L’entreprise américaine Energy Recovery.Inc (ERI) a annoncé, dans un communiqué, avoir décroché un important contrat en Algérie portant sur la récupération d’énergie dans le cadre de la station de dessalement d’eau de mer de Mostaganem.
Cette dernière, rappelons-le, utilise la technologie de l’osmose inverse dans laquelle Energy Recovery est leader mondial.
L’usine de dessalement en question, située à environ 62 kilomètres à l’Est d’Oran, a une capacité totale de 200.000 m3/jour ,soit une quantité suffisante pour alimenter en eau potable une population de plus d’un million de personnes.
13 stations en chantier
L’usine devrait commencer à fonctionner au cours du deuxième semestre 2009. Elle est en cours de réalisation selon la formule dite BOOT par l’entreprise UTE Mostaganem. Un consortium espagnol, composé de Inima (Grupo OHL) et Aqualia (Grupo FCC).
Energy Recovery, a déjà obtenu plusieurs contrats en Algérie dont celui d’El Hamma d’une capacité de (200.000 m3/jour), de Béni Saf (200.000 m3/jour )et Skikda (100.000 m3/jour).
La technologie de cette entreprise, basée en Californie, permettra d’économiser environ 80 kilowatts.
Pas moins de 13 stations de dessalement d’eau de mer sont en cours de réalisation en Algérie et devraient être réceptionnées à l’horizon 2009. Il s’agit d’un ambitieux programme mis en place dans le cadre du pan de consolidation de la croissance économique.
Les unités en question auront des capacités globales de 2,26 millions m3/jour. La plus grande sera réalisée dans la ville d’Oran et sera en mesure de fournir près de 0,5 million m3/jour.
L’Algérie mise définitivement sur cette technique pour ne plus dépendre des aléas climatiques pour son alimentation en eau potable, industrielle et ses besoins d’irrigation des terres agricoles. Le gouvernement avait opté pour ces eaux non conventionnelles depuis quelques années déjà. On a eu recours à 23 petites stations monoblocs pour pallier au plus urgent entre 2002 et 2003, des années noires pendant lesquelles les réserves des barrages étaient au plus bas niveau à cause d’une sécheresse aiguë.
Une grande station implantée à Arzew qui alimente les wilayas de l’Ouest est opérationnelle, quand à elle, depuis 2005. Les entités en cours de réalisations sont non seulement destinées pour les grandes villes du Nord mais aussi pour la région des Hauts-Plateaux qui enregistre un déficit hydraulique important.
Cette opération sera possible grâce aux projets de transferts qui seront réalisés en aval. Pour ce qui est de la capitale Alger, l’inauguration de la station de dessalement d’eau de mer d’El-Hamma, qui a coïncidé avec la date de la nationalisation des hydrocarbures le 24 février dernier, permet à de nombreuses communes algéroises d’avoir une alimentation 24h sur 24h. Un investissement de 245 millions de dollars a été consenti pour la construction de cette infrastructure.
(c) LeFinancier
Cette dernière, rappelons-le, utilise la technologie de l’osmose inverse dans laquelle Energy Recovery est leader mondial.
L’usine de dessalement en question, située à environ 62 kilomètres à l’Est d’Oran, a une capacité totale de 200.000 m3/jour ,soit une quantité suffisante pour alimenter en eau potable une population de plus d’un million de personnes.
13 stations en chantier
L’usine devrait commencer à fonctionner au cours du deuxième semestre 2009. Elle est en cours de réalisation selon la formule dite BOOT par l’entreprise UTE Mostaganem. Un consortium espagnol, composé de Inima (Grupo OHL) et Aqualia (Grupo FCC).
Energy Recovery, a déjà obtenu plusieurs contrats en Algérie dont celui d’El Hamma d’une capacité de (200.000 m3/jour), de Béni Saf (200.000 m3/jour )et Skikda (100.000 m3/jour).
La technologie de cette entreprise, basée en Californie, permettra d’économiser environ 80 kilowatts.
Pas moins de 13 stations de dessalement d’eau de mer sont en cours de réalisation en Algérie et devraient être réceptionnées à l’horizon 2009. Il s’agit d’un ambitieux programme mis en place dans le cadre du pan de consolidation de la croissance économique.
Les unités en question auront des capacités globales de 2,26 millions m3/jour. La plus grande sera réalisée dans la ville d’Oran et sera en mesure de fournir près de 0,5 million m3/jour.
L’Algérie mise définitivement sur cette technique pour ne plus dépendre des aléas climatiques pour son alimentation en eau potable, industrielle et ses besoins d’irrigation des terres agricoles. Le gouvernement avait opté pour ces eaux non conventionnelles depuis quelques années déjà. On a eu recours à 23 petites stations monoblocs pour pallier au plus urgent entre 2002 et 2003, des années noires pendant lesquelles les réserves des barrages étaient au plus bas niveau à cause d’une sécheresse aiguë.
Une grande station implantée à Arzew qui alimente les wilayas de l’Ouest est opérationnelle, quand à elle, depuis 2005. Les entités en cours de réalisations sont non seulement destinées pour les grandes villes du Nord mais aussi pour la région des Hauts-Plateaux qui enregistre un déficit hydraulique important.
Cette opération sera possible grâce aux projets de transferts qui seront réalisés en aval. Pour ce qui est de la capitale Alger, l’inauguration de la station de dessalement d’eau de mer d’El-Hamma, qui a coïncidé avec la date de la nationalisation des hydrocarbures le 24 février dernier, permet à de nombreuses communes algéroises d’avoir une alimentation 24h sur 24h. Un investissement de 245 millions de dollars a été consenti pour la construction de cette infrastructure.
(c) LeFinancier
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