bien promis d’injecter dans le tourisme et dans le secteur de l’immobilier des sommes astronomiques. Le décompte fait à travers les déclarations d’intention des hommes d’affaires arabes fait ressortir plus de 100 milliards de dollars d’investissements. Le groupe Eemar comptait miser une cagnotte de 25 milliards de dollars, Mohamed Ben Laden 50 milliards. Si les Emiratis tentent, tant bien que mal, à concrétiser une infime partie des investissements, on n’entend plus parler du second et de bien d’autres projets.

    Alors une question qui se pose : pourquoi l’Algérie n’arrive-t-elle pas à intéresser les investissements étrangers ? Les raisons sont connues de tous. Elles sont évoquées plus haut. C’est à ces blocages qu’il faudrait plutôt s’atta qu’enregistreront les concessionnaires automobiles et les banques pour lesquelles le crédit véhicule constitue une grande partie de leur marché financier. Il faut le dire : ce sont de pareilles mesures, même si leur impact financier n’est pas important, qui par leur portée sur l’environnement des affaires, entravent l’acte d’investir. Cela va sans doute instaurer un climat de conflit et dquer au lieu de se perdre en conjectures. Imaginons seulement les pertese méfiance. Or le marché est réglé surtout par la confiance entre les différents acteurs de la vie économique. Il faudra désormais regagner cette confiance par la mise en place d’un climat sain et de mécanismes à même d’inciter les capitaux qui hésitent tant à prendre la direction de l’Algérie.

    Mohamed Gacem.
    Les Débats du 6 au 12 Août 2008.


    La suite du dossier
    .
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    les raisons qui ont poussé, par exemple, le constructeur automobile Renault qui pourtant brasse des milliards et dont les ventes battent chaque année des records, à s’implanter au Maroc ? Une seule réponse revient comme un leitmotiv : le climat des affaires est meilleur.
    c'est très vrai, c'est ce qu'on appelle des solutions dans le fonds, et non des martellements passagers !

    mais il faut aussi savoir, que dans le Maroc même, toute cette histoire de voitures, avait commencé par une taxe pareille dans les années 60 par feu Hassan 2

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    • #3
      S'attaquer aux multiples blocages donc de les supprimer, entraîne inexorablement la mort du système.
      Un système qui vit sous la perfusion du clientélisme et non des lois qui régissent la société. D'ailleurs, il faut se poser la question sur l'applicabilité sur les terrain des lois pondues avant de commencer à leur appliquer une nième bidouille.

      Pourtant le code des invesstissments est clair, a-t-il était appliqué correctement ?
      Aucun bilan, aucun retour d'expérience, aucune rémise en cause, tout a été décidé à partir d'une hypothétique constation du président.

      Bouteflika s'est rendu compte que sa politique est un immense fiasco lorsqu'il a été entubé par ses copains de 30 ans et leur amis tels que sawiris et autres charognards.

      Tant pis on s'en souviendra des cimenteries d'orascom :
      En cédant, fin 2007, ses deux cimenteries en Algérie au français Lafarge dans le cadre d'un accord global entre les deux groupes, Orascom a réalisé une très bonne affaire sur le plan financier. Le groupe égyptien a en effet vendu ses deux usines de ciment près de cinq fois leur prix de revient, selon des informations recueillies par ******************** auprès de sources du secteur. Autrement dit, les deux cimenteries de M'sila et Sig ont été valorisées pour plus de 2 milliards de dollars dans la transaction globale entre Orascom et Lafarge. Le géant, pour s'implanter en Algérie, était prêt à casser sa tirelire et payer le prix fort ses acquisitions dans notre pays.

      En Algérie, le coût d'une cimenterie avoisine les 200 millions de dollars, mais Orascom a bénéficié des aides et facilités accordées par l'Etat aux investissements étrangers dans la construction de la cimenterie de M'sila. « La cimenterie de M'sila n'a pas coûté beaucoup d'argent à Orascom », explique la même source. On ignore si le groupe égyptien a remboursé les aides dont il a bénéficié de la part de l'Etat pour construire sa cimenterie.
      «Le gouvernement doit interdire aux investisseurs étrangers de faire ce genre d'opérations purement financières », estime un haut responsable algérien. Lafarge avait conclu fin 2007 l'acquisition d'Orascom cement, filiale du groupe Orascom, pour plus de 10 milliards de dollars. Ni le groupe égyptien, ni le géant français Lafarge n'ont souhaité donné de détails sur cette transaction.
      Bouteflika, ses frères et ses copains les ont aidés, j'espère simplement pour eux qu'ils ont eu leur miettes.

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      • #4
        Bonjour

        Envoyé par Citoyen

        Pourtant le code des investissements est clair, a-t-il était appliqué correctement ?
        Pour qu'il soit appliqué il aurait fallut qu'il soit consulté ou du moins vulgarisé.
        Les Mammouths devraient faire certifier leur méthode de gestion, car l'économie algérienne est un miracle économiquement inexpliqué !

        .../...
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #5
          Bonjour MIss

          j'a iété lire l'article

          merci de nous faire des résumés la prochaine fois

          Que dire, he suis passé de l'enervement à l'optimisme en traverssant un chouiya de haine envers les locataires de la tour.

          La sortie du bourbier à mon sens doit commencer par le départ des dirigeants actuels, ils ont prouvé, et ils prouvent chaque jour leur gestion désastreuse des affaires du pays.

          Je pense sincèrement qu'après les aveux de Boutef, il doit renoncer définitivement à l’idée même d’un demi mandat en plus et ceci en le déclarant dés maintenant. Et je l’aiderais personnellement à être designer comme secrétaire général de l’ONU.
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            C EST POURTANT tres simple à comprendre ce qui fait FUIR l INVESTISSEMENT d ALGERIE -

            Les taxes et les impots dirécts , les impots indirects , les taxes et pénalités de retard de payements , les pénalités et autres Réévaluations automatiques et au coup de tete ou à la tete des clients , le Régionalisme caractérisré des taxes des impots . Les autres taxes sur les biens , etc...
            SONT UN PEU IMPREVISIBLES et ne peut s en sortir de ce CERCLE INFERNAL que les Maguouilleurs et les amis des cércles occultes.

            Hong Kong ou Dubai ont compris que ce genre d IMPOT doit etre ANNUEL et en UNE SEUL FOIS et jamais ne depassera les 10% en tout et pour tout-CAR CE QUI PEUT FAIRE TOURNER ET MARCHER LE PRIVE CE SONT JUSTEMENT CES MARGES et la Façon unique de lui prendre les taxes lui laisse le temps en une année de se refaire une AUTRE FORCE ( et pour comprendre cet aspect je demande aux autorités algériennes de se rappeller la situation de l algerie endettée et son réechellonnement corréspondait exactement aux pénalités de retards sur les iumpots--- s agissant des privés c est moins fort que les états - donc plus fragile svp!

            A moins que quelque uns font semlant de ne pas comprendre et CARREMENT IL EST DE LEUR INTERRET DE FREINER LA MARCHE DE L ECONOMIE ALGERIENNE.
            Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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