Il est doté de 100 MDH dans un premier temps
Le tant attendu fonds de soutien à l'innovation dans le domaine des Technologies de l'information et de la communication (TIC), au profit des opérateurs du secteur est enfin lancé. Il est à rappeler que ce fonds est prévu par le contrat-progrès 2006-2012, signé, il y a deux ans, presque jour pour jour, entre le gouvernement et les professionnels.
Son lancement opérationnel vient d'être annoncé par la Fédération de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (Apebi)
Ce fonds est doté d'un capital de 100 millions de DH et a pour objectif de soutenir l'innovation dans le secteur des TIC et de faciliter, par la même occasion, l'accès au financement nécessaire, pour les entreprises du secteur, dans le cadre de la réalisation de leurs projets innovants. Il est initié conjointement avec le gouvernement et l'appui de la Société financière internationale (SFI- Groupe Banque mondiale).
Pour accompagner les opérateurs intéressés dans leurs démarches de demande d'accès à ce fonds, le Centre de services de l'Apebi a mis en place un service d'aide réservé aux membres de l'Apebi le jour de leurs cotisations. Sachant que le fonds de soutien à l'innovation TIC est ouvert à tous les opérateurs du secteur.
Par ailleurs, le lancement de ce fonds ne manquera pas de favoriser l'innovation et la création de la valeur ajoutée dans ce secteur, tel que prévu par ses initiateurs. En fait, ce fonds est destiné à faciliter aux entreprises du secteur l'accès au financement nécessaire pour la réalisation des projets innovants. Pour ce faire, il apportera son appui aux opérateurs intéressés de deux façons différentes.
La première consiste à octroyer une garantie aux organismes de capital-risque destiné à garantir, à hauteur de 50% et avec un plafond de 2 MDH, leurs prises de participation dans les entreprises innovantes du secteur des TIC.
La deuxième forme de financement possible, prévue par ce fonds, porte sur le cofinancement sous la forme d'un prêt subordonné, à hauteur de 50% du coût du projet dans la limite de 2 MDH par projet innovant, et ce, conjointement avec les entreprises éligibles.
Ce fonds est destiné aux entreprises opérant dans les activités des services télécoms, les techniques et technologies logicielles, en plus des services innovants à base de technologies émergentes.
D'un montant initial de 100 MDH, la dotation de ce fonds pourra être revue à la hausse en fonction de son utilisation. Elle sera gérée par la Caisse centrale de garantie.
La décision de l'octroi des financements et du suivi du fonds sera du ressort d'un comité composé des représentants de plusieurs organismes. Il s'agit du département ministériel chargé des technologies de l'information, du ministère des Finances et de la Privatisation, de la Caisse centrale de garantie, de l'ANRT (Agence nationale de réglementation des télécommunications) et de l'APEBI.
Ce comité pourra s'adjoindre des experts externes en fonction de la spécificité des dossiers traités. En outre, il est à rappeler qu'en plus de ce fonds, ledit contrat-programme prévoit d'autres mesures pour soutenir la création de la valeur ajoutée. Celles-ci sont destinées à faire de la R&D un facteur de développement de la valeur et de la compétitivité des entreprises du secteur des TIC. Il s'agit de faire bénéficier ces entreprises du financement prévu dans le cadre du compte d'affectation spéciale intitulé : « Fonds national de soutien à la recherche scientifique et au développement technologique ». La participation au financement des projets R&D est fixée à 50% du coût total du projet dans la limite d'un million de dirham par projet.
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60 MMDH de CA en 2012
Le contrat-progrès 2006-2012 se veut être une vision stratégique ambitieuse pour le développement du secteur des TIC. Pour produire ses effets, ladite stratégie est accompagnée d'un plan d'action opérationnel et chiffré.
Ainsi, l'Apebi a conçu un schéma directeur qui planifie les actions à mener durant la période 2006-2012 et trace une feuille de route faisant appel aux différents acteurs publics, privés et académiques.
Elle vise des objectifs importants qui permettront au secteur de porter son volume de chiffre d'affaires des 26 milliards de dirhams enregistrés à fin 2004, à près de 60 milliards de dirhams en 2012, soit un potentiel moyen de croissance par an de l'ordre de 18%.
Elle offre, de ce fait, un potentiel de création d'emplois de plus de 33.000 emplois par les activités de l'industrie des technologies de l'information hors télécoms. Cette même vision intègre un accroissement de la pénétration des TIC aussi bien pour le développement de la compétitivité de l'entreprise (près de 50.000 entreprises d'ici 2012) qu'au profit des citoyens (1,8 million d'abonnés Internet d'ici 2012).
Le tant attendu fonds de soutien à l'innovation dans le domaine des Technologies de l'information et de la communication (TIC), au profit des opérateurs du secteur est enfin lancé. Il est à rappeler que ce fonds est prévu par le contrat-progrès 2006-2012, signé, il y a deux ans, presque jour pour jour, entre le gouvernement et les professionnels.
Son lancement opérationnel vient d'être annoncé par la Fédération de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (Apebi)
Ce fonds est doté d'un capital de 100 millions de DH et a pour objectif de soutenir l'innovation dans le secteur des TIC et de faciliter, par la même occasion, l'accès au financement nécessaire, pour les entreprises du secteur, dans le cadre de la réalisation de leurs projets innovants. Il est initié conjointement avec le gouvernement et l'appui de la Société financière internationale (SFI- Groupe Banque mondiale).
Pour accompagner les opérateurs intéressés dans leurs démarches de demande d'accès à ce fonds, le Centre de services de l'Apebi a mis en place un service d'aide réservé aux membres de l'Apebi le jour de leurs cotisations. Sachant que le fonds de soutien à l'innovation TIC est ouvert à tous les opérateurs du secteur.
Par ailleurs, le lancement de ce fonds ne manquera pas de favoriser l'innovation et la création de la valeur ajoutée dans ce secteur, tel que prévu par ses initiateurs. En fait, ce fonds est destiné à faciliter aux entreprises du secteur l'accès au financement nécessaire pour la réalisation des projets innovants. Pour ce faire, il apportera son appui aux opérateurs intéressés de deux façons différentes.
La première consiste à octroyer une garantie aux organismes de capital-risque destiné à garantir, à hauteur de 50% et avec un plafond de 2 MDH, leurs prises de participation dans les entreprises innovantes du secteur des TIC.
La deuxième forme de financement possible, prévue par ce fonds, porte sur le cofinancement sous la forme d'un prêt subordonné, à hauteur de 50% du coût du projet dans la limite de 2 MDH par projet innovant, et ce, conjointement avec les entreprises éligibles.
Ce fonds est destiné aux entreprises opérant dans les activités des services télécoms, les techniques et technologies logicielles, en plus des services innovants à base de technologies émergentes.
D'un montant initial de 100 MDH, la dotation de ce fonds pourra être revue à la hausse en fonction de son utilisation. Elle sera gérée par la Caisse centrale de garantie.
La décision de l'octroi des financements et du suivi du fonds sera du ressort d'un comité composé des représentants de plusieurs organismes. Il s'agit du département ministériel chargé des technologies de l'information, du ministère des Finances et de la Privatisation, de la Caisse centrale de garantie, de l'ANRT (Agence nationale de réglementation des télécommunications) et de l'APEBI.
Ce comité pourra s'adjoindre des experts externes en fonction de la spécificité des dossiers traités. En outre, il est à rappeler qu'en plus de ce fonds, ledit contrat-programme prévoit d'autres mesures pour soutenir la création de la valeur ajoutée. Celles-ci sont destinées à faire de la R&D un facteur de développement de la valeur et de la compétitivité des entreprises du secteur des TIC. Il s'agit de faire bénéficier ces entreprises du financement prévu dans le cadre du compte d'affectation spéciale intitulé : « Fonds national de soutien à la recherche scientifique et au développement technologique ». La participation au financement des projets R&D est fixée à 50% du coût total du projet dans la limite d'un million de dirham par projet.
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60 MMDH de CA en 2012
Le contrat-progrès 2006-2012 se veut être une vision stratégique ambitieuse pour le développement du secteur des TIC. Pour produire ses effets, ladite stratégie est accompagnée d'un plan d'action opérationnel et chiffré.
Ainsi, l'Apebi a conçu un schéma directeur qui planifie les actions à mener durant la période 2006-2012 et trace une feuille de route faisant appel aux différents acteurs publics, privés et académiques.
Elle vise des objectifs importants qui permettront au secteur de porter son volume de chiffre d'affaires des 26 milliards de dirhams enregistrés à fin 2004, à près de 60 milliards de dirhams en 2012, soit un potentiel moyen de croissance par an de l'ordre de 18%.
Elle offre, de ce fait, un potentiel de création d'emplois de plus de 33.000 emplois par les activités de l'industrie des technologies de l'information hors télécoms. Cette même vision intègre un accroissement de la pénétration des TIC aussi bien pour le développement de la compétitivité de l'entreprise (près de 50.000 entreprises d'ici 2012) qu'au profit des citoyens (1,8 million d'abonnés Internet d'ici 2012).