Une belle performance semestrielleUn plan stratégique 2008-2012 adopté pour la relance de la croissance
Rien ne semble arrêter la stratégie expansionniste du groupe Attijariwafa bank (AWB) aux niveaux national et régional. La réalisation d'une belle performance à fin juin 2008, l'adoption du plan stratégique, Attijariwafa 2012, pour tirer profit des opportunités de croissance, la concentration sur une politique ambitieuse de développement à l'international, …autant d'indicateurs qui renseignent sur le nouveau profil que la banque ambitionne d'adopter.
En effet, côté résultats semestriels, le groupe a livré des réalisations financières et commerciales de bonne facture. Sachant que le premier semestre 2008 marque un changement de périmètres de consolidation avec l'acquisition de CBAO, le produit net bancaire a grimpé de 24,7% s'établissant à 5,34 MMDH. Cette progression tire profit de la bonne performance de la marge d'intérêt (+32,7%) et de la marge sur commissions (+37,3%). Les charges générales d'exploitation se sont établies à 2,12 MMDH, impactées principalement par le développement de la banque (extension soutenue du réseau, déploiement du schéma directeur informatique, ...).
Le résultat brut d'exploitation s'est bonifié de 22,9% à 2,96 MMDH. Le résultat net consolidé ressort à 1,73 MMDH, en accroissement de 17,1% par rapport à fin juin 2007. Le résultat net part du groupe a bondi, quant à lui, de 9,8% s'établissant à 1,52 MMDH. Le total bilan consolidé s'est hissé à 241,71 MMDH contre 211,91 MMDH au 31 décembre 2007, soit une progression de 14,1%. Les fonds propres consolidés se sont renforcés de 8,9% se fixant à 19,77 MMDH contre 18,16 MMDH au titre de l'année 2007. Sur le plan commercial, les dépôts de la clientèle Maroc, ont totalisé 149 MMDH, en accroissement de 9,2% comparativement à fin 2007.
Cette évolution recouvre une progression de 19,2% des ressources rémunérées et une hausse de 3,6% des ressources non rémunérées. Attijariwafa bank améliore sa part de marché de 58 points de base la fixant à 27,1%. Les créances sur la clientèle Maroc se sont appréciées de 15,2% avec un encours global des crédits par décaissement de 122,60 MMDH. La part de marché de la banque s'établit ainsi à 25,8%.
Pour leur part, les créances en souffrance se sont stabilisées à 3,96 MMDH, situant le taux de contentialité à 3,2%, en légère baisse par rapport à 2007. Les dotations clientèle nettes des reprises se sont établies à 118,8 MMDH, ce qui confère à la banque un taux de couverture de 98,7%, en amélioration de 4,51 points par rapport à décembre 2007. Le coût du risque, lui, se fixe à 0,20%. Devant un tel tableau, Mohamed Kettani, président directeur général du groupe bancaire se félicite des performances tout en se montrant optimiste pour les cinq années à venir, «les réalisations sont largement en avance par rapport à ce qu'on a prévu en 2005. C'est ainsi qu'on a été appelé à revoir notre plan stratégique 2006-2010 pour pouvoir tirer profit des mutations profondes au niveau national et international.
On a présenté notre copie au conseil d'administration tenu le 27 juin qui l'a d'ailleurs validée». De nouveaux horizons s'ouvrent au groupe qui ambitionne d'atteindre, d'ici 2012, un parc de 2.350 agences pour 3 millions de clients additionnels. Le nombre de collaborateurs, lui, devrait se hisser à 13.700 personnes. Ainsi, de nouveaux standards en matière de gestion de risques et de nouveaux business sont à développer et des standards de qualité sont à conforter pour asseoir une position de leader sur le marché national. Au niveau international, «Attijariwafa bank commence à devenir une banque multinationale», laisse entendre le PDG du groupe. En Afrique, elle s'érige comme un acteur africain.
Au Sénégal, le processus de fusion entre la Compagnie Bancaire d'Afrique Occidentale (CBAO) et Attijari bank Sénégal serait bouclé d'ici la fin de l'année. Selon les dires du management, la concentration des équipes sur la fusion s'est traduit par un ralentissement des réalisations commerciales de la CBAO.
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À la conquête de l'Afrique
En Tunisie, Attijari bank Tunisie s'est libérée de son passé. Ainsi, son réseau s'est enrichi de 10 nouvelles agences, portant leur nombre à 115 à fin juin 2008. Cette extension s'est accompagnée de l'élargissement de l'offre de produits et de services à la clientèle. En outre, la banque tunisienne a mis en œuvre plusieurs chantiers structurants pour l'amélioration des processus, de l'organisation ainsi que de son système d'information dans l'ensemble des métiers. Au Mali, la privatisation de la participation de l'État Malien sera finalisée après la réception de l'agrément de la banque centrale de la région UEMOA.
Ainsi, le closing définitif ne s'est pas encore opéré, dès que cette banque sera prise en main, un processus de transformation sera lancé. En plus du développement en Mauritanie, un bureau de représentation s'ouvre à Tripoli. En Algérie, le groupe continue de tâter le terrain. Jusqu'à maintenant aucune réponse favorable n'est accordée à la demande d'agrément déposée depuis près de trois ans. Sauf que récemment les autorités algériennes ont demandé des informations complémentaires par rapport à ce dossier.
Rien ne semble arrêter la stratégie expansionniste du groupe Attijariwafa bank (AWB) aux niveaux national et régional. La réalisation d'une belle performance à fin juin 2008, l'adoption du plan stratégique, Attijariwafa 2012, pour tirer profit des opportunités de croissance, la concentration sur une politique ambitieuse de développement à l'international, …autant d'indicateurs qui renseignent sur le nouveau profil que la banque ambitionne d'adopter.
En effet, côté résultats semestriels, le groupe a livré des réalisations financières et commerciales de bonne facture. Sachant que le premier semestre 2008 marque un changement de périmètres de consolidation avec l'acquisition de CBAO, le produit net bancaire a grimpé de 24,7% s'établissant à 5,34 MMDH. Cette progression tire profit de la bonne performance de la marge d'intérêt (+32,7%) et de la marge sur commissions (+37,3%). Les charges générales d'exploitation se sont établies à 2,12 MMDH, impactées principalement par le développement de la banque (extension soutenue du réseau, déploiement du schéma directeur informatique, ...).
Le résultat brut d'exploitation s'est bonifié de 22,9% à 2,96 MMDH. Le résultat net consolidé ressort à 1,73 MMDH, en accroissement de 17,1% par rapport à fin juin 2007. Le résultat net part du groupe a bondi, quant à lui, de 9,8% s'établissant à 1,52 MMDH. Le total bilan consolidé s'est hissé à 241,71 MMDH contre 211,91 MMDH au 31 décembre 2007, soit une progression de 14,1%. Les fonds propres consolidés se sont renforcés de 8,9% se fixant à 19,77 MMDH contre 18,16 MMDH au titre de l'année 2007. Sur le plan commercial, les dépôts de la clientèle Maroc, ont totalisé 149 MMDH, en accroissement de 9,2% comparativement à fin 2007.
Cette évolution recouvre une progression de 19,2% des ressources rémunérées et une hausse de 3,6% des ressources non rémunérées. Attijariwafa bank améliore sa part de marché de 58 points de base la fixant à 27,1%. Les créances sur la clientèle Maroc se sont appréciées de 15,2% avec un encours global des crédits par décaissement de 122,60 MMDH. La part de marché de la banque s'établit ainsi à 25,8%.
Pour leur part, les créances en souffrance se sont stabilisées à 3,96 MMDH, situant le taux de contentialité à 3,2%, en légère baisse par rapport à 2007. Les dotations clientèle nettes des reprises se sont établies à 118,8 MMDH, ce qui confère à la banque un taux de couverture de 98,7%, en amélioration de 4,51 points par rapport à décembre 2007. Le coût du risque, lui, se fixe à 0,20%. Devant un tel tableau, Mohamed Kettani, président directeur général du groupe bancaire se félicite des performances tout en se montrant optimiste pour les cinq années à venir, «les réalisations sont largement en avance par rapport à ce qu'on a prévu en 2005. C'est ainsi qu'on a été appelé à revoir notre plan stratégique 2006-2010 pour pouvoir tirer profit des mutations profondes au niveau national et international.
On a présenté notre copie au conseil d'administration tenu le 27 juin qui l'a d'ailleurs validée». De nouveaux horizons s'ouvrent au groupe qui ambitionne d'atteindre, d'ici 2012, un parc de 2.350 agences pour 3 millions de clients additionnels. Le nombre de collaborateurs, lui, devrait se hisser à 13.700 personnes. Ainsi, de nouveaux standards en matière de gestion de risques et de nouveaux business sont à développer et des standards de qualité sont à conforter pour asseoir une position de leader sur le marché national. Au niveau international, «Attijariwafa bank commence à devenir une banque multinationale», laisse entendre le PDG du groupe. En Afrique, elle s'érige comme un acteur africain.
Au Sénégal, le processus de fusion entre la Compagnie Bancaire d'Afrique Occidentale (CBAO) et Attijari bank Sénégal serait bouclé d'ici la fin de l'année. Selon les dires du management, la concentration des équipes sur la fusion s'est traduit par un ralentissement des réalisations commerciales de la CBAO.
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À la conquête de l'Afrique
En Tunisie, Attijari bank Tunisie s'est libérée de son passé. Ainsi, son réseau s'est enrichi de 10 nouvelles agences, portant leur nombre à 115 à fin juin 2008. Cette extension s'est accompagnée de l'élargissement de l'offre de produits et de services à la clientèle. En outre, la banque tunisienne a mis en œuvre plusieurs chantiers structurants pour l'amélioration des processus, de l'organisation ainsi que de son système d'information dans l'ensemble des métiers. Au Mali, la privatisation de la participation de l'État Malien sera finalisée après la réception de l'agrément de la banque centrale de la région UEMOA.
Ainsi, le closing définitif ne s'est pas encore opéré, dès que cette banque sera prise en main, un processus de transformation sera lancé. En plus du développement en Mauritanie, un bureau de représentation s'ouvre à Tripoli. En Algérie, le groupe continue de tâter le terrain. Jusqu'à maintenant aucune réponse favorable n'est accordée à la demande d'agrément déposée depuis près de trois ans. Sauf que récemment les autorités algériennes ont demandé des informations complémentaires par rapport à ce dossier.

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