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Les temps sont durs pour Orascom Telecom en Algérie. Après des années d’euphorie et de domination du marché, Djezzy, la filiale algérienne de l’opérateur mobile égyptien fait face à ses premières vraies difficultés. L’ancien DG de l’opérateur Hassan Kabbani est parti en laissant derrière lui une situation qui pourrait s’avérer très difficile à gérer pour son successeur.
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a dégradé le titre Orascom Telecom, passant d’une opinion "acheter" à "neutre». Elle revoit à la baisse son objectif de cours sur l’action du groupe, de100 livres égyptiennes à seulement65 livres, soit un écart de 45%.Dans leur étude rendue publique ce week-end, les analystes de la banque américaine s’inquiètent notamment des difficultés rencontrées par Orascom Telecom en Algérie et au Pakistan. Ils jugent également " peu probable " une offre de rachat sur le groupe égyptien dans le court terme. Mais si au Pakistan les difficultés sont d’ordre économique liées notamment au ralentissement de l’activité dans ce pays, les problèmes d’Orascom Telecom en Algérie semblent pluscomplexes.
Pourquoi en effet dégrader Djezzy qui, hormis une baisse des investissements, affiche des indicateurs positifs (hausse du chiffre d’affaires, un taux de marge très élevé, des bénéfices en hausse…) ?
Les analystes de Goldman Sachs ne donnent aucune précision sur ces difficultés algériennes de l’opérateur, un silence qui risque d’accentuer l’inquiétude des investisseurs déjà fébriles. Goldman Sachs évoque une provision de 30 millions de dollars passée par Orascom
Telecom pour couvrir les frais de licence dans l’opérateur fixe Lacom. " Il subsiste des problèmes avec les investissements (d’Orascom Telecom) dans le fixe en Algérie.
Le gouvernement a déclaré qu'il prendra une décision avant la fin de2008 mais OT a déjà inscrit une provision de 30 millions de dollars," explique une analyste financière citée par des agences d’informations spécialisées. Là encore, cette analyste ne fournit aucune explication sur ces nouvelles difficultés. Selon une source proche du secteur, les inquiétudes des analystes de Goldman Sachs seraient liées aux soupçons d’irrégularités qui pèseraient sur certaines opérations de Djezzy en Algérie. En février dernier, la Banque d’Algérie, dans un document, s’était alarmé des montants jugés excessifs en devise transférés par l’opérateur vers sa maison-mère.
Dans un contexte de durcissement de la législation sur le transfert des dividendes, une action judiciaire de la part des autorités algériennes contre Djezzy ne serait pas exclue.
Autre motif d’inquiétude : avec64% de parts de marché, Djezzy pourrait être enfin inscrit comme opérateur dominant par l’Arpt. Une telle décision pèserait sur l’activité de l’opérateur et réduirait considérablement ses marges et sa rentabilité.
Par sonia lyes
De "TSA"
EL Acil
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a dégradé le titre Orascom Telecom, passant d’une opinion "acheter" à "neutre». Elle revoit à la baisse son objectif de cours sur l’action du groupe, de100 livres égyptiennes à seulement65 livres, soit un écart de 45%.Dans leur étude rendue publique ce week-end, les analystes de la banque américaine s’inquiètent notamment des difficultés rencontrées par Orascom Telecom en Algérie et au Pakistan. Ils jugent également " peu probable " une offre de rachat sur le groupe égyptien dans le court terme. Mais si au Pakistan les difficultés sont d’ordre économique liées notamment au ralentissement de l’activité dans ce pays, les problèmes d’Orascom Telecom en Algérie semblent pluscomplexes.
Pourquoi en effet dégrader Djezzy qui, hormis une baisse des investissements, affiche des indicateurs positifs (hausse du chiffre d’affaires, un taux de marge très élevé, des bénéfices en hausse…) ?
Les analystes de Goldman Sachs ne donnent aucune précision sur ces difficultés algériennes de l’opérateur, un silence qui risque d’accentuer l’inquiétude des investisseurs déjà fébriles. Goldman Sachs évoque une provision de 30 millions de dollars passée par Orascom
Telecom pour couvrir les frais de licence dans l’opérateur fixe Lacom. " Il subsiste des problèmes avec les investissements (d’Orascom Telecom) dans le fixe en Algérie.
Le gouvernement a déclaré qu'il prendra une décision avant la fin de2008 mais OT a déjà inscrit une provision de 30 millions de dollars," explique une analyste financière citée par des agences d’informations spécialisées. Là encore, cette analyste ne fournit aucune explication sur ces nouvelles difficultés. Selon une source proche du secteur, les inquiétudes des analystes de Goldman Sachs seraient liées aux soupçons d’irrégularités qui pèseraient sur certaines opérations de Djezzy en Algérie. En février dernier, la Banque d’Algérie, dans un document, s’était alarmé des montants jugés excessifs en devise transférés par l’opérateur vers sa maison-mère.
Dans un contexte de durcissement de la législation sur le transfert des dividendes, une action judiciaire de la part des autorités algériennes contre Djezzy ne serait pas exclue.
Autre motif d’inquiétude : avec64% de parts de marché, Djezzy pourrait être enfin inscrit comme opérateur dominant par l’Arpt. Une telle décision pèserait sur l’activité de l’opérateur et réduirait considérablement ses marges et sa rentabilité.
Par sonia lyes
De "TSA"
EL Acil